Des blanches heures
Près des versants
À l’éclat renversant,
Tandis que leur impose
Une surdose
De lumière
Singulière
Les étendues
Prétendues
Célestes
Dont la nuit se déleste.
Mais rayonnent
Et détonnent
Les paysages
Desquels des visages
Naissent depuis des couleurs
Et des rondeurs
À la fois changeantes
Et enivrantes.
Témoins d’un passé
En elles enchâssé,
Pour les montagnes
Impossible que la vie stagne.
Ainsi, tout en bas
Où le vent s’abat,
En ce lieu tranquille
Et loin de la ville,
Très tôt s’est enfui
L’appréhension chez celui
Qui a craint l’effroi
D’un entourage froid
Puisque au cours des saisons,
Derrière sa maison,
Les montagnes ont veillé
Et, les coeurs, ont réveillés.
Et tandis que s’éteint
Le ciel aujourd’hui serein,
Les tristes souvenirs à oublier
De leur emprise il se sent délier.
Nadagami