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Quatre cent neuf

31/7/2022

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​Souvenirs.
Images du passé.
Agressions verbales.
Incompréhension.
 
Tout à coup,
Alors qu’on ne s’y attend pas,
Une répartie violente
Qui nous assomme.
 
Pourquoi?
On vient tout juste de sortir du lit.
Le soleil se faufile entre les branches des cerisiers sauvages.
La journée s’annonce très estivalement belle.
 
Sauf que tout à coup,
Alors que nos yeux scrutent et qu’on ne pense à quoi que ce soit,
Ces images ahurissantes d’un passé violent
Qui se faufilent jusqu’à notre conscience.
 
Pourquoi?
Tant de tricheries, de mensonges, de poignardages.
Hein!
Pourquoi ces violences verbales titillent-elles encore notre conscience?
 
Ombres,
Feuillages,
Brise,
Reflets.
 
Ce sont les mots qui nous sauvent,
Qui nous ont sauvé.
Les mots,
Les écrire.
 
Hier,
Il a plu.
Aujourd’hui,
Pas le choix,
 
Il faut tondre la p’louse.
Après,
La cour sera belle,
Comme si elle sortait de chez le coiffeur.
 
 
Nadagami
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Quatre cent huit

30/7/2022

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​Il a plu
Au cours de la soirée d’hier.
Pluie qui nous a soulagé :
Il avait fait chaud durant la journée;
 
La terre, de toute évidence, était assoiffée;
Il y avait le jardin à arroser (qu'on n'a pas arrosé)
Ainsi que les fleurs (qu'on n'a pas arrosées non plus);
Et les feuilles du merisier avaient les traits tirés.
 
Eee... Les feuilles d’un arbre avaient les traits tirés?
Be oui!
On voyait bien que l’arbre souffrait d’un manque d’eau.
Je vous verrais passer une journée entière sous un soleil de plomb,
 
Hein,
Sans le moindre apport d’ombre exogène à celle auto-générée.
Mais bon,
C’est comme cela.
 
Les hémérocalles fleurissent.
Des geais bleus, toujours plus nombreux, picossent nos framboises.
Dommages collatéraux de cette manie qui consiste
À nourrir, à partir de mangeoires, les oiseaux.
 
Si au moins ces gens prenaient le temps d’observer
Les oiseaux que leurs mangeoires attirent dans leur cour.
Bin non!
On ne fait que se donner bonne conscience en les nourrissant.
 
Et soudain,
Les rongeurs d’apparaître,
D’aller çà et là, d’une cour à l’autre,
De se multiplier, de se faufiler dans les bâtiments.
 
Mais bon,
Il faut être vert,
Pro-vert,
Tsé vert, nouveau, pas très au courant, idéaliste, faisant semblant.
 
La brise,
Douce,
Soulève avec tendresse
Les multiples bras feuillus des arbres à feuilles caduques.
 
 
Nadagami
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Quatre cent sept

28/7/2022

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​Il est tôt.
On a à peine ouvert les yeux que déjà on voit nos doigts
Courir sur le clavier.
Drap et couverte prennent le bord.
 
Debout à côté du lit,
La routine de l’après-réveil nous emporte
Comme la lumière du jour chasse les craintes que suscite la nuit.
Après avoir aminci les lamelles des stores et préparer le café,
 
Les nouvelles à lire :
Que de redondance!
Il est moins tôt que tantôt.
Nos doigts courent maintenant pour de vrai sur les touches.
 
Depuis le lever, entre deux touches pressées et la lecture d’un article,
On a fait plein de choses.
Là, en ce moment, il y a le frigo, le vieux frigo très vieux qui dégèle.
Avant, les frigos, ils toffaient.
 
« Toffaient » du verbe toffer,
Et de l’anglais : tough.
Il est de moins en moins tôt.
On francoquébécise
 
Parce que,
Quand même,
On ne peut pas empêcher notre langue d’exsuder une réalité,
De laisser paraître cette vérité qui est la nôtre, la mienne.
 
On avance malgré tout.
Le soleil vient tout juste d’esquiver une masse nuageuse gênante.
Les feuilles des feuillus frémissent à peine.
Les épandages de fumier se poursuivent.
 
Il était une fois
Un homme
Qui vivait
À la campagne
 
Mais qui n’était pas de la campagne
Puisque natif de la ville,
Qui se savait petit-fils de cultivateur,
Qui se savait aussi petit-petit-petit-fils autochtone.
 
 
Nadagami
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Quatre cent six

27/7/2022

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​Dehors,
Dans le bleu du ciel
S’y projettent et y farfouillent des pensées
Bientôt soumises à un premier ponçage.
 
Poteaux électriques,
Toitures de maison,
Cimes d’arbre et enfin,
Bleuité céleste en appui sur ceux-ci.
 
Où se situe-on en ce monde sans frontières?
La vie est dure et le bonheur, si précaire.
On dénonce, tous les jours, les horreurs de la guerre
Bien que la vie soit une interminable bataille :
 
Jalousie,
Envie,
Poignardage,
Trahison;
 
Fuite,
Psychotrope,
Surconsommation,
Étourderie.
 
