GÎTE TOURISTIQUE
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Quatre-vingt-douze

23/1/2021

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Il a neigé.
La cour il faut dégager.
La neige est folle
Et partout eurvole
 
À chaque coup de pelle
Dans la bordée nouvelle.
Hachurent les planes étendues des rondeurs
Recouvertes de flocons en apesanteur.
 
Dehors, on est bien.
La douceur de la saison de la froidure se maintient.
Mais comme a dit un repentant :
« On va-tu payer pour ça d’icitte au printemps? »
 
Payer, oui, puisque le nombre de jours de gros frette
Tient d’une moyenne qui nous empêche de passer drette.
Et donc cette moyenne,
Inimaginable est-il qu’on la moyenne.
 
Quant à nous, il faut juste,
Au gré des soubresauts du temps, qu’on s’ajuste.
Il y a toutefois que c’est moins accommodant
Avec un frette qui se maintient dans les moins trente longtemps.
 
Il n’empêche que la température du présent hiver est douce,
Qu’on en profite tandis que la saison de la neige s’émousse
Et qu’à la majestuosité de la neige qui tombe
En chute paresseuse des flocons éclatés, on succombe.

​Par contre cette semaine, tous les jours
Il nous a fallu pelleter la cour.
C’est un peu gossant, mais il faut le faire
Sinon... Sinon quoi? Sinon, on se fera regarder de travers...
 
De travers? Bin non! C’est juste qu’on est un peu obsédé :
Dès qu’il y a accumulation, au laisser-aller on refuse de céder.
 On reconnaît aussi, be-oui, que ça nous procure un prétexte
Pour sortir et ainsi délaisser nos textes.
 
Mais obsédé... Vraiment? En fait, peut-être pas autant
Qu’on le prétend.
Ho! Ho! Là, dehors, un flocon en chute libre...
Juste un? Mais qu’il en faut peu pour créer un déséquilibre.
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-onze

21/1/2021

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​Il y a donc le... :
Une réalité d’oncle
Se demandant à qui
Sont ces acquis
 
Bien que,
Mais aussi sans que,
Ils soient
Où il s’assoit.
 
Question simple
Et même archisimple,
Puisque ce n’est, dès lors,
Que de l’or.
 
Mais dès qu’elle est utilisée,
Même si son importance est minimisée,
La houe
Là où
 
La terre elle défonce
Et en laquelle après l’outil s’enfonce,
Il faut apprendre à se taire
Et s’éprendre de ce qui nous atterre.
 
Il en découle que celui-ci, donc le
Mononcle,
A conséquemment,
Maintenant qu’on sait qu’il ment,
 
Avoué,
À vous et
À moi,
Qu’il a toujours menti sans émoi.
 
Sauf que voilà, lui qui devait partir
Et de son passé, se départir,
Mais menteur comme il est
Et, dire la vérité, comme il hait,
 
Parti, jamais il n’est
Et le mensonge de sa bouche, toujours il naît.
Mais c’est son or
Et c’est sonore.
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-dix

20/1/2021

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​Tombent les flocons
Alors que nous vaquons
À la rédaction spontanée
De mots ayant, d’un vide, émané.
 
Autochtone
Ou allophone?
Indigène
Ou sans-gêne?
 
Tombent toujours les flocons.
En même temps, nous nous moquons
De ce que nous sommes
Tout en imaginant voir de l’arbre tomber la pomme.
 
Sous le ciel gris et bas,
Une lumière tamisé qui, sur le sol, s’abat
Et qui répand une clarté
Partout égale et arrêtée.
 
À la fois ombrage
Et éclairage,
De cette lumière partout répandue, terne et grise
Émane une apathie dont l’âme de la fatuité s'est éprise.
 
Mais que sommes-nous?
Est-ce à cette dimension que notre âme se noue?
Il y a la vie;
Mais il y a aussi l’envie.
 
Tombe toujours légère la neige
Qui, la présence oppressante du froid, allège.
Au loin, depuis la côte Saint-Rock, devenue chemin sablonneux,
Se disputent le paysage nuages et sommets montagneux.
 
Tout à coup, voilà que les mots deviennent flocons
Et à l’aide desquels nous nous oppeurcottons
En douceur pour nous extirper des retranchements
Qui nuisent à l’expression libre et sans truchement.
 
Tombent toujours en milliards de miettes
La neige en ces temps de grands frettes.
Le disque solaire flotte maintenant au-dessus des nuages.
Comme est belle la cour une fois terminé le grattage.
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-neuf

19/1/2021

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​Il semblerait que le froid mordant de janvier,
À sa si longue et inhabituelle absence, a remédié.
Le givre, les vitres des vieilles fenêtres
Du solarium, au cours de la nuit, l’ont vu renaître.
 
Les toitures blanchies de neige explosent de clarté.
Les branches des feuillus s’étirent en une absolue immobilité.
Il y a toutefois que nous avons lu, encore ce matin
Et une fois de plus toujours de trop, des commentaires enfantins
 
Au sujet de notre langue
Qui mériteraient quelques harangues.
Notre langue a mal.
Et face à cette réalité, d’aucuns sont d’une inconscience totale.
 
Dehors, le froid de janvier
Et aucune voix étrangère pour nous dire à quel point on est envié.
Pourtant, il fait si beau alors que les heures passent
Et que les nuages se tassent.
 
Pourquoi la langue française?
Parce que sans elle, d’unidimensionnalité on deviendra obèse.
En plus, c’est elle notre pays
Et de nous faire croire qu’on n’en pas un, on haït.
 
Dehors, le frette.
En-dedans, on est en tabarouette.
Ce territoire, celui que nous occupons, c’est notre forteresse;
Notre langue, notre richesse.
 
Ce n’est pas possible
D’encore se servir d’une façon aussi puérile,
Au Québec, de la langue française
Pour se faire du capital politique qui ne suscite que malaise.
 
Bien que tôt en après-midi, déjà les ombres gris bleu s’étirent
En longues bandes dans les champs où la lumière du soleil se retire.
Mais bien qu’il fasse un temps superbe,
Cela ne réussit pas à nous rendre moins acerbe.
 
Il est possible qu’on soit dans l’erreur,
Mais si notre langue devient synonyme de torpeur
Grandissante sans chance de pérennité, dans ce cas,
Qui voudra bien apprendre une langue qui, d’avenir, n’a pas?
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-huit

16/1/2021

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​Enfin!
Et sans que ce ne soit la fin.
En fait, c’est tout le contraire
Et loin d’être extraordinaire.
 
Toujours est-il que
Et sachant que,
Subrepticement
Et alors que souffle le vent,
 
Dehors il fait tempête.
En dedans, c’est à peine si le mauvais temps nous embête
Tandis qu’un voisin
(Juste avant la tempête, en avait-il vraiment besoin?)
 
Dégage l’entrée de sa cour
Au volant d’un véhicule motorisé et articulé assez court,
Sorti on ne sait trop d’où,
Pour repousser la neige déjà au sol un peu partout.
 
Il n’empêche qu’en ce moment fort il neige
Et que le vent ne s’allège.
La visibilité est réduite
En raison de la poudrerie qui est produite.
 
Tantôt on sortira,
Comme si c’était pour honorer un contrat.
C’est bien d’écrire,
Mais dehors aussi il faut qu’on y transpire,
 
Même s’il fait tempête
Et qu’en plus la vélocité du vent nous embête.
D’ici qu’on y aille toutefois,
Encore une fois,
 
Comme en ce moment même, on tape :
Chaque ligne étant une étape
À franchir
Et de laquelle par la suite il faut nous affranchir,
 
Guidé que nous sommes par la naïveté
Et entraîné par un besoin de créativité.
Dehors, il neige.
Sur la page, il arrive que les mots nous piègent.
 
​
Nadagami
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Quatre-vingt-sept

15/1/2021

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À cette langue qui est mienne
Et que mes mots, à l’écrit, entretiennent :
La maîtrise de notre langue ne sera à tout jamais qu’incomplète
Puisque toujours en raison d’une exception elle rouspète.
 
Tout nous porte à croire aussi qu'elle est vivante
Tant elle est émouvante.
Nous avouons toutefois nous en être un jour éloigné,
Mais de son indifférence elle nous a épargné.
 
Indulgente même, elle nous a attendu
Et finalement à son appel nous avons répondu.
Pour nous, elle est femme
Et en mode confrontation sur le damier de la vie, elle devient Dame.
 
À ses yeux, ce que nous sommes?
D'une immaturité qui l’assomme
Surtout qu’elle n’est pas qu’écoute
Puisque aussi portée à l’expression du doute.
 
Nous l’avons rencontrée
Tout en rêvant à une contrée.
En l’apercevant,
Nous sommes allé à ses devants.
 
Jamais pourrons-nous toute et bien la saisir,
Bien que malgré tout elle nous comble de plaisir.
Elle nous a révélé être venue par bateau,
Avoir traversé un océan et suivi un majestueux cours d’eau.
 
Après avoir accosté, les occupants l’auraient invitée à débarquer
Sans trop savoir dans quoi elle se faisait embarquer.
Les années ont passé, il y a eu conquête et bizarrement, séparation.
Dès lors, les parlants de ce nouveau pays lui ont donné une coloration.
 
C’est maintenant elle, dialecte patenté, notre langue
Au moyen de laquelle on harangue,
Mais toujours en pensant deux
En raison de l’usage des genres qui cause houspillage houleux.
 
Difficile à maîtriser quoique d’une remarquable précision
Lorsqu’elle sert à définir l’épanchement des émotions,
Il faut cependant retenir qu’elle n’est pas immortelle
Et qu’à défaut d’être respectée, elle nous léguera un silence éternel.
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-six

14/1/2021

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​De l’autre côté de la rue, les branches d’un érable dénudées...
Règles apprises voilà longtemps mais souvent éludées :
Donc, on s’interroge
Et des reliques de notre éducation on abroge.
 
C’est ainsi que, la chose, on la perçoit :
On ne parle toujours que de soi.
Même si rationnelle,
Toute expression relève d’une appréciation personnelle.
 
Puis les mots de s’emparer de nos mains
Comme s’il n’y avait plus de lendemain.
Et pourquoi pas?
Peut-être en sommes-nous à notre dernier repas.
 
En nous souffle le vent
Et bien que rêvant,
Sous la grisaille nuageuse, voilà que s’éparpille
Notre conscience éclatée en un milliard de billes.
 
Nos yeux sont fermés,
Mais notre regard refuse d’être enfermé,
Surtout que c’est pour un milliard d’images
Qu’il nous faut monter un engrenage :
 
Toiture d’une grange;
Un érable à la forme étrange;
Des fils électriques suspendus;
De la neige partout répandue...
 
Un milliard d’images
Dont le silence émet un insupportable tapage.
Quant à nous, de nous on n’a rien à dire
Et que pour ce mensonge, il faudrait nous applaudir.
 
Pendant ce temps, devant,
Soit en face de la maison, s’agite, comme il arrive souvent,
Le souvenir déplaisant de l’ombre d’une absence
Accrochée à une éternelle adolescence,
 
Mais qu’on repousse juste en regardant l’asphalte mouillée
Et les bordures de rue recouvertes de neige souillée.
Il n'empêche qu'on traîne encore trop d’images pernicieuses
D’une éducation valorisant les bassesses obséquieuses.
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-cinq

13/1/2021

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​Tombent les flocons épars,
Valsant sans qu’aucun ne prenne de retard
Parmi tous ceux que tout un chacun entoure
Et qui, chutant, se combine aux mêmes alentours.
 
Légèreté de la descente,
De ces longues fuites intrigantes,
Que dessinent les flocons sans couleur
Échappés depuis une indescriptible hauteur.
 
Depuis le solstice, à la retenue l’hiver se voue.
Avec le jour, un peu de neige en ce matinal rendez-vous.
Nuages et sommets montagneux s’entremêlent
Alors que la ligne d’horizon s’emmêle.
 
Tantôt, dehors on ira pelleter
Cette neige, depuis les hauts parachutée,
Qui, en hiver, nous fait maugréer lorsque redevenue gouttes d’eau,
Le temps trop doux empêchant alors la formation des cristaux.
 
Aujourd’hui,
Tandis qu’encore et toujours il nous instruit,
Le froid rude nous épargne de sa repoussante présence
Étant donné qu’il se refuse d’être débordant d’intransigeance.
 
Donc, pas de bibitte
Ni non plus de pluie, qui en hiver est maudite,
Avec en prime une saison de la neige qui s'affiche douce.
En somme, rien ne nous incite pour qu’on la repousse.
 
Depuis tôt ce matin, toujours la neige s’abat,
Silencieuse, légère et sans dégât.
Il n’empêche que de vivre avec elle
Nous contraint à toujours avoir près de la porte une pelle.
 
Tranquillement, s’extirpent les éoliennes
De la grisaille depuis quelques jours quotidienne.
La neige toujours tombe
Et à l’appel de la légèreté féérique de sa chute, on succombe.
 
Depuis la cuisine, le regard scrutant les étendues enneigées,
Il est décidé que bientôt dans la neige nos pieds vont plonger.
Mais avant de filer dehors, à laver il y a la vaisselle
Qui, depuis le comptoir, nous appelle.
 
  
Nadagami
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Quatre-vingt-quatre

12/1/2021

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​Là, derrière, sur le garage du voisin, quelque chose bouge...
Ah bin! Un cardinal rouge!
Ainsi donc dans la cour, un nouveau venu
Qui, peut-être, remplacera celui qu'en cet hiver on n’a pas revu :
 
Le moineau domestique
Si présent voilà quelques années au pays des Nordiques.
Aujourd’hui,
On est porté à croire que nos espaces cet oiseau a fuis.
 
Ainsi va la vie
Sans qu’on ne nous demande notre avis :
Ici, on s’accapare d’une place;
Là, il faut bien qu’un autre se déplace.
 
Comme les saisons,
Qui, on s’en est fait une raison,
Vont et viennent
Sans que notre volonté n’intervienne.
 
Une mince couche de neige
Recouvre le sol et qui, la grisaille lourde des nuages, allège.
Vent absent,
Doux hiver presque indécent.
 
Hier, grâce au hasard et à Internet,
Donc sans qu’au départ notre intention n'ait été claire et nette,
On s’est mis à rêver
En lisant qu’en Louisiane le français y a déjà été beaucoup parlé.
 
En ces terres lointaines on ira peut-être un jour,
Mais il faudra que cela vaille le détour.
Il n’empêche qu’une rue et un lac portent notre nom de famille.
Juste d’y penser, les pieds et les jambes nous fourmillent.
 
Cela nous chagrine, mais au cours de plusieurs décennies passées
Notre langue s’y est passablement faite bardasser.
Il y a cependant qu’aujourd’hui,
Des efforts sont déployés pour que nos mots y soient réintroduits.
 
Réussira-t-on?
Nous le souhaitons.
Mais comme pour le moineau domestique,
Il se peut que notre langue n’y devienne que substance mnémonique.
 
 
Nadagami
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Quatre-vingt-trois

11/1/2021

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​Grisaille nuageuse,
Inspiration paresseuse.
Hier après-midi, on a fait un boutte sur la Deux cent seize
Sans que trop sur la pédale on ne pèse.
 
On est parti
En début d’après-midi
Sans trop savoir où on s’en allait
Tandis que, les kilomètres, l’auto avalait.
 
Tout d’abord, Saint-Philémon.
Une fois le village passé, côté sud, une filée de monts.
Ensuite, Saint-Paul-de-Montminy
En passant par la route de contournement, en catimini.
 
Le litre d’essence y est à une et trois.
Passé le village, on vire à droite sur la Deux quatre-vingt-trois.
S’étire droit devant
Une montée qui semble nous conduire au firmament.
 
En fait,
On beurre un peu épais
Car même si la montée est impressionnante,
Pour tout ce qui monte, ensuite c’est toujours la même patente.
 
Prochaine étape maintenant qu’on a atteint le sommet :
Saint-Fabien-de-Panet.
La route est déserte,
Mais sa sinuosité nous oblige à demeurer alertes.
 
Parvenus au feu clignotant en plein centre du village,
On vire à droite avec le soleil qui nous dévisage.
De chaque côté, la forêt quelque peu enneigée;
Droit devant, d’éblouissements on est aspergés.  
 
Route sinueuse;
Lumière de l’astre de jour vicieuse.
On finit par arriver à Saint-Magloire
Où on débarque pour, les alentours, mieux voir :
 
Côté ouest, sommets montagneux piqués d’éoliennes,
Côté sud, flancs de montagne en terre états-unienne.
On est revenu en suivant tout d’abord la Deux quatre-vingt-un
Et après, la Deux cent seize sous un long rouleau de nuages gris brun.
 
 
Nadagami
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