Tandis que fuit à la faveur de la nuit
La grisaille enveloppante et quelque peu glauque
D’une journée ennuagée.
Ici et ailleurs,
En ce moment,
On est convaincu d’être.
Des images en déversement filmique,
Récurrentes,
S’accrochent
À notre conscience.
On préférerait
Que la mécanique
Mnémonique,
De temps en temps,
S’enraye.
Mais on a beau les repousser,
Ces images récurrentes et obsessives,
Elles finissent toujours par revenir
Et s’imposer à notre conscience
Qui est alors submergée
Par le défilement de scènes du passé,
Aussi humiliantes que traumatisantes,
Qui nous paralysent autant qu’elles nous dépitent.
Moments affligeants de notre vie passée...
Qui, toutefois, à tout moment peuvent ressurgir
En dépit des efforts déployés
Pour les tenir à distance de notre conscience diurne.
Que de temps
Consacré
À la visualisation répétée
De ces misérables scènes du passé.
Ouin!
Tant d’efforts annihilés quand la confiance
fait défaut
Et que la volonté n'en a rien à crisser d'elle-même.
Nadagami