Alors que juste avant on en était à la fin.
C’est l’évidence même.
La neige venait à peine de cesser de tomber
Et le soleil qui est apparu dans le ciel.
Tout comme
L’étendue de la noirceur de la nuit fuyait
Tandis que la clarté du jour se répandait.
C’est le commencement,
Soit ce qui est juste après
La fin
De ce qui précède.
Avant,
Il n’y avait rien,
Rien de ce qu’on est capable d’imaginer.
Faqu’on dit qu’il n’y avait rien et c’est plus simple ainsi.
Avant?
Il n’y avait rien.
Après?
Pareil!
Il n’y avait rien.
Je suis né, je vis, je mourrai.
Et après,
Il n’y aura rien.
C’est comme un sandwich,
Mais sans tranches de pain.
C’est mangeable,
Sauf qu’on se passe du plaisir de déguster un bon sandwich.
Donc,
Il n’y a rien,
Absolument rien.
Ni avant, ni après.
Je nais, je vis, je meurs.
J’ai faim.
J’ai deux tranches de pain,
Mais comme il m’est impossible de me préparer un sandwich,
Je ne pourrai donc pas en manger un.
Pourtant, j’aime bien les sandwiches aux oeufs.
Et avant l’oeuf, il y avait toujours bin une poule.
Et après l’oeuf, il pourrait y avoir un bon sandwich.
Nadagami