La vie :
Une succession d’images tirées d’une réalité matérielle
Qui, bien que hors de notre contrôle, toujours défilent
Et au milieu desquelles on joue du mieux possible le rôle qu’on y tient.
 
Souffle l’absence de vent;
Tombe l’absence de goutte de pluie;
S’immobilise l’absence de nuage dans la bleuité céleste :
Nous berne en s’arrachant de l’horizon l’astre de jour prestidigitateur.
 
Mais bon,
On continue,
Sans comprendre
Après avoir compris qu’à comprendre il n’y avait rien.
 
Geais bleus,
Tourterelles tristes,
Corneilles et autres oiseaux
Couvant les oeufs de leur propre survivance.
 
 
Nadagami
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Quatre cent cinq

26/7/2022

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​S’asseoir
Alors qu’il y a tant à faire à l’extérieur
Et que juillet s’enfuit.
S’asseoir
 
Et attendre
Tandis qu’on peine à supporter notre seule présence.
Comme est obsédant ce désir d’être ailleurs
Afin que se désintègrent nos tracas, nos craintes, nos obsessions.
 
En même temps, on aurait tout aussi envie d’oublier cette envie d’oubli.
Quoique confronté au passage du temps
Et face à l’image quelque peu décrépite que nous renvoient les miroirs,
Difficile il est de faire abstraction de toutes les années passées.
 
Et tout à coup,
De nous revoir plus jeune,
Nous sentant en ces années si démuni face au quotidien à venir
Et à ses incontournables prérogatives.
 
On a été un étudiant qui étudiait par obligation de faire des études.
Aujourd’hui, on se demande sur quelle planète on vivait alors.
La vie s’écoulait et nous
D’avoir la très forte impression de l’inutilité de notre existence.
 
Puis un jour, père, on a compris : écrire il nous faut.
Par contre, c’est pratiquement être assuré de crever pauvre
Et de crever parce que tellement pauvre
Que de répondre à l’appel de l’écriture.
 
On aurait plutôt souhaité que ce soit moins compliqué,
Moins terrifiant.
Et cette impression de plus en plus tenace
D’avoir tout dit
 
Et donc,
De n’avoir plus rien à écrire.
On fait quoi alors : on se cache?
Impossible!
 
Le soleil bombarde de sa lumière la toiture de la maison d’en face.
Nos paupières sont lourdes.
On n’a rien à dire.
Et pourtant, gériboire, nos doigts de continuer à enfoncer les touches.
 
 
Nadagami
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Quatre cent quatre

25/7/2022

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​Rien, et par conséquent, il n’y a
Que le vide, ou encore l’absence,
Qui importe :
Questionnons-nous!
 
Quelque part, un
Quêteux
Qui, face à ses craintes, souvent se perd :
Quémandeur on l’imagine,
 
Querelleur aussi par moments et
Quelques convictions toujours sur le grill des mises en doute.
Quétaines peut-être sont ses opinions, mais
Quérables au comptoir du temps écoulé où elles ont été présentées :
 
« Que valent nos
Quotidiens en regard de nos
Quolibets parfois si
Quelconques? »
 
Qualitativement :
Que les élans émotifs obligés
Qu’occasionne notre
Quête et
 
Qui, par la suite, demeurent en mémoire,
Quoi que puisse en penser tout un chacun,
Quadrillent une dimension immatérielle relevant de l’émotion et dont la
Quintessence se nourrit tout bonnement d’introspection.
 
Quoique,
Quand on
Quémande
Quelque chose, et donc toujours en y allant par l’intermédiaire de
 
Quelqu’un d’autre,
Qu’on
Qualifiera à juste titre ici de
Quidam, il ne faut pas se surprendre
 
 Qu’en retour la réponse à notre
Question puisse surgir alors
Qu’on s’y attend le moins :
Quêter du côté de l’insondable stimule la communication intuitive.
 
 
Nadagami
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Quatre cent trois

21/7/2022

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​Du sud, le vent;
De l’est, la lumière du jour levant;
De l’ouest, les nuages annonciateurs de pluie;
Du nord, la froideur de la ligne bleu métallique des Laurentides.
 
Et si,
Jusqu’ici,
Tout ceci
N’était que si
 
Bien que ce soit de là,
Juste là
En deçà,
Que tout découla?
 
Le vent
Souffle et se faufile
Entre les lettres.
L’arbre du mot écrit
 
S’arrache de terre.
Une intention obsessive l’anime :
Que la pointe extrême de sa cime atteigne les nuages.
Mais voilà que l’arbre découvre à la vue de chaque nouvelle pousse
 
Qu’il a le vertige,
Que son projet relève de la mégalomanie,
Qu’il s’étonne de sa part de tant de hardiesse,
Jusque-là insoupçonnée.
 
Mais bon...
En ce moment même ce matin,
Le chaud soleil
Ne frappe de sa lumière que son pied (celui de l’arbre).
 
En principe toutefois,
Tantôt il pleuvra sur ses feuilles (celles (encore) de l’arbre).
Tantôt aussi mais après,
La lumière directe du soleil s’évanouira
 
Alors qu’il tombera autant de gouttes de pluie
Que de rayons lumineux que projetait tôt ce matin l’astre de jour.
Il fait chaud, l’humidité se répand et nous colle à la peau.
Quant à l’égalité du nombre de rayons et de gouttes, c’est à vérifier.
 
 
Nadagami
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Quatre cent deux

20/7/2022

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​Transition (nouvelles) :
Réchauffement, pandémie, inflation.
Un aigle en plein vol exhibe l’envergure de ses ailes déployées
À travers les éclaircies de feuillages qui chahutent.
 
Voilà longtemps,
Très longtemps,
Alors qu’il s’était mis en tête de gravir
Le flanc montagneux qui se dressait derrière chez lui,
 
Un marcheur a découvert,
Une fois la ligne de faîte atteinte,
Que ce qu’il avait retenu de son excursion
Se présentait à lui en un temps passé subséquent au temps présent.
 
Moment à venir d’un instant présent cependant passé :
Futur non vécu périmé;
Conscience de la volatilité de temps interchangeables;
Projection en un espace temporel prédéterminé.
 
Le ciel,
Bleu,
Surplombe la vallée
Au sein de laquelle fuit vers l’est la rue dite Principale.
 
À cette voie de circulation s’agrippent les maisons qui la bornent :
Ils elles (les villageois/es) se sont tout d’abord établi/es ici,
De chaque côté de ce qui est devenu une route,
Pauvres, démuni/es, pratiquement laissé/es pour compte.
 
Aujourd’hui toutefois,
De ce temps passé dont le présent actuel correspondait alors au futur,
On peut affirmer que d’aucuns en sont sortis enrichis
Alors que d’autres, toujours travailleurs, s’enrichissent encore.
 
Les flancs montagneux, qui s’élèvent au sud,
Sont remarquables
Sans pour autant relevés d’un épanchement géologique paysagesque.
L’hiver toutefois,
 
Enneigés,
Ils sont tout simplement hallucinants d’effusion de lumière aveuglante
Surtout lors d’un coucher de soleil après une forte bordée de neige.
(... ce matin, c’est comme si le village désirait que je parle de lui.)
 
 
Nadagami
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Quatre cent un

19/7/2022

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​C’est juste que,
À un moment donné quelconque,
Tout s’embrouille
Et le temps, qui s’étire, de devenir langueur pathétique.
 
Esprit tourmenté :
Parce qu’il nous arrive d’accorder la priorité à la fuite,
À l’égarement volontaire,
À la superficialité de craintes obsessives injustifiées.
 
Il a neigé ;
Il a plu :
Tombent du ciel les précipitations
Qui finiront bien par se précipiter pour y retourner.
 
On cherche à se convaincre qu’on devrait garder le silence,
Se tenir loin du clavier,
Négliger le talent qui sommeille en nous,
Avec comme conséquence d’entretenir un état dépressif latent.
 
Le soleil,
Que les dernières prévisions condamnaient
À se claquemurer derrière le couvert nuageux,
Se répand dans la cour.
 
Tout est vivant.
Même la mort.
Bousculade cérébrale alors que nos bras sont en position d’écriture.
On rêve malgré tout de fuite.
 
Viréo mélodieux en plein délire de chant.
Quelques agitations des feuillages.
Volonté défaillante.
Taper des mots...
 
Relire :
Canoter pour redescendre une fois de plus la rivière;
Devant, tout à coup, un écueil à éviter :
Un mot, un bout de ligne ou une phrase entière à reprendre.
 
Il nous faut respirer, écrire.
Volage peut, toutefois et tout à coup, se révéler être notre volonté.
Bruissement des feuillages et claquement d’une porte.
Et de nous entendre dire : « Invisible il faut être pour mieux voir. »
 
 
Nadagami
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Quatre cent

14/7/2022

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​Lessive : première brassée.
De la pluie était prévue,
Mais brillances de l’astre de jour de chasser la grisaille.
Le pourquoi de la vie nous tourmente.
 
Passe le temps,
Invisible,
Qui use
Tant.
 
Pourquoi élire
Suite à un délire
De dires
Pour ne rien dire?
 
Les mots
Servent de support à la conceptualisation,
Tout d’abord naïve,
De l’invisible émotif.
 
Un jour,
Voilà longtemps toutefois
Et peut-être malgré tout y assistions-nous,
Le soleil s’est levé pour la première fois.
 
Par la suite,
Il s’est fait une compagne : la lune.
De leur union, un petit une petite est né/e :
La terre.
 
Quant aux étoiles,
Elles ont tout d’abord représenté le nombre de jours
Que les membres de cette famille croyaient pouvoir vivre ensemble.
Il en fut ainsi jusqu'à ce qu'une étoile en vienne à s'éteindre.
 
Dès lors,
Le soleil a su que ses jours étaient comptés
Et que le nombre d’étoiles aperçues n'était, en fait, qu'un nombre.
Depuis, il attend sans trop y penser bien que parfois...
 
Dehors,
En ce moment,
Il y fait le temps qu’il fait dehors.
Lessive : deuxième brassée.
 
 
Nadagami
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