Alors qu’on s’affranchit
De la clarté solaire
En ces temps bientôt polaires.
Très tôt, la lumière s’enfuit.
De fatalisme, l’âme on s’enduit.
On file quelque peu dépressif
Sans pour autant que ce soit excessif.
Le froid et la neige débarquent.
En plus, la présente fin d’année se démarque
Par un temps de sacrifices
Devenant pour d’aucuns presque supplices.
On s’isole.
Plus qu'à l'accoutumée, un peu partout on bricole.
Temps de pandémie.
De notre liberté, on est démis.
On n’est pas habitué.
Le supplice est ainsi accentué.
Privations,
Interdictions.
Et de lumière du jour
On est de plus en plus à court.
On a perdu l’habitude
Du sacrifice et de sa rectitude.
Tantôt, la tempête.
Mais cet après-midi, quelque peu on s’embête,
Demain, on pellettera
Et de place le mal changera.
En ce moment,
On écrit tranquillement.
On en a fini avec les décorations,
Mais jamais avec les interrogations.
Toujours,
Tous les jours
Des questions
Qui comptent davantage que les solutions.
Nadagami