Images du passé.
Agressions verbales.
Incompréhension.
Tout à coup,
Alors qu’on ne s’y attend pas,
Une répartie violente
Qui nous assomme.
Pourquoi?
On vient tout juste de sortir du lit.
Le soleil se faufile entre les branches des cerisiers sauvages.
La journée s’annonce très estivalement belle.
Sauf que tout à coup,
Alors que nos yeux scrutent et qu’on ne pense à quoi que ce soit,
Ces images ahurissantes d’un passé violent
Qui se faufilent jusqu’à notre conscience.
Pourquoi?
Tant de tricheries, de mensonges, de poignardages.
Hein!
Pourquoi ces violences verbales titillent-elles encore notre conscience?
Ombres,
Feuillages,
Brise,
Reflets.
Ce sont les mots qui nous sauvent,
Qui nous ont sauvé.
Les mots,
Les écrire.
Hier,
Il a plu.
Aujourd’hui,
Pas le choix,
Il faut tondre la p’louse.
Après,
La cour sera belle,
Comme si elle sortait de chez le coiffeur.
Nadagami