Il a venté.
Le ciel s’est dégagé.
Tiens donc, on aura droit à une belle journée.
---
Hier, pour aujourd’hui de la pluie était prévue.
Ce matin, la météo n'est plus celle annoncée.
Pour éviter de perdre notre journée, voilà ce qu'on a décidé :
Des courses, le compost à retourner, des vitres à laver.
Qu’on se tape tout d’abord les courses, on s’est entendu.
Pendant qu’on roule, de ce que la route souhaite qu’on voie,
Qu’on revoie,
Qu’on entrevoie,
Il se peut fort bien que ce ne soit pas ce qu’on ait retenu
Étant donné qu’il y a tant à voir,
À revoir,
Sans oublier tout ce qu’on n'a pu qu’entrevoir.
Il y a aussi la lassitude découlant du déjà-vu
Qui, pour une route déjà empruntée, s’installe,
Qui fait que lors du trajet moins on s’emballe,
Et aussi que, pour aller plus vite, on enfonce la pédale.
Mais bon, on est revenus.
Ah oui! Pour nous, c'est le compost à retourner
Et évidemment plusieurs coups de pelle à donner,
Mais tout en prenant le temps de souffler.
Tout de même plaisant ce beau temps imprévu.
En plus, on est dehors et sous le soleil
À retourner la terre alors qu’on s’émerveille
Devant ce tas de terre enrichie qui depuis un an sommeille.
Puis résonnent les coups de midi attendus.
On a mangé,
En même temps, placoté,
Tout en se mettant d’accord pour finir ensemble les vitres à laver.
Donc et tel que convenu,
Après avoir complété le brassage de la terre
Et retiré du compost de nombreuses petites pierres,
On range les outils dans la remise arrière.
Ensuite, on se dirige du côté de la rue
Afin de compléter à deux, des vitres du solarium, le lavage,
Espace vitré que le soleil inonde de son éclairage
Et d’où on peut s’adonner à quelques mémérages.
---
Nadagami
///////////////