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Trois cent soixante-dix-huit

29/4/2022

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​Depuis tôt hier matin souffle du nord le vent.
Et aujourd’hui, au lever,
La neige
Qui s’est remise à tomber.
 
Bourgeonnent quand même
Les feuillus
Et les plaques de neige restantes au sol
De profiter d’un dernier sursis.
 
Les sucres achèvent.
La saison a été bonne.
Mais nul doute que les sucriers auront quelques bonnes raisons
Pour inévitablement chialer une fois le feu éteint pour de bon.
 
Bien que dehors il gèle presque,
Nous,
Assis au chaud dans la maison,
On se voit plutôt dehors.
 
Il en est ainsi
Parce que dehors
Il y a du boulot
Qui nous attend
 
Et aussi que dehors,
Dans la cour arrière,
On se sent bien.
Mais il nous faut écrire.
 
Souffle le vent;
Agitées sont les branches des arbres;
Se posent ici et là sur la pelouse jaunie les oiseaux;
Tournoient sur le sol les feuilles desséchées entraînées par le vent.
 
Là-bas, la guerre;
Là-bas, une recrudescence des cas de covid;
Là-bas, des journées de chaleur extrême à venir;
Ici, des convois de véhicules motorisés en guise de protestation.
 
Avant,
On se regroupait parce qu’on rêvait d’un pays à nous.
Aujourd’hui, notre rêve à tout jamais sans doute abandonné,
Des gens se regroupent pour peut-être se donner bonne conscience.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-dix-sept

28/4/2022

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​Dehors souffle la brise.
Nos doigts, en appui sur les touches, sont silencieux.
Les voilà qui tout à coup se réveillent.
On est dans la cour arrière
 
Alors qu’une voiture,
Grise,
Datant de quelques années,
Munie d’un aileron fixé sur le coffre arrière,
 
Se déplace sur la voie publique.
Ouin!
Une petite auto grise
Pétaradant comme si elle s’engageait sur une piste de Formule 1.
 
On suit des yeux l’auto qui s’éloigne.
Elle tourne le coin de la rue
Et devient alors invisible,
Sauf que nos oreilles parviennent à suivre son déplacement.
 
L'auto s’immobilise.
D'où on est, il nous est impossible de voir la scène.
Mais comme le bruit du moteur émane toujours du même point
Et que c’est sans doute un de ces vrais de vrais

Qui laissent tourner le moteur de leur auto
Lorsqu’elle est stationnée,
 On en déduit donc que le conducteur en est descendu
Pour ensuite franchir la porte de l'épicerie.

 Continue donc de ronronner le véhicule.
Après quelques minutes,
Succession de rugissements mécaniques du petit char gris.
Le chauffeur est donc remonté à bord de sa voiture.
 
Il embraye... Enfin!
Il appuie sur l’accélérateur,
Tourne le coin de la rue,
Appuie une fois de plus sur l’accélérateur.
 
Et le véhicule de gronder, et surtout gronder, jusqu’à la manufacture
Où le conducteur s’en retourne pour y travailler.
En tout cas, que de bruit, que de vrombissement, que de tapage
Pour une randonné de moins d’un demi-kilomètre.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-seize

27/4/2022

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​Tombe la pluie
Sous un ciel gris.
Et nous
Après qu’elle se soit arrachée des nuages,
 
On l’observe,
L’écoute,
La regarde devenue filet d’eau coulant sur le sol détrempé,
La salue.
 
Salue???
Ouin!
La pluie, c’est bien.
Alors, on prend le temps de l’observer, de l’apprécier, d’y penser.
 
Il en faut.
Sauf qu’en ce moment même on préférerait être dehors
Plutôt qu’en-dedans.
On ravale.
 
Il n’empêche que, en ce qui a trait à la pluie, lorsqu’il en manque,
On braille.
Et quand il en tombe trop,
On chiale.
 
