À faire, il y a ça

​Samedi,
Pas grand temps
Pour les mots.
C’est
 
Parce qu’à faire
Il y a
Ça, ça et ça.
Tôt ce matin,
 
Dans les branches
De l’érable
Tout juste à côté
Du garage
 
Du voisin,
Trois corneilles.
C’est vrai,
Il y a ça aussi
 
Qui est à faire.
Derrière,
Tout en haut,
Les nuages
 
Ont avalé
La deuxième ligne
De crête.
Faudrait
 
Que je lâche
Le clavier.
Je vais finir
Par manquer
 
De temps.
Très tôt
Ce matin,
Il faisait alors
 
Encore noir,
Graduellement
S’est mis à monter
De la Rue
 
Le grondement
Sourd
De la gratte
De la charrue
 
Qui,
Elle la charrue,
Remontait
La Rue.
 
Un voile gris
Filtre
La lumière
De la grosse boule jaune.
 
Tantôt,
Faudra aller là-bas.
Là,
Il y a ça à faire.
 
Après,
Il y aura aussi ça.
Ensuite?
On verra.
 
 
nadagami