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Dérive

30/4/2020

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​Vous avez dit :
D’une essence?
Non! J’ai dit :
D’une naissance
 
Puisque l’essence,
En somme,
D’une naissance
Est une somme
 
Qui assomme
Mais dont on se relève
Puisqu’elle nous somme
De préparer la relève.
 
---
 
Il pleut.
Il vente.
Temps nébuleux,
Pensées qui s’éventent.
 
En temps de crise,
La vérité éclate.
Ici, aucune méprise :
Ma langue, on l’écarte.
 
On l’avait vu.
Ça fait un bail.
C’était prévu.
Pour d’aucuns, c’est un détail.
 
Voilà,
On oublie ma parlure.
Vois là
Comme ils font dur.
 
Je me l’étais dit,
Il y a plusieurs années,
Qu’en temps maudit
Ma langue serait malmenée.
 
Ses mots, on les souffle :
Elle devient mon adresse;
Ses mots, on les camoufle :
Elle devient ma tristesse.
 
La pluie a presque cessé.
Le vent se maintient.
Ma langue est bardassée.
Mais toujours je la soutiens.
 
---
 
En raison de ces décisions qui m’émeuvent
Et qui me font craindre une dérive,
Ce matin je pense à mon fleuve
Qui coule là où se rapprochent ses rives,
 
Comme ma langue qui coulent
Entre deux genres définis
À partir desquels tout s’écoule
Pour devenir multitude infinie.
 
 
Nadagami
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Au bout du nez

29/4/2020

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​Par le rang Taché, direction est :
Tout d’abord, Saint-Philémon;
Ensuite, Saint-Paul-de-Montminy;
Finalement, Saint-Fabien-de-Panet.
 
Trois villages empreints de sainteté chrétienne,
Issus d’un élan de colonisation
À peine centenaire,
Confrontés aujourd’hui à l’irrévérencieuse dévitalisation.
 
Malgré tout, ce matin, il nous faut aller à Saint-Fabien.
Alors que la route fuit sous la voiture,
Sur notre gauche,
Au loin,
 
Les Laurentides,
Belles et pures
Comme si d’elles s’échappait
Un suintement vaporeux de pureté.
 
L’économie tourne au ralenti.
S’étirent les routes désertées.
On nous donne presque l’essence.
À la porte des épiceries, on fait la file.
 
On peut maugréer, mais à quoi bon?
On suit les consignes.
Au loin,
Du haut de la 283,
 
De là aussi,
D’est en ouest,
S’étirent tellement belles les Laurentides
À la fois colorées, anguleuses, crevassées.
 
Ici de chaque côté de la route,
La forêt,
Surtout,
Et quelques champs.
 
Aussi,
Des érablières.
On aurait dû, au départ, écouter davantage la forêt
Plutôt que de lui imposer l’agriculture.
 
Terres de roches,
De vent,
De neige.
Mais bon, on a fait avec les connaissances du temps.
 
Quatre-vingt-cinq pour cent de la population canadienne française
Dépendaient voilà environ cent cinquante ans directement
Du travail agricole.
Aussi bien dire que sans agriculture, point de salut.
 
C’était hier.
C’était mieux, pire qu’aujourd’hui?
Est-ce que je sais?
Je suis fils d’un père fils d’un père cultivateur.
 
Là-bas, au loin, les Laurentides,
Là-bas, au loin, la précision des détails.
Là-bas, au loin, la pureté des couleurs.
Là-bas, au loin, une ligne d’horizon franche.
 
Monde de consommation et de maillage des populations
Qui nous pousse la covid.
Hier, d'ici, les gens émigraient aux États-Unis.
Plus tard a éclaté la Grande guerre.
 
Ensuite, la grippe espagnole.
Une autre grande guerre a suivi après le Crash.
On a marché sur la lune.
Le Canadien a gagné un méchant paquet de coupes Stanley.
 
Le Québec a failli devenir un pays.
La population a vieilli.
Ont surgi les ordis et les cellulaires.
Lundi de la semaine passée après m’être levé,
 
J’ai mal forcé.
Mon dos!!!
Ce matin, Saint-Fabien-de-Panet.
Toujours on ignore ce qui nous pend au bout du nez.
 
 
Nadagami
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Méfiance

28/4/2020

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​Il était une fois
Alors qu’un nombre incommensurable
De fois
Était.
 
Un peu à l’image de toutes ces gouttes,
De tous ces flocons qui,
Selon les saisons,
S’abattent sur la surface de la terre.
 
Combien de gouttes?
Combien de flocons?
Combien de jours reste-il?
Combien de nuits passées avant aujourd’hui?
 
Il était une fois
Qui toujours sera
Tout en étant incalculable
Le nombre de fois à être et qui ont été.
 
