Absolument rien,
Que le vide,
Plein et entier.
Mais bon,
Le vide,
C’est le volume spatial défini par l’extraction réelle ou imaginaire
D’un volume égal de toute matière mesurable.
Penser deux,
Comme nous y oblige la langue française
Au moyen des genres :
Féminin et masculin.
Tout comme il y a le noir et le blanc,
Le yin et le yang,
Le jour et la nuit.
Il faudrait aussi faire le plein, car le réservoir est vide.
Penser deux :
Qu’importe!
Voilà longtemps,
Alors qu’on en était au seizième jour du mois de janvier,
Entre le coucher et le lever du soleil,
En somme, tandis qu’en principe on devait dormir,
Tout en haut dans le ciel qu’on pouvait apercevoir par les fenêtres,
S’étendait le vide infini pointillé de brillances stellaires.
Sauf que, et tel que précisé, on ne dormait pas.
Tout comme en ce moment,
Alors qu’il fait très froid,
Que le ciel est entièrement dégagé,
Qu’on hésite à sortir,
Qu’on s’empresse de rentrer après être finalement sorti,
Que s’étire au-dessus des toitures la fumée s’échappant des cheminées,
Que domine l’hiver dans toute sa magnificence subpolaire.
Donc,
Et cette fois-ci entre le lever et le coucher du soleil,
Soit au pinacle linéaire de la montée suivie de la plongée dudit astre,
Voilà qu’on pense deux.
Nadagami