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Épicerie

31/7/2020

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​Devant, la côte Saint-Joseph;
Le platan après la côte;
Les croches du lac Boulanger;
Le long boutte droit jusqu’à Saint-Nazaire:
 
La côte de Saint-Nazaire,
La vue extraordinaire depuis le plateau à l’entrée du village,
Les lampadaires de Saint-Nazaire,
Le 3e Rang Sud.
 
Les champs.
Les montagnes.
La descente avant le croche en bas de la côte.
Encore un petit boutte de route qui descend jusqu'à la 277.
 
Saint-Léon-de-Standon :
La montée pour emprunter la route de contournement;
En bas, à droite, les pointes de la rivière Etchemin;
Devant, les monts de la même famille que celui appelé « mont Orignal ».
 
On roule maintenant en suivant les zigzags
Que dessine la route
Parsemée de montées et de descentes.
On doit réduire la vitesse.
 
Réapparaissent les champs.
Le front de boeuf qui mène à Lac-Etchemin :
Soixante-dix kilomètres/heure;
Cinquante kilomètres/heure.
 
On approche.
On tourne.
Journée d’épicerie!
À l’extérieur, les clients, nombreux, vont et viennent.
 
Surtout ne pas oublier le masque.
On désinfecte nos mains.
Bonjour!
Bonjour!
 
Oups!
Où est ma liste?
Tiens,
La voilà.
 
Ne pas oublier de suivre les flèches.
La consigne du port du masque est suivie par tous.
Non! Pas de billet de loterie.
À la prochaine!
 
 
Nadagami
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Gouttière

30/7/2020

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​Être l’être
Qui aime paraître,
Mais qui de lui-même voudrait être seul maître,
Ainsi est-il obligé de moins paraître.
 
Ce qui précède, on ne l’avait pas prévu.
On a écrit sans réfléchir et on s’est retrouvé avec cette phrase.
Mais il n’empêche
Que c’est beaucoup ce qu'on est.
 
Être
Et paraître;
Et en même temps être
Tout en cherchant à moins paraître.
 
Ce matin,
Une averse.
On étire le cou :
Un torrent d’eau coule sur la vitre extérieure
 
De la fenêtre de la cuisine qui donne sur la cour arrière.
Hein!
Mais c’est quoi ça?
Non! Cé pas vrai...
 
Tout indique
Que le tuyau de renvoi
De la gouttière qui est fixée au-dessus de la fenêtre
Est bouché.

---

Tout à coup,
On
Qui devient
Je.

​---
 
Misère!
C’est que depuis un mois
Je me montre plutôt sarcastique
Quand je parle de ceux qui remettent toujours à plus tard
 
Des petits boulots à effectuer,
Tel celui de nettoyer une gouttière,
Alors que ce matin déborde la gouttière
Que j'ai omis de nettoyer depuis je ne sais quand.  
 
En somme aujourd’hui,
L’arroseur arrosé, sous cette averse torrentielle, c’est moi.
Et moi qui voulais paraître (ici, plutôt nono),
Me voilà comblé.
 
Quant à ces omissions ou ces manquements
Que je me complais à relever chez mes voisins,
Je ne veux plus y porter attention et encore moins y penser,
Moi qui en ce moment cherche, honteux que je suis, à moins paraître.
 
 
Nadagami
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Le spectateur et le merle

29/7/2020

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​De nous,
Ce qu’on a à dire?
Bof!
Pas grand-chose.
 
La raison est, qu’aujourd’hui, on ne fait que participer.
On se laisse donc entraîner
En nous intégrant à l’ensemble
Que nécessite l’expression d’une réalité imaginée.
 
Notre rôle, en tant que participant, est d’être l’observateur observé,
Doté d’une conscience limitée à une situation particulière
Qui s'apparente à celle d’un spectateur-acteur
Dont le rôle en tant qu’acteur est d’être un spectateur.
 
En somme, l’exercice vise à répondre à la question suivante :
Que devient un acteur
Sans la présence d’au moins un spectateur
Réclamant la présence d’au moins un acteur pour être spectateur?
 
---
 
Deux merles d’Amérique,
Un territoire à défendre :
Une haie naturelle de sureaux rouges chargés de fruits.
Un quiscale bronzé se pose sur une branche d’un des arbrisseaux.
 
Holà!
L’arrivée soudaine et cavalière de l’oiseau dit bronzé importune.
Les deux merles foncent sur le quiscale.
S’ensuit un méli-mélo de piaillements à la fois agressifs et défensifs.
 
Le quiscale,
Incapable de prendre son envol,
Se retrouve finalement au sol
Tandis que se posent de chaque côté de l’oiseau affalé les deux merles.
 
