Le bruissement tambouriné
Que génère
L’éclatement des gouttes au contact du sol.
Au-dessus,
Les feuilles des érables
Pendent
Inertes.
Sous celles-ci
S’échappe,
Depuis la bordure du toit en pente des remises,
L’eau de pluie.
Indéfinies,
Presque imperceptibles,
Générées par une lumière de jour tamisée,
Les ombres
Croupissent
Tout en étant contenues
Sous les branches des arbres
Et le feuillage des plantes.
De la rue
Monte le roulis mouillé
Des pneus
Sur l’asphalte détrempé.
Continuent de tomber les gouttes,
Que libère une masse nuageuse
Informe et basse,
Qui dessinent
Durant leur chute
Une multitude de lignes droites parallèles desquelles s’échappe,
Une fois le sol en pente atteint,
Une eau en fuite.
Il pleut encore.
Le sol mouillé reluit.
On ne peinturera pas aujourd’hui.
On promènera plutôt la balayeuse dans la maison.
nadagami