Jamais content on n’est.
C’est peut-être dans nos gènes :
Jamais content, on naît.
Ouin...
 
Ce n’était qu’une petite vite, mais aussi une petite platte facile.
Avec deux « t » platte.
Eee...
Un peu plus et on effaçait tout.
 
Mais on s’est ravisé.
Pourquoi tout effacé?
Parce que soudain
Nos mots ne nous raccrochaient plus à quoi que ce soit.
 
Toujours la pluie...
Non! En fait, il bruine.
Et voilà que le temps d’un clignement des yeux
On se voit sur un bateau traversant une mer brumeuse.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-quinze

26/4/2022

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Il est dix-huit heures et jusqu’à cette première ligne tapée à la hâte,
Je n’avais encore rien écrit aujourd’hui.
Sans surprise, je déprime.
C’est toujours ce qui survient quand je me tiens loin du clavier.
 
Mais écrire, parfois...
J’ai l’impression d’entendre l’écho de mes mots.
Il y a aussi l’âge qui toujours progresse
Et le poids des années qui tend à générer une force d’inertie.
 
S’imaginer être bête sauvage qui se sait traquée :
Passe le temps
Qui nous pourchasse
Et d’en user sans retenue pour atteindre le but recherché.
 
Mais bon, je me sais contraint de taper,
D’enfoncer des touches,
De fixer du regard les mots qui naissent à l’écran,
De combattre l’irrésoluble paradoxe
 
Qui affecte celui ou celle qui, pour survivre,
S’engage dans une interminable et obligée poursuite
Qui toutefois aboutira inexorablement à la mort de la bête chassée
Qui se révèle être le traqueur/la traqueuse.
 
C’est comme si on y allait de cette incantation :
Ô terres que je cultive,
Faites en sorte
Que je ne récolte rien à la fin de l’été.
 
C’est ce que je ressens.
Écrire par obligation,
Par nécessité
Sans pour autant rêver à la cueillette du fruit du labeur engagé.
 
Aujourd’hui après toutes ces heures consacrées à me lire et relire,
Je déprime.
Aujourd’hui,
Je balancerais mon portable à travers l’une des fenêtres de la cuisine.
 
Mais je dois écrire
Surtout que dans le cas contraire :
Je déprimerai davantage
Puisque cette dépréciation de soi a comme seul remède le mot tapé.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-quatorze

23/4/2022

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​On préférerait être dehors
Plutôt qu’en-dedans assis face à l’écran de notre portable.
Dehors,
Le temps est magnifique.
 
Phase hivernale du printemps alors que fond encore la neige au sol
Et à laquelle succédera la phase estivale printanière précédant l’été.
Il fait tellement beau dehors
Qu’on se re-re-redemande ce qu’on fait assis en-dedans
 
Plutôt que d’être à l’extérieur.
Mais bon,
On veut taper quelques mots
Avant de ressortir.
 
Il en est ainsi parce que, en nous levant ce matin,
On s’est dit :
« On devrait tout d’abord commencer la journée
Par un jet de mots spontanés tapés à l’écran. »
 
Sauf que, une fois levé, on a passé beaucoup trop de temps
À lire des nouvelles sur différents sites d’informations.
C’est plus simple ainsi : lire les autres plutôt que soi-même.
Et on est sorti avant de revenir pour nous rasseoir devant à l’écran.
 
Oups! On s’est arrêté.
On n’aurait pas dû.
On reprend.
C’est reparti.
 
Voilà qu’on tape
Sans réfléchir,
Pour mieux échapper les mots
Comme des grains de sable qui nous glissent entre les doigts.
 
Oups!
Sous l’emprise de l’endormitoire on était :
Notre corps tout à coup d’être incapable
De repousser les appels subreptices du sommeil.
 