---
 
La chaleur et la lumière printanières
S’enfargent sur les cimes montagneuses des alentours
Pour ensuite se répandre, sans retenue,
Sur les pentes du vallon
 
 Qui s’étire de part et d’autre de la rivière des Orignaux
Dans laquelle se jettent
Les eaux froides, parfois tumultueuses,
Du ruisseau Belles Amours
 
Dont les rives ont dû être au moins une fois,
En fait sans doute plusieurs fois,
Le lieu de rencontres où ils et elles se sont rendus chaque fois
Dans l’espoir de mots d’amour répétés on ne sait trop combien de fois.
 
---
 
C’est terminé.
Ma carrière de chauffeur d’autobus scolaire
Prendra fin
Lors du dernier jour de l'année scolaire en cours.
 
La covid
M’évide
De ma confiance
Et aussi m’envahit de désespérance.
 
C’est l’âge.
On vieillit.
On décroche
De peur que tout s’effiloche.
 
 
Nadagami
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Le fruit

27/4/2020

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​Ovide,
C’est le vide.
J’ai beau cherché,
Je ne réussis qu’à me bêcher.
 
Je tape et efface.
De mes mots ne persiste aucune trace.
Quel malheur
Après tant d’heures!
 
Comme hier, tout n’est qu’ambivalence.
C’est quoi cette indigence?
Je veux juste taper.
Sauf que mes efforts sont sapés.
 
Je poursuis
Avec le peu qui s’ensuit.
Je ne peux faire marche arrière.
Droit devant est la clairière.
 
Mais elle m’inquiète,
De mots cette disette.
Il y a que c’est moi
Et l'emprise de mon surmoi.
 
Comme si j’avais le choix.
Je dois faire avec ce qui m’échoit.
Et de me revoir,
Empli de désespoir,
 
Cherchant un bout de papier
Sur lequel m’épancher.
Ma réalité m’inquiète,
Mais ma destinée empiète.
 
L’après-midi achève.
Voilà qu’enfin je me relève.
Que de mots supprimés
Pour si peu d’idées exprimées.
 
J’ai accepté de dire,
Mais sans pour autant choisir
Puisque près d’un arbre un jour je suis tombé.
J’ai résisté, mais au bon goût du fruit j’ai succombé.
 
 
Nadagami
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Qui est Gaston?

26/4/2020

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​Tandis que le soleil
De sa présence matinale veille
Et que les ombres
Des branches dénudées d’un érable sombrent
 
Sur la surface ondulée
D’une toiture de tôle galvanisée,
S’épanche dans toutes les directions
Le ciel
 
D’un bleu matin
Qui m’atteint
Drette où
J’en viens à voir le ciel d’un même bleu partout.
 
De son côté le frigo,
Comme il lui arrive souvent peu importe la saison,
Se refroidit
Les entrailles.
 
Dehors il fait très beau.
Le printemps débarque.
La chaleur se soude à la saison printanière.
La cour arrière même s’il est encore tôt
 
Déjà cherche à se débarrasser
De la neige qui,
Tout l’hiver,
L’a protégée des grands froids.
 
Au sol, en plein vol, dans les ramées effeuillées des arbres :
Des quiscales.
La neige
Fond.
 
Quant à Gaston,
Oui, Gaston,
Ces pantalons
Sont trop longs.
 
Mais qui est Gaston?
C’est l’homme au veston
Qui l’hiver porte des pantalons
Beaucoup trop longs
 
Et l’été,
Des pantalons beaucoup trop courts.
Mais bon,
C’est Gaston.
 
Le village est tranquille.
Il est pourtant huit heures quarante-cinq.
Peut-être bien
Parce que les gens ont le coco vide.
 
Trop de télé,
Trop d’images filmiques
Qui nous défilent encore dans le cortex
Comme celles qu’hier soir Gaston a trop longtemps visionnées.
 
 
Nadagami
Photo
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Pour que débute la fin

25/4/2020

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​Cinq minutes,
Pas plus.
Finir
Avant de commencer.
 
Parce que,
Quand même,
Ce serait bien de le savoir
Avant la fin.
 
Quoi?
Le début.
Quel début?
D’où tout est parti.
 
D'un autre côté, peut-être serait-il plus facile
De voir les deux en même temps :
Voilà le début qui succède
À la fin qui le précède.
 
Le soleil baissant brille dans un ciel dégagé.
Tantôt, on a vu une moto.
Aujourd’hui, dans les cabanes à sucre, on fait bouillir.
De longs bancs de neige couvrent encore le sol en maints endroits.
 
C’est le début du printemps,
La fin de l’hiver.
Tantôt, ce sera le début de la soirée,
Et la fin de l’après-midi.
 
