Il a plu.
Les feuilles se trémoussent.
Tantôt on ira marcher.
Mais avant d’y aller j’y suis allé, marcher.
Pas très loin.
Dans la cour arrière.
J’y ai vu plein d’oiseaux.
Elle n’est pas immense mais
En ce qui me concerne, elle est grande.
Et quand on la tond, la cour,
Elle est très grande.
Mais bon, peu importe son étendue,
Je suis très étonné d’y observer
Une telle variété d’oiseaux.
Ce matin, vite de même : six oiseaux différents.
Tantôt on ira marcher ailleurs que dans la cour arrière.
Le ciel gris se lézarde.
Ici, plus bas, au pied de l’épinette, dans l’ombre des branches,
Le moqueur roux.
La pluie semble avoir fait le deuil d’elle-même.
Tant mieux.
Le bleu se répand,
Le gris se contracte.
Tantôt, on ira marcher.
Dans la forêt.
Notre destination :
Le sommet du mont Chocolat.
Le mont Chocolat?
Oui.
Il est en...
Non! Il n’est pas en chocolat.
= - =
On y est allé.
Au mont Chocolat.
Une belle randonnée en forêt.
On a suivi un ruisseau, du Milieu.
En même temps, on gravissait le mont.
On était bien.
Pas de bibitte.
Plein de beaux arbres.
La température était douce.
On a atteint le sommet d’où on pouvait admirer d’un côté,
Le lointain qui s’étendait jusqu’à Québec et
De l’autre, un décalage de trois flancs de montagne identiques.
Et on est revenu.
Il le fallait.
Bin quoi?
On est allé marcher, pas camper.
Or donc,
On a décampé.
Il est où le mont Chocolat?
Parc régional du Massif du Sud.
nadagami