Nous aussi.
Aucune trace de gel au sol
Ce matin.
Il y a nous,
Tous les autres êtres vivants,
Ce dont on peut avoir conscience
Ainsi que tout ce qu’on ne peut imaginer.
Graines de fleurs de pavot répandues sur la terre humide
Qui se fendillent
Et desquelles s’extirpent
Racines et tiges.
Toujours le jour,
Ne devant compter que sur lui-même,
Qui s’est levé
Après que la nuit se soit enfuie.
Que sommes-nous donc?
Depuis très longtemps cette question
On se la pose.
Comment peut-on être partout?
Qu’il se demanda
Alors qu’il était assis
À son pupitre
Tout en écoutant la parole qui lui enseignait.
Puis,
Il a découvert le monde
Sans jamais vraiment en comprendre le sens,
Préférant avec les années les plantes et les oiseaux.
Ce sont toujours les plus forts qui percent,
Mais sans les plus faibles,
De forts
Il n’y aurait pas.
Le jour s’est une fois de plus levé.
Depuis combien de temps en est-il ainsi
Et pour combien de temps encore?
Des oiseaux survolent la cour.
Nadagami