C’est le début
Ou la fin?
Ou le début et la fin?
Alors que j’écris, en ce moment même, il n’y a :
 
Ni début,
Ni fin.
Mais il y a en a eu un,
Et il y en aura une.
 
Une légère brise,
Des ombres de fin d’après-midi que l'hiver noyait dans la noirceur,
Des étendues de foin jauni d’une saison passée.
Tôt ce matin, dans le ciel, trois urubus.
 
 
Nadagami
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Il arrive qu'il m'arrive

24/4/2020

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​Ciel tout bleu,
Vent absent,
Froid présent
Sans être mordant.
 
Toujours il me faut déterminer un point de départ.
Où suis-je?
Dernier jour de la semaine de travail
Pour qui travaille du lundi au vendredi.
 
Je me sens seul
Et le suis.
Passe le temps.
Quelques touches enfoncées
 
Pour oublier
L’oubli qui refuse
De se détacher
De lui-même.
 
Passe le temps.
Il arrive
Parfois souvent,
Parfois moins souvent
 
Et même très peu souvent parfois
Qu’il arrive,
D’où on l’ignore,
Bien qu’il arrive quand même.
 
Pour cette raison, il arrive
Qu’il m’arrive,
Sur le bord de ma rive,
Que je dérive.
 
On est nombreux à être venus de là-bas,
Des terres de l’autre côté
De l’Atlantique.
Mais en ce qui me concerne,
 
Il y a également une partie de moi,
Plus vieille quant au nombre d’années
Passées de ce côté-ci de l’Atlantique,
Qui vient plutôt de l’ouest.
 
Dehors,
Il fait très beau,
Et chaud
Au point de penser retirer mon manteau.
 
Mais en avril,
Ne te découvre pas d’un fil.
Quant au confinement :
Chus tanné.
 
Mais on ne peut se rebeller.
Alors,
Que fait-on?
On suit le mot d’ordre.
 
Il fait vraiment beau.
M’en vais dehors
Même si j’ai très mal à ma jambe droite.
(Ouais bin, la patte a vraiment mal!)
 
 
Nadagami
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Le chaud le froid

23/4/2020

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​Après la neige d’hier
Une fois de plus échappée d’un couvert nuageux
Qui enveloppait le village tout entier,
Un ciel qui n’est que bleuité ce matin.
 
Par contre,
Accompagne ce ciel dégagé
Un froid
Qui nous ramène en février.
 
On commence à avoir hâte
Que le printemps
Et sa chaleur
Débarquent.
 
Oui! Oui!
L’hiver est aussi une saison très plaisante.
Il y a cependant que la saison froide tire du jus
Et que, à moment donné, il nous faut recharger les batteries.
 
Parce que, quand même,
Grâce au frette,
Jamais ne nous achalent les petites mautadites mouches noires
Comme parfois elles en sont capables par une superbe soirée d’été.
 
De toute façon, ce serait bin le boutte du boutte
Que d’avoir à supporter
Un essaim de petites mouches noires
Pendant une séance de pelletage de neige de deux heures.
 
Il y a aussi à retenir,
De ces plaisirs propres à l’hiver,
Celui de voir tomber tout doucement la neige
Et de découvrir au matin un monde de luminosités étincelantes,
 
Ou celui de redevenir l’enfant qui découvre tout d’abord
La magie de la boule de neige devenant bonhomme de neige
Et quelques années plus tard,
Le plaisir que procure la construction
 
De forts et de tunnels dans les hauts bancs de neige
Qui succèdent au passage d’une tempête.
Et à ces plaisirs s’ajoute celui récurrent
Du retour de la chaleur
 
Après avoir été confronté à un quotidien froid et même frette
Depuis la renaissance des paysages enneigés
De l’automne précédent.
Mais bon,
 
Ils sont tout de même nombreux à préférer
L’absence de neige, la mer et le sable chaud.
En somme pour d’aucuns,
Il faut être un peu zinzin pour aimer vivre l’hiver.
 
Il n’empêche qu’il est tout de même étrange de voir
Les gens s’enfermer dans leur maison l’été
Pour profiter de la fraîcheur
Que leur procure leur système d’air climatisé
 
Et une fois l’hiver revenu,
Foutre le camp dans le sud pour profiter de la chaleur.
Il fait chaud, on recherche le froid,
Il fait froid, on recherche le chaud.
 
Le ciel est toujours dégagé.
La lumière pénètre par la fenêtre de côté de la cuisine.
Des plaques de neige et de glace se détachent de la toiture.
Toute la journée il aura fait en deçà de zéro.
 
 
Nadagami
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Taper quelques mots

22/4/2020

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​Il neige.
Encore.
Et la charrue qui va,
Et la charrue qui vient.
 