On se replace pour écrire... Eee... Encore!
Sauf que cette fois-ci on s’est assoupi
Après avoir cogné des clous.
On s’en retourne dehors.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-treize

22/4/2022

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​Température extérieure instable
Alors que se succèdent
Les périodes d’ensoleillement et d’ennuagement
Entremêlées qu’elles sont de forts vents et de soudaines accalmies.
 
Décès annoncé aujourd’hui du joueur de hockey vedette Guy Lafleur,
Personnalité publique sportive qui a marqué notre adolescence
Même si notre parcours d’hockeyeur sur glace
Ne s’est limité qu’à une seule et unique saison.
 
On a toujours préféré le soccer au hockey.
Par contre, ici, au Québec, au Canada,
Le sport national d’hiver c’est :
Le hockey
 
(Et la crosse, celui de l’été),
Bien que de hockey,
Même en été,
Dans les médias, il en est toujours et outrageusement question.
 
Donc Guy est mort,
Guy que tout le monde connaît,
Lui qui a porté le flambeau sportif de la francophonie québécoise
Après Jean Béliveau et Maurice Richard.
 
Depuis la fin de sa carrière d’hockeyeur professionnel,
Bien des choses ont changé au Québec.
Le hockey n’y est plus aussi dominant qu’il l’a été par le passé.
D’autres sports ont maintenant la cote auprès de la population.
 
Ainsi va la vie.
Dehors, en ce moment, nuages gris et percées de soleil
Se succèdent
Alors que le plafond nuageux se déplace allègrement vers l’est.
 
Tantôt on retournera dehors.
Et sans doute qu’à un moment donné quelconque on repensera à Guy
Alors qu’on le revoit déployant son foudroyant lancer frappé
Depuis le cercle des mises en jeu.
 
C’était hier.
Aujourd’hui, le vedettariat sportif ne se limite plus qu’au hockey.
Quant à Guy Lafleur, dans le sillage de la Révolution tranquille, il a,
À sa façon, favorisé l’élan vers l’avant de la francophonie québécoise.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-douze

21/4/2022

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​Ce matin,
Dans la cour arrière,
Deux pics flamboyants,
Des merles d’Amérique au ventre rouge brique explosif,
 
Des corneilles et leurs croassements,
Des quiscales nombreux dans le branchage effeuillé d’érables matures,
Des dizaines de juncos picorant dans la montée des autos
Et des mésanges à tête noire toujours sur le deux-cent-vingt.
 
Dans la cour aussi,
Du soleil,
Du vent,
Et les bruits cacophoniques mais habituels des alentours.
 
On a coupé en menus morceaux des branches,
Taillé des bouquets de sureau,
Ramassé des branches éparpillées sur le sol,
Râclé le terrain où étaient tombées
 
Les petites branches des arbres fruitiers
Taillés au cours de l’hiver.
À maints endroits,
La neige, encore...
 
En fait,
Ce sont plutôt des restants de banc ou de lame de neige
Qui fondent, s’évanouissent,
Mais jamais assez vite.
 
D’avoir repris les travaux sur le terrain
Nous rend joyeux.
On avait hâte.
Oui, au cours du dernier hiver,
 
On a apprécié les marches dans la cour arrière
Alors qu’on y suivait les sentiers de neige tapée.
Mais en l’absence de chaleur, tout est si inanimé, paralysé :
À l’exception du pelletage qui semble se nourrir de lui-même...
 
Quant à la neige qui maintenant tout partout fond,
Elle reviendra.
Il nous faudra alors reprendre le pelletage à partir à zéro et ce,
Au contraire du printemps puisqu’on reprend où tout s’était arrêté.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante et onze

20/4/2022

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​C’est juste qu’on avait été tenu à l’écart et par conséquent,
Qu’il n’existe aucune autre raison justifiant notre air frondeur.
Mais dès qu’on a été mis au courant,
Dès qu’on nous a expliqué clairement la cause de cet esclandre,
 
Alors là,
Comme par enchantement
Et ce ne fut pas