Tout à coup,
Tout autour,
Tous les érables à sucre.
Une légère brise
Génère de douces palpitations
Des branches
Qui se départissent en toute discrétion de leur feuillage
Qui, évidemment, s’étiole
Tandis que s’entremêlent
L’été qui fuit par la porte arrière
Et l’automne qui a enfoncé la porte avant.
Les gels matinaux toutefois tardent.
Demain sera fait de quoi?
Le litre d’essence est vendu à un prix prohibitif.
Impuissant, on assiste aux hausses et, contraint, on paie.
Dernière fin de semaine motocyclable.
On devine donc qu’ils et elles seront des milliers,
Casque sur la tête,
À filer sur les routes samedi et dimanche.
Vendredi matin : hausse inattendue du prix du litre d’essence.
On se sent siphonné.
Rarement récompensé.
Au moins il n’en coûte encore presque rien d'enfoncer des touches.
Il vous arrive de chercher à comprendre vos rêves?
Nous?
Si.
Il n’y a pas mieux pour nous indiquer le meilleur chemin à suivre
Et sans se faire arnaquer par des vendeurs de rêve
Qui sont loin de détailler leur façon de faire.
Tout à coup, partout, presque en même temps et surtout également,
Le prix du litre d’essence à la pompe qui grimpe.
Peu importe la bannière.
Il fera beau en fin de semaine.
Les routes de campagne seront sillonnées et les usagers, siphonnés.
Les détrousseurs dormiront en toute quiétude.
Nadagami