Dans les brancards je rue
Quand j’entends la charrue
Descendre et remonter la rue
En cette journée de froid si cru.
 
Mon dos.
Et seul.
Dire que des gens que je côtoyais tous les jours
Ne m’ont jamais cru.
 
Seul à la maison et mis à pied,
Voilà que je me tape un mal de dos,
Gracieuseté d’un étirement ligamentaire permanent,
Qui m’empêche de sortir de la maison,
 
Qui m’oblige à demeurer dans la cuisine,
En robe de chambre,
Me déplaçant difficilement de la table à l’évier,
De l’évier au frigo et du frigo à la table.
 
Cochonnerie!
Des mots.
Je tape
Même si je me sens impatient et très irritable.
 
On se tanne par contre d’avoir le nez collé
Sur un écran d’ordi.
Écrire.
Mais quoi?
 
Lire les dernières nouvelles...
Peut-on faire autre chose?
Je me sens si inutile.
Dénigrement.
 
Voilà,
On passe à autre chose.
Le plus difficile
Sera de me relire.
 
Tombe la neige,
Passe la charrue.
On n’est jamais content.
Mais il n’en demeure pas moins que chialer
 
Se révèle être depuis longtemps un sport palpitant.
Et je me revois
Critiquant mes anciens patrons.
Images récurrentes d’un passé dont je peine à me libérer.
 
Il neige,
Il a neigé.
Que de temps passé
À taper,
 
Mais à taper
Pour ne rien écrire.
Non,
Ce n’est pas tout à fait cela.
 
Poète je refuse d’être.
Me voilà arrêté les mains étendues au-dessus du clavier.
Il a neigé.
Le printemps est hivernal.
 
Que dire?
Quoi dire?
Comment dire?
Quand dire?
 
Et de ressentir la présence de cet ancien collègue de travail.
Une fois de plus, une fois de trop.
Je ne parviens pas à l’oublier.
On dirait qu’il est dans la maison.
 
Quoi dire?
Quoi faire?
Je me le, je te le et je le lui
Demande.
 
Et de continuer à taper,
Des mots, pas des gens.
Le temps passe.
Les secondes s’égrènent en tombant sur la table
 
De la rectitude de l’heure exacte.
Qu’ai-je à dire?
Rien.
Mais je tape pour dire.
 
Encore quelques lettres tapées,
Encore quelques mots écrits.
Vais-je
Ou viens-je?
 
Je l’ignore,
Car le savoir que j’ai à acquérir
Est celui qui me permettra de savoir
Ce qu’est l’ignorance dans toute sa magnificence.
 
Et de continuer à taper,
À enfoncer les touches,
À regarder les mots apparaître
À l’écran,
 
Sans me soucier de mes soucis.
Quoi écrire?
La neige a cessé,
Mais au sol est demeurée.
 
Pendant ce temps,
Alors que le temps était pendant,
Mais cependant
Dépendant en même temps d’un autre temps,
 
Voilà que je croyais ne pas être en mesure d’écrire,
Convaincu que j’étais de n’avoir rien à dire
Autre que des mots
Que plus tard j’effacerais.
 
Je suis fatigué.
Mes paupières sont lourdes.
Mon dos me fait souffrir.
Mes doigts cherchent à s’éloigner du clavier.
 
 
Nadagami
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Le vent des collines

21/4/2020

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​Chaque journée
Qui passe
Toujours demeure
La une, jamais la même, d’un journal
 
Qui tous les jours
S’écrit
Sans coupure
Avec hier et demain.

---
 
Souffle le vent
Depuis les sommets arrondis
Qui au sud
Surplombent le village.
 
Et on croit avoir découvert
La motivation qui expliquerait
Le choix de l’appellation
Buckland.
 
On dirait
Que c’est le vent
Venu des collines sainronnanes
Qui nous a ouvert l’esprit.
 
Terres à vendre
Libérées de toute redevance
Accolées qu’elles sont
À la limite sud de la seigneurie de Saint-Michel
 
Où résidaient de vilains Canadiens,
Si nombreux,
Trop nombreux,
Dont on avait brûlé les maisons,
 
Détruit les récoltes,
Volé le bétail,
Lors de la Conquête
Sans que nécessité il y eut.
 
Terres destinées
À des gens venus de la terre de l’ire
Pour nous noyer
Dans plus grand que ce que nous étions.
 
J’ai dit non.
Qu’importe!
J’aime ma langue,
Ce que je suis.
 
À mon peuple il en a fallu du courage,
De l’abnégation,
De la volonté
Pour conquérir les hauts lieux de la Côte-du-Sud.
 
 
Nadagami
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