Les piaillements sont perçants.
Sans tarder, les merles se ruent sur le quiscale.
Ce dernier parvient à étirer les ailes,
À éviter quelques coups de bec et à prendre son envol.
 
C’est la poursuite.
Finalement,
Les trois oiseaux disparaissent
Dans la ramée d’un érable.
 
Paroles d’un merle d’Amérique :
Un territoire, ça se défend;
Sans territoire,
On ne peut se nourrir;
 
Sans nourriture,
On ne peut survivre​;
Pour survivre,
Il faut défendre le territoire qui assure notre survie.
 
 
Nadagami
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Le rejet rejeté

28/7/2020

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​Lourdeur
De l’invisible tristesse.
La nostalgie impossible
D’un temps qui aurait dû être heureux.
 
Il est difficile de découvrir
Et ensuite d’être conduit à l’acceptation du fait
Que jamais nos enfants ne nous ont aimé.
Abandonné,
 
Seul avec des souvenirs
Et le refus appréhendé du maintien de liens affectifs,
Si ce n’est que pour obtenir de quelconques matérialités en retour.
C’est la réalité.
 
En plus de nous avoir demandé de quitter la maison,
Il aurait fallu par la suite
Vivre la séparation
Sans dire un mot.
 
Sauf que du jour au lendemain,
On est devenu père d’un vide
Comblé par l’immatérialité des souvenirs.
Dans ce cas, pourquoi vivre la rupture selon les modalités de l’autre?
 
Rejeté depuis toujours par nos parents,
Rejeté à l’école,
Rejeté au travail,
Finalement rejeté par nos enfants.
 
Rejet.
Il est vrai qu’on est misanthrope.
Mais l’était-on à la naissance
Ou n’aurait-on pas plutôt appris à le devenir?
 
Rejet.
Il pleut.
Semaine, la seconde, des vacances de la construction.
Mais aussi semaine de pluie.
 
Rejet.
Il nous semble aussi qu’on ne peut vivre en société
Quand cette même société nourrit chez nous
Le désoeuvrement.
 
Rejeté,
Par tous
Et partout.
Toujours.
 
On est qui ont est.
C’est la vie.
Passe le temps,
Souffle le vent.
 
De toute évidence et comme d’habitude,
On n’a rien à dire.
Toujours le vide,
Toujours le rejet.
 
On tape
Tout en repoussant tout élan de réflexion.
Quoi dire?
Quoi penser?
 
Le vide.
La tristesse.
Pourquoi la tristesse?
L’asociabilité parfois pèse.
 
En émane le sentiment de l’inutilité de notre présence.
Pourquoi vivre si,
À l’exception de broyer du noir,
On ne contribue à rien?
 
C’est la vie, notre vie.
En nous, une tristesse.
Mais voilà,
C’est à nous que revient la responsabilité de nous réaliser,
 
D’être ce que nous sommes,
Fondamentalement.
Peut-être aussi irrespectueusement et détestablement,
Surtout qu’il se peut qu’irrespectueux et détestable on soit.
 
 
Nadagami
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Endormitoire

27/7/2020

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​La lumière du jour est enfin parvenue à percer le couvert nuageux.
De la pluie est prévue en après-midi.
Il y a la cueillette des framboises qui nous attend.
On éteint donc et petits fruits rouges à cueillir, nous voilà!
 
---
 
Meilleure cueillette de framboises
De l’été en cours.
On tape
En silence,
 
Les yeux rivés sur le curseur
Qui se déplace un peu plus vers la droite
Chaque fois qu’une touche
Est enfoncée.
 
On tape.
Poursuivi on est en ce moment par le rappel
De la vie de ce romancier franco-américain qui sans arrêt
Tapait, tapait et tapait.
 
Aujourd’hui,
C’est moi qui tape
Et qui ne fait que taper pour taper.
C’est tout.
 
Je n’ai pas d’histoire à raconter,
Juste des émotions à déverser,
Des impressions à dévoiler,
Des sensations à rapporter.
 
Tantôt,
La pluie.
Ché pas pourquoi,
Me poursuit cette sensation qu’il y a quelque chose qui m’échappe.
 
Je tape malgré tout.
J’ai la trouille.
Le temps fuit.
Je tape.
 
La lumière du soleil
S’échoue directement sur le sol.
Tantôt?
Je ne sais plus.
 
Le temps passe.
J’essaie d’y voir plus clair.
Taper des mots
Et ne pas comprendre comment il faut s’y prendre
 
Pour écrire quelque chose de potable.
Je tape.
Je tape juste pour taper.
Mais bon,
 
J’aime bien taper.
Pourquoi?
Pour la même raison
Que j’aime la crème glacée au chocolat.
 
Pourquoi j’aime la crème glacée au chocolat?
Ché pas!
Mais j’aime,
Et beaucoup.
 
