Percée de soleil

​Le ciel est gris.
Il pleut encore.
C’est bien
D’autant plus qu’il le fallait.
 
Le ciel est gris
Mais déjà
Et tel que prévu,
Il pleut de moins en moins.
 
Tantôt,
Il fera beau.
Quelques courses
À Saint-Damien
 
Et par la suite,
La sauge
À transplanter
Tout près de l’argousier
 
Et de la spirée.
Le ciel est gris
Mais il ne pleut plus.
Direction Saint-Damien.
 
De retour à la maison.
On décharge la voiture
Et on se prépare
Pour mettre en terre
 
La sauge.
Voilà qui est fait.
On ramasse
L’outillage qu’a nécessité
 
Le travail.
Le soleil qui se pointe
Une fois tous les outils dans les brouettes.
On se déplace vers le jardin potager
 
Car il faut aujourd’hui même mettre en terre les oignons.
Mais avant,  on planifie l’aménagement du jardin :
Là et là, les deux rangs de tomates,
Ici, les carottes,
 
Dans le fond, du côté des cerisiers, sans doute les fèves.
Ouin! Tout cela a bin de l’allure.
Faudrait pas oublier
Les courgettes,
 
Ni non plus les cerises de terre.
Ce sera donc ici
Que pousseront les oignons.
Quelques coups de pelle
 
Pour séparer le rang des oignons
Du reste du jardin.
Ensuite,
On étend sur le rang du compost
 
Et on trace deux lignes parallèles.
Après,
On enfonce dans la terre les bulbes
En remontant les lignes tracées sur le dessus du rang.
 
Le ciel est dégagé au grand complet.
Le soleil est chaud.
La chaleur grimpe
Sans être accablante.
 
Une fois les bulbes recouverts d’une mince couche de terre,
On mouille en surface le mélange de terre et compost.
Encore une fois,
On ramasse râteau, pelles, bêches,
 
Arrosoir, chaudières et déchets.
Le ciel s’ennuage à nouveau.
On lave les outils.
On rentre.
 
 
nadagami