Et après un soubresaut de prise de conscience de soi
Devant en principe nous convaincre de notre débordante fébrilité,
De nous rasseoir.
Écho silencieux qui se répercute entre deux murs invisibles.
C’est juste qu’il nous faut reprendre là,
Sans pour autant chercher à en comprendre la raison,
Où cette envie de déverser nos états d’âme nous commande d’être.
L’hiver :
Après des heures de relâchement au profit d’une régurgitation automnale,
La saison des neiges s’est remise à la tâche d’être ce qu’elle est.
Mais ô combien est triste à regarder cette saison froide qui
Depuis quelques années peine à se démarquer de celles qui l’encadrent :
Voilà qu’il fait un froid terrible;
Puis, en à peine quelques heures, à l’extérieur,
L’hiver qui se dématérialise au profit d’un soubresaut automnal;
Les heures, les jours passent et le froid polaire d’être de retour;
Sauf qu’à trois journées de froid mordant leur succèdent celles
Qui nous font, cette fois-ci, rêver au printemps.
Tout près, sur les aires de stationnement, se garent nombreux
Les automobilistes indifférents que tourne le moteur de leur véhicule.
Consomment donc de l’essence les moteurs des véhicules stationnés.
Passent les jours, les mois, les années...
Et les conditions météo qui ne cessent de se dégrader.
Tous les jours, des deux côtés de la rue Principale émane le ronron
agaçant des moteurs des autos et camionnettes garées,
Des camions, utilitaires, motoneiges et côte-à-côte également à l’arrêt.
Trépasse le temps.
Le genre humain m’ensevelit de désespoir.
Fustigé je suis
Par ce qui semble être le mot d’ordre suivant :
« Je suis car je te suis et puisque tu le fais, je le fais itou! »
Quand la normalité imposée rend tout anormal.
Passe le temps
Et passent les saisons
Que bientôt on ne saura plus distinguer les unes des autres.
Nadagami