Sous un ciel étoilé.
Au réveil
Avant le lever du soleil,
Dehors depuis la fenêtre,
Tout semble être
De frimas blanchi
Et de feuillages avachis.
Il a gelé.
Chaleur annihilée
Qui bientôt ne sera que souvenir
Lors des longues nuits à venir.
On se replie donc sur soi
Alors que le froid
Nous fait frissonner,
Mais sans nous impressionner.
Il a gelé
Et nous sommes allé
Malgré tout par devant,
Au même titre que le levant.
Partout les ramées s’appauvrissent,
Celles des plaines dérougissent
Et bientôt le coloris des feuillages
Se sera enfui des paysages.
Il a gelé
En raison du froid rappelé
Et d’une lumière du jour fléchissante
Nourricière des ombres grandissantes.
Une surprise ce matin dans les érables :
Des jaseurs au chant sifflé agréable;
Et nous d’être enchanté de les entendre,
Eux qui vont et viennent sans attendre.
Il a gelé,
On a chauffé.
Vite le soleil se défile
Et le froid, imagine-t-on, qui jubile.
Nadagami