Ennuagement amenuisé.
L’hiver s’impose.
Sur le sol la neige repose.
Aujourd’hui,
Sans bruit,
Succède à hier
Tandis que répète demain qui suit derrière :
Là-bas
La bat,
Ici
Y scie.
Faque...
C’est que...
Faudrait peut-être
Que ce qu’on peut être
Le soit sans être peu
Bien que trop paraître peut
Entraîner un tournis
Et faire en sorte que chaque tour nie
De façon répétitive la présence de celui qui scie
Ici
Alors que ce dernier sait qui, là-bas,
Est celui qui, la mesure, la bat.
À nouveau le ciel se couvre.
Quant au soleil, trop peu après chaque lever on le redécouvre.
Mais bon, dans les hauts, souvent les nuages collent,
Enfermant ainsi le village tout entier sous une coupole.
En ces mêmes périodes par contre, on a aussi l’impression
Que le ciel et la terre sont en osmose de délimitation,
Un peu comme si les lignes de démarcation s’élargissaient
Et que les zones limitrophes en se confondant s’évanouissaient.
Tout devient alors davantage éthéré,
La neige au sol suggérant l’idée d’un nuage égaré,
Tandis que les formes définies des sommets montagneux
S’évanouissant en se mêlant au couvert nuageux.
Nadagami