Les dégoulinades d’une eau de pluie :
Transparence souillée;
Paysage embrouillé.
De l’autre côté, le vent se faufile
Et, d’entre les branches, se défile.
Assis, on rêve à ce que tout aille plus vite
Bien qu’on ignore ce qu’ainsi on évite.
Ne serait-ce pas plutôt qu’on s’éprend des caresses
De cette toujours ensorceleuse paresse?
Il est vrai que vite on veut tout avoir
Et en plus, sans rien devoir.
Alors que les branches
Se déhanchent,
Le vent, qui souffle fort,
Crée un inconfort.
Blancheur jaunâtre
Sous un couvert nuageux grisâtre
Qui accompagnent un début de journée venteuse,
Après une nuit tapageuse
Qu’occasionnent les préambules de l’hiver,
De cette saison si sévère.
Mais ce ne sont que des instants mitoyens
En vue des vrais froids nord-canadiens.
Mais si on en avait tout à coup les moyens,
Deviendrait-on, sur le coup, floridien?
Il y a que la chaleur nous accable
Et qu’affronter l’hiver demeure une prouesse remarquable.
La rigueur du vent s’étiole.
Finalement, ce fut une tempête babiole.
Ne subsistent que quelques langues de neige mouillée
Qui s’étirent sur le sol, de gel et de neige, souillé.
Voilà! c’est décidé : on s’en va à l’extérieur
Et ainsi, on se dégourdira le postérieur.
En même temps, on remarque que le vent s’essouffle,
Que la névasse se camoufle.
Nadagami