En fait,
C’est sans doute l’événement qui, de toute ma vie, m’a le plus marqué
Et qui, encore aujourd’hui, a le plus stigmatisé ma conscience,
Soit de voir pour la première fois quelqu’un taper à la machine à écrire
 
Tout en maîtrisant le doigté.
C’était, en plus, un garçon.
Il tapait à une vitesse folle.
Et moi de me dire :
 
Il faut que j’apprenne à taper à la machine à écrire.
Et voilà que quelques années plus tard l’occasion se présente
Pour que je puisse l’apprendre.
Il ne faudrait pas que j’oublie cet instant magique
 
Surtout que j’en passe du temps à taper.
Pourquoi?
Parce que j’aime taper,
Parce que taper c’est moi.
 
Relire ce que j’ai tapé,
C’est moi aussi.
Il ne me reste plus grand temps pour écrire mon livre,
Parce que je n’en écrirai qu’un.
 
Je continue.
Je tape.
Les heures passent.
Quoi dire?
 
Quoi faire?
Quoi penser?
Rien de spécial
Si ce n’est que taper.
 
Les heures passent.
Je tape.
Je continue.
J’ignore totalement ce que j’écrirai après cette ligne.
 
Je n’ai pas de plan de travail.
Mais je tape.
Je continue.
Tantôt, je corrigerai.
 
Et lui, cet auteur franco-américain,
Qui de son vivant tapait
Durant des heures,
Des nuits durant.
 
Le temps passe.
Le temps fuit.
Je suis fatigué.
Mes paupières sont lourdes.
 
Passe le temps,
Lentement mais sans arrêt.
Mes paupières se sont refermées.
La fatigue.
 
Mais je fais quoi de ces gens tout autour de moi?
J’étais ailleurs.
Des images semblables à celles d’un rêve.
J’écris et l’endormitoire qui me ralentit.
 
 
Nadagami
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Tantôt elle sera

26/7/2020

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​Il a plu.
Le ciel est gris.
On enfile nos bottes à tube et ensuite,
Mais seulement après ces quelques mots,
 
On filera dehors.
Tantôt, au cours de la nuit, il a plu.
On dormait.
Soudain, on s’est réveillé.
 
Comme il pleuvait,
On a écouté le pianotage de la pluie sur la toiture de tôle.
On ne pensait à rien.
Puis, on s’est finalement rendormi.
 
Parfois il nous arrive
De ne penser à rien.
Vraiment à rien.
Mais c’est rare.
 
Il y a toujours quelque chose qui nous trotte dans la tête.
Pendant tout ce temps toutefois,
On empêche nos doigts
De parler,
 
D’enfoncer librement les touches du clavier,
De dire ce qu’ils ont à dire
Et nous quand ils enfoncent les touches,
De les écouter
 
En lisant les mots
Qui naissent
Sans effort
Sur la feuille.
 
Voilà.
Ce n’est que cela en ce moment,
Que quelques mots
Qui naissent sur une page blanche d’un écran de portable.
 
« Sauf qu'il est question ici d’une autre fois »,
De celle qui succédera
À celle qui la précède
Et qui précédera celle qui la suit.
 
Il se peut aussi qu’il y en ait trop de ces fois.
Qu’importe!
Un jour,
Voilà de cela plusieurs années,
 
On s’est rendu en ce lieu reconnu comme étant nulle part.
Devant, on s’en doute, le vide.
Derrière, le vite itou.
Au-dessus et en dessous, en haut et en bas,
 
Le vide.
Tout autour donc, que le vide.
Mais nous,
On se sentait plein.
 
Puis de nulle part, on est revenu.
On avait juste fermé les yeux.
Par la suite,
On ne sait plus.
 
Mais est-ce important?
Pas vraiment.
On est
Et un jour,
 
On ne sera plus.
C’est la vie
Qui est d’être
Et de ne pas être.
 
Le temps passe.
Les mots s’y collent,
Suivent la même direction,
S’engagent sur le chemin que le temps trace.
 
Sera donc
 Une autre fois.
Pourquoi?
Parce qu’en ce moment, elle n’est pas.


​Nadagami
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Au milieu, la tondeuse

25/7/2020

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​S’échoue la lumière,
Se déplacent les ombres,
S'ouvrent les fleurs,
Se côtoient l’air et le sol.
 
Passent devant la maison
Motos, autos, camions.
Ce qu’on mangera pour le dîner?
Probablement des macaronis.
 
Continuent de passer devant la maison
Motos, autos, camions.
Quelque part,
Pas très loin,
 
Le bourdonnement du moteur
D’une tondeuse.
En ce qui nous concerne, on préfère attendre.
L’herbe à tondre est trop mouillée.
 
