Alimentant ainsi une culture de contrefaçon.
Tout risque fort à ce moment-là d’être sans genre différent, pareil.
Quant à nous, c’est favorable à la dualité que le matin on appareille.
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Il fait beau.
Il fait chaud.
Souffle la brise.
La beauté des paysages nous grise.
Le temps passe,
Le passé trépasse
Alors qu’il cherchait à empiéter sur le présent
Qui, devenu futur, se voit toujours comme un présent.
Il fait beau.
Tout en haut,
Se profile loin derrière la maison
Une rocaille de couleurs de la nouvelle saison.
Le vent se faufile,
La lumière du jour file,
S’émeuvent les branches
Tandis qu’elles se déhanchent.
Il fait beau.
De nouveau
Les couleurs de l’automne
Qui détonnent.
Dehors, il y a à faire
Et avec la fin de l’été, aussi à défaire.
Soudain dehors, la luminosité,
Embêtée par un lourd passage nuageux, de se couvrir d’animosité.
Il fait beau.
Jamais trop.
En fait, juste assez
Et notre déprime d’être chassée.
Dehors, on y retourne.
Sinon en dedans, en rond on tourne.
Quelques frappes encore
Suivies qu’elles seront d’un changement de décor.
Dehors, il fait beau.
Très beau.
De journée, il n’y en aura jamais une autre aussi belle,
Car chaque journée est toujours d’une beauté nouvelle.
Nadagami