Un ciel très haut,
D’un bleu sans défaut,
Serti d’un soleil étonnamment chaud :
Il fait très beau.
Parfois furibond,
Parfois trop bon,
Parfois aussi cabochon,
Voilà que je réponds
Pour que, sans obstination,
J’obtienne vite l’attention
En vue d’une invitation
Qui relève de l’invention.
Le soleil tape.
De reflets la neige se drape.
Le froid dérape.
La chaleur me rattrape.
Reluis-je
Ou fuis-je?
En fait, suis-je
Et que puis-je?
Dehors,
Je sors
Et de mon corps
L’apathie s’essore.
Que de lumière
Sans la moindre poussière
Alors qu’hier
Tout n’était que barrière.
Je délire.
Mais avant de me relire,
Sans me dédire,
Voilà ce que j’ai à dire :
Le bleu du ciel,
Essentiel,
Providentiel,
Est à l’oeil ce qu’est à la langue le miel.
Nadagami
D’un bleu sans défaut,
Serti d’un soleil étonnamment chaud :
Il fait très beau.
Parfois furibond,
Parfois trop bon,
Parfois aussi cabochon,
Voilà que je réponds
Pour que, sans obstination,
J’obtienne vite l’attention
En vue d’une invitation
Qui relève de l’invention.
Le soleil tape.
De reflets la neige se drape.
Le froid dérape.
La chaleur me rattrape.
Reluis-je
Ou fuis-je?
En fait, suis-je
Et que puis-je?
Dehors,
Je sors
Et de mon corps
L’apathie s’essore.
Que de lumière
Sans la moindre poussière
Alors qu’hier
Tout n’était que barrière.
Je délire.
Mais avant de me relire,
Sans me dédire,
Voilà ce que j’ai à dire :
Le bleu du ciel,
Essentiel,
Providentiel,
Est à l’oeil ce qu’est à la langue le miel.
Nadagami
