Que de nos mots on doute.
On s’est peut-être trompé
Alors qu’on était pompé.
« Être pompé » signifie
Pour qui du sens des mots se méfie :
Retenir son souffle
Jusqu’à ce qu’on dessouffle
Alors que livide
De colère on se vide
D’une foule de vérités
Qui nous ont irrité,
Mais impossibles à retenir
En dépit des efforts pour nous contenir.
C’est le sang qui nous monte à la tête
Qui nous fait agir telle une bête.
Parfois, ça soulage.
Parfois, ça cause des dommages.
Mais on n’était plus capable,
Impossible alors d’être affable.
Par contre, on en connaît,
Alors qu’on s’époumonait,
Qui toujours ont gardé le silence
Et qui ont profité de notre impatience.
C’est humain
De s’en laver les mains.
Sauf qu’ils se disent nos amis
Alors qu’ils sont nos ennemis.
Pomper l’air
Quand ça va de travers,
Parfois c’est plus fort que nous
Et la voix alors qui se dénoue.
Et quand on explose,
Ce qui est loin d’être rose,
Évidement que tout eurvole!
Et les vautours de prendre leur envol.
Nadagami