Fatalisme.
Quoique existe également l’approche selon laquelle on peut contrer
L’avènement de ce qu’on réduit à de l’inéluctable complaisant.
Tout n’est donc qu’une question de volonté!
Depuis quelques jours il fait doux,
Et doux comme en été.
Sauf que le printemps est tout juste à moitié entamé.
S’arrachent des branches des feuillus encore effeuillés
Les bourgeons,
Les oiseaux,
Les ombres.
Pourtant,
Pour tant d’efforts déployés en vue de l’acquisition de biens,
Il nous semble que d’aucuns devraient en avoir plus,
D’autres, vraiment beaucoup moins.
Peut-être, et c’est tout à fait possible, se trompe-t-on.
Hier, un cardinal rouge
Sur une branche d’un arbrisseau;
Hier, une corneille
Aux ailes repliées sur la pelouse;
Hier, un bruant chanteur
Fébrile se projetant d’une branche à une autre.
Hier,
Ché pas trop comment ça,
Tout à coup d’même tandis qu’on pigrassait,
Un reflux d’images du passé...
Comme en ce moment.
Pour stopper leur défilement,
On n’a pas choisi... comme en ce moment :
Accrochage de mots à l’aide d’un stylo à des lignes.
Pas le choix
Pour que cessent l’inquiétude, l’effet obsédant de la fatalité.
En somme, on n’a pas choisi si ce n’est de choisir de ne pas choisir.
Penser deux :
T’à l’heure, droit devant à moins de deux mètres, un moqueur chat.
Nadagami