Une impression,
Une émotion,
Une sensation.
On est dans notre lit.
La lumière du jour
N’a pas encore repoussé
La noirceur de la nuit.
Tout à coup, mais c’est très bref,
L’angoisse du vide,
De l’absence,
Et ultimement, de l’indifférence.
On se lève.
La routine du matin.
Des toasts dans le toasteur ou des rôties dans le grille-pain?
On redresse l’écran de notre portable.
C’est reparti :
Une bouchée,
On s’informe;
Une autre bouchée, une gorgée de café et on chiâle.
Entre deux clics, quelques souvenirs remontent :
Trop souvent les mêmes dont on peine à se débarrasser;
La plupart étant très désagréables.
On s’habille.
Il devrait faire beau.
Pas de neige à pelleter.
On débarrasse la table.
Les doigts à nouveau sur les touches du clavier.
Tantôt,
On poursuivra la taille des cerisiers.
« Tantôt! »
On aime écrire, mais il faut nous attacher.
Par le passé, on a été confronté à des gens malveillants.
Des hommes, des femmes.
On s’est entêté à en côtoyer croyant à tort à la fin de jeux de pouvoir.
On n’aurait pas dû : ces gens nous ont irrémédiablement blessé.
Nadagami