À tout moment d’une vie,
De côtoyer des gens aussi attentifs que compréhensifs,
Mais qui se révèlent être à la longue si détestables
Que petit à petit notre quotidien tend à ne devenir que hargne.
Ces gens, il faut les fuir
Dès que le doute s’installe,
Dès qu’on soupçonne une attitude revancharde.
Profitant de notre vulnérabilité,
Ces gens,
Toujours d’une générosité trop débordante pour être authentique,
S’ingénient à critiquer toute personne en autorité.
Charmeurs
Et faisant montre d’une extraordinaire empathie,
Ils ou elles se pointent sans qu’on ne sollicite leur présence,
Mais tout en étant porteurs d’une attention toujours appréciée.
Puis un jour, comme ça, à propos d’un rien, d’une insignifiance,
À leurs envolées, à leurs opinions, à leurs idées on s’objecte.
Erreur!
Après vous avoir écouté, prodigué de nombreux conseils
Et aussi, à travers une intimité parfois désobligeante, jugé,
Voilà qu’à votre tour vous confrontez l’une de ces personnes.
Oups!
Un voile passe sur ce visage, tantôt souriant, qui vite s’obscurcit.
S’enorgueillissant à la longue de vous faire la leçon,
Pour ces gens, l’inverse toutefois est inconcevable.
Une fois contrariées, ces personnes hautaines vous font la gueule.
De plus, si une hiérarchie existe,
Ces moralisateurs, ces conseillers, ces messagers sourds à la critique
De s’en servir
Afin de vous rabaisser et si possible,
De vous humilier devant les autres.
Au cours de la nuit,
Il a beaucoup neigé.
Tout en pelletant depuis tôt ce matin,
On cherche à oublier les remontrances blessantes dont on a été victime.
Nadagami