Il n’empêche qu’on est très bien
Assis à la table de la cuisine.
Tout est ouvert.
Vraiment bien on est,
 
Malgré la pandémie
Et malgré tout ce qui arrive un peu partout.
Le beau temps et la chaleur
Requinquent.
 
On s’en va dehors.
Fait trop beau.
On reviendra
Et on écrira.
 
---
 
On a tondu.
On est fourbu,
Mais aussi détendu.
Et c’est ici qu’on est rendu.
 
Tsé ici,
Là,
En ce moment même,
La ligne du temps.
 
Ici,
C’est là qu’on est rendu,
Toujours au milieu
De cette ligne qui des deux bords s’étire à l’infini.
 
---
 
Nadagami
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Bien-être indécent

24/7/2020

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​Tressaillent
Les feuilles
Aspergées de la lumière
Du jour levant.
 
On quitte notre chaise
Pour ensuite enfiler une paire de bottes à tube.
Après avoir ouvert celle à l’intérieur,
On pousse la porte dite moustiquaire.
 
Vent tout aussi invisible qu’absent.
La fraîcheur du matin on ressent.
Tout à coup on se sent,
Et on sait pourquoi, indécent.
 
Le pourquoi?
Tout simplement parce que nous habite un état de bien-être :
Résidu d’une éducation malsaine.
On nous a si souvent dit qu’on ne pouvait être que chanceux,
 
Jamais méritant,
Que le bien-être était réservé
À ceux, à celles qui le méritaient,
Ce qui, on l’a sans doute deviné, nous excluait.
 
Il fait beau. Très.
L’été a de ces attraits
Que même les pires ignominies dans lesquelles on s’empêtrait
Finissent par disparaître tout d’un trait.
 
Les merles et les quiscales
Bouffent tant de fruits des sureaux rouges
Que les feuilles des branches les plus basses de ces arbrisseaux
Témoignent des nombreuses éjections digestives des oiseaux.
 
Le plant de rhubarbe déplacé en fin de semaine dernière
Se porte bien.
De nouvelles pousses émergent
Du monde vivant mais sans lumière des racines du plant.
 
L’herbe est mouillée;
Les images de nos rêves de la dernière nuit, embrouillées;
De ses fleurs le rosier, dépouillé;
Ces pensées issues de nos misères du passé, écrabouillées.
 
 
Nadagami
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Bombe

23/7/2020

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​Ce qu’on a à dire?
Qu’on s’emploie à redire
Pour mieux arrondir
Des spontanéités à tiédir.
 
En somme
Mon bonhomme,
Voilà qu’on s’assomme
Pour tomber dans les pommes.
 
C’est le truc
D’un vieux duc
Qui porte la tuque
Que personne ne reluque.
 
Tout paraît être à l’envers
Et aussi aller de travers,
Sauf qu’ici s’avère
Primordial le coup du revers.
 
On a les lettres
Pour nous commettre,
Donc le nécessaire pour transmettre
Tout en évitant de nous compromettre.
 
Mais toujours dire
Sans médire
Et sans se contredire,
C'est vouloir interdire.
 
Pour cette raison, on s’efforce
De rester calme quand tout se corse.
On s’inspire alors du morse
Pour coder en vue d’une nouvelle amorce.
 
Il y a toutefois que le temps fuit,
Pareil à un fruit
Qui se détache sans bruit
Et qui, tiens donc, nous instruit :
 
Il tombe;
L’invisible surplombe;
L’innocence succombe;
Toujours il y aura des bombes.
 
 
Nadagami
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Découvrir

22/7/2020

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​Plus tard,
La pluie.
En ce moment,
Le soleil luit.
 
Portes ouvertes,
Vent absent.
Belle journée,
Bonheur incandescent.
 
Passent les voitures,
Camions,
Motocyclettes.
Tout en haut, les avions.
 
Village pareil aux autres,
Mais qui touche presqu’au ciel.
Du haut de Pain-Sec,
On est confronté à l’essentiel.
 
Comme partout ailleurs,
Il y a des irritants.
Pour qui est de la ville,
Il faut éviter d’être insistant.
 
Un village,
C’est un petit monde.
Si on n’y est pas né,
S’écoulent en retrait nos secondes.
 
Il n’empêche toutefois
Que les paysages sont fantastiques
Et qu’en de nombreux lieux
Les contentements deviennent extatiques.
 
Comme on y vit un peu à l’écart,
On s’intéresse davantage à ce qui nous entoure.
Tranquillement, on apprend les noms
Des fleurs, oiseaux et arbres des alentours.
 
Il y a tant à savoir,
Tant de choses à découvrir,
Comme tard hier soir cette mer d’étoiles
Face à laquelle on ne peut que s’ouvrir.
 
 
Nadagami
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