Un nu,
Sur fond de paysage
D’une blanche page
Alors que stagnent
Les montagnes
En pleine exhibition de leurs versants
Si renversants.
Dehors,
Le froid, qui tout juste mord,
S’entête à nous priver
De son arrivée.
En moi,
Sans émoi,
L’intérieur
D’une réalité extérieure.
Comment réussir à comprendre
Pour ainsi se déprendre
De ces images qu’on porte
Et qui, dans le passé, nous téléportent?
Je tape.
Relis mes mots qui me happent :
Coudonc!
Que suis-je donc?
Je papote,
Capote,
Brette
Et me répète.
En somme et pour tout dire,
Je n’ai rien à dire,
À l’exemple du silence
Qui s’exprime au moyen de l’absence.
Images trépassées,
Resassées.
Pendant ce temps, doigts en appui sur les touches
À multiplier les retouches.
Nadagami