Bleu, le ciel est.
Absents, les nuages sont.
Adjectivé, le début de toutes les phrases est.
Dans la cour arrière autour des arbres fruitiers,
Réchauffées aujourd'hui par le soleil et pour cette raison
Enfoncées de plusieurs centimètres dans la neige,
Les petites et très petites branches coupées hier.
Oui, beau il fait.
Vrai, bleu le ciel est.
Encore, absents les nuages sont.
Inexact, en partie, qu’adjectivé le début de toutes les phrases est.
Ne pas effacer. Taper.
Ne pas effacer pour ne jamais s’arrêter de taper,
Ou ne pas s'effacer pour ne jamais arrêter de taper :
Vous avez déjà essayé?
Fait-il beau?
Le ciel est-il bleu?
Les nuages sont-ils absents?
Le début de toutes les phrases n’est-il plus du tout adjectivé?
Sapristi! Je viens tout juste d’effacer.
C’est un peu épeurant.
Pas tant pour les fautes
Que pour le contenu.
Z’avez vu comme il fait beau?
Z’avez vu le bleu du ciel?
Z’avez vu les nuages qui sont absents?
Eee… Minute! Si on a vu les nuages absents?
Voir des nuages absents...
Hum!
Dans ce cas, ce n’est pas le ciel qui est bleu,
Mais l’absence des nuages.
Ne jamais effacer,
Si c’est difficile?
On se sent coincé parfois.
Comme en ce moment.
- === - === -
Beau, encore il fait alors que le soleil se couche.
Bleu, délavé tournant au gris violet le ciel est.
Absents, réapparus ce soir à l’ouest les nuages ne sont donc plus.
Adjectivé, le début des phrases maintenant ineffaçables est redevenu.
nadagami