Depuis près d’une semaine,
Va, comme toujours, d’est en ouest,
Mais dans des ciels magnifiquement bleus
Tout en se déversant donc
En luminosité directe ininterrompue
Sur les flancs montagneux,
Pour finalement se répandre, en partie, dans notre cour arrière.
C’est bien et on apprécie
Parce qu’ici,
Des épanchements en continu de l’astre de jour,
On n’en a que trop peu souvent.
Mais on est quand même inquiet
Pour ce qui est du temps,
Des conditions météo aux débordements inattendus,
Des sautes d’humeur amplifiées de dame Nature.
Nous, comme tout le monde,
On observe et on constate des changements.
On pourrait peut-être en faire plus pour apaiser la grogne des éléments
Parce que déjà, et depuis plusieurs années,
On trie, récupère, composte.
Comme tout le monde toutefois,
Car on n’est pas mieux que les autres,
On consomme et pollue.
En fait,
On ne parle que pour nous.
À cela s’ajoute aussi le fait qu’avec l’âge,
On est davantage porté à tout remettre en question, même nos opinions.
En somme, pourquoi s’inquiéter?
De toute façon,
On l’a très bien vu
Tout au long de la pandémie :
On adopte habituellement de nouvelles habitudes limitatives
Que par contrainte,
Lorsqu’on n’a plus le choix.
Et nous, on n’est pas différent des autres.
Nadagami