Ne suis qu’à demi réveillé
Et comateuse est l’autre demie.
En somme, debout mais zombi.
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Froid plus mordant
Que celui du matin précédant.
Sur le sol, une blancheur,
Un frimas dans toute sa splendeur.
Champs blancs
Sous un soleil levant.
L’étendue étincelante s’est agrippée
Aux herbes desséchées.
La nuit fut sans nuages,
Ouvrant ainsi le passage
À l’épanchement généralisé
D’une forte gelée.
Depuis un ciel pur bleu,
Un soleil radieux
Lance ses rayons
Dans tous les directions.
Quelques étourneaux
Sur les fils près d’un poteau
Profitent du calme présent
En s’exposant aux rayons ardents.
Éjection de brillance
Sans aucune défaillance :
Le soleil éblouit
D’un éclat inouï.
Au réveil absent,
Faible brise à présent,
Le vent ne fait qu’effleurer
Sans vraiment insister.
Dans la cour arrière,
Ombre et lumière
Rivalisent de présence
Pour se soustraire à leur absence.
L’herbe frimassée,
Raidie mais fragilisée,
S’enfonce tel un moule
Sous le pas qui la foule.
Le soleil s’élève,
La lumière se révèle.
Une belle journée se prépare
Et que tous nos maux se réparent.
nadagami