Alors que la lumière du jour
Repoussait la noirceur ténébreuse de la nuit
Qui avait, cette dernière, ramené avec elle le froid polaire de l’hiver.
Pendant ce temps,
Ailleurs, sur un autre continent,
La guerre.
En même temps, le baril de pétrole qui fait des gains.
Toujours est-il
Qu'on découvre sans vraiment comprendre pourquoi cette invasion
Quoique d'une manière ou d'une autre,
C’est toujours le même qui à la fin paiera la note.
Quant à nous,
Hier,
Un cellulaire :
Notre premier.
Une façon différente de communiquer.
On ignore encore si on le traînera partout avec nous.
Mais ce n’est pas tant la communication téléphonique qui nous intrigue
Que celle par texto.
L’allée des autos est pelletée.
Les ombres ont plus de retenue le long des bancs de neige.
Nous rappelle, le frette, que l’hiver n’est pas terminé.
Quant à la neige, on en aura encore à soulever à l’aide d’une pelle.
Au cours des prochains jours donc, il devrait neiger.
Au cours des prochains jours re-donc, on passera du temps dehors.
On suivra aussi l’évolution du conflit en Ukraine.
Quant au litre d’essence, déjà d’aucuns se frottent les mains.
On est dans l’ère du numérique.
C’est un langage.
On se sent quelque peu dépassé.
Mais en réalité, qui, dans une certaine mesure, ne l’est pas?
Être ouvert à tout... On avance quand même en âge.
Sauf que, ouais, premier jour de cohabitation avec un cell.
Aujourd’hui, on représente une exception.
C’est un peu gênant.
Nadagami