Couvert brumeux.
Ombres vert foncé.
Iris éclatés.
-0- -0-
Chaque matin,
De recommencer,
De reprendre,
Comme la lumière du jour.
Le matin,
Le silence
De la page
Blanche.
Le doute,
Le vide,
La peur,
La fuite.
Finalement,
En dépit
Des craintes,
Les touches du clavier.
Tous les matins,
La lumière est.
Tous les matins,
Les mots sont.
-0- -0-
Bas, effilochés, paresseux, informes, denses,
Les nuages glissent en rase-mottes
Alors que dans l’oisiveté d’un jour férié
Se réveille lentement la Rue.
-0- -0-
On ne décide rien.
On est ce que l’on est.
On l’assume et
On se la ferme.
Z’êtes certain de ce que vous avancez?
Oui!
Pourtant, s’il en un qui ne se la ferme jamais, c’est bien vous.
Eee... ‘Mettons!
-0- -0-
Oh! Les beaux oiseaux qui chantent dans la cour.
Oh! Les beaux oiseaux qui construisent leur nid.
Oh! Les beaux oiseaux dont le vol dévoile la singularité.
Oh! Les petits maudits qui déjà convoitent même si verts nos bleuets.
nadagami