Plutôt qu’en-dedans assis face à l’écran de notre portable.
Dehors,
Le temps est magnifique.
Phase hivernale du printemps alors que fond encore la neige au sol
Et à laquelle succédera la phase estivale printanière précédant l’été.
Il fait tellement beau dehors
Qu’on se re-re-redemande ce qu’on fait assis en-dedans
Plutôt que d’être à l’extérieur.
Mais bon,
On veut taper quelques mots
Avant de ressortir.
Il en est ainsi parce que, en nous levant ce matin,
On s’est dit :
« On devrait tout d’abord commencer la journée
Par un jet de mots spontanés tapés à l’écran. »
Sauf que, une fois levé, on a passé beaucoup trop de temps
À lire des nouvelles sur différents sites d’informations.
C’est plus simple ainsi : lire les autres plutôt que soi-même.
Et on est sorti avant de revenir pour nous rasseoir devant à l’écran.
Oups! On s’est arrêté.
On n’aurait pas dû.
On reprend.
C’est reparti.
Voilà qu’on tape
Sans réfléchir,
Pour mieux échapper les mots
Comme des grains de sable qui nous glissent entre les doigts.
Oups!
Sous l’emprise de l’endormitoire on était :
Notre corps tout à coup d’être incapable
De repousser les appels subreptices du sommeil.
On se replace pour écrire... Eee... Encore!
Sauf que cette fois-ci on s’est assoupi
Après avoir cogné des clous.
On s’en retourne dehors.
Nadagami