Des rayons de lumière
Si nombreux et si denses
Qu’il nous est impossible de simplement les imaginer.
Il tombe aussi
Une luminosité
Si limpide
Qu’elle nous enveloppe comme l’eau les poissons.
Tombe en somme ce qu’on ne voit pas tomber,
Mais qui nous permet de voir;
D’en être totale donc,
L’immersion.
Lumière du jour qui sans arrêt s’échoue
Alors qu’en sont bombardées,
Leurs pétales tournées vers elle,
Les hémérocalles.
La pelouse confrontée à la luminosité montante du matin
Recrache
La coloris vert de ses brins
Né, dirait-on, de la fusion du jaune solaire et du bleu céleste.
Un jour...
Eee... Au cours d’une nuit plutôt,
On a été confronté à un rêve
Au cours duquel on nous conseillait de polir des verres;
Et nos doigts d’être accros au plaisir de la touche de clavier enfoncée.
A-t-on vraiment le choix?
Aussi loin qu’on se rappelle de nos expériences de travail,
Après quelques années, à tout coup est venu le temps de quitter.
Toujours.
Immanquablement.
Toujours.
À un moment donné quelconque.
Dehors,
Les arbres s’abandonnent à la brise, légère et marquée de cassures.
Les arbres : on dirait qu’ils titubent.
On dirait, sauf qu’ils ne tombent pas.
Nadagami