Dans le bleu du ciel
S’y projettent et y farfouillent des pensées
Bientôt soumises à un premier ponçage.
Poteaux électriques,
Toitures de maison,
Cimes d’arbre et enfin,
Bleuité céleste en appui sur ceux-ci.
Où se situe-on en ce monde sans frontières?
La vie est dure et le bonheur, si précaire.
On dénonce, tous les jours, les horreurs de la guerre
Bien que la vie soit une interminable bataille :
Jalousie,
Envie,
Poignardage,
Trahison;
Fuite,
Psychotrope,
Surconsommation,
Étourderie.
La vie :
Une succession d’images tirées d’une réalité matérielle
Qui, bien que hors de notre contrôle, toujours défilent
Et au milieu desquelles on joue du mieux possible le rôle qu’on y tient.
Souffle l’absence de vent;
Tombe l’absence de goutte de pluie;
S’immobilise l’absence de nuage dans la bleuité céleste :
Nous berne en s’arrachant de l’horizon l’astre de jour prestidigitateur.
Mais bon,
On continue,
Sans comprendre
Après avoir compris qu’à comprendre il n’y avait rien.
Geais bleus,
Tourterelles tristes,
Corneilles et autres oiseaux
Couvant les oeufs de leur propre survivance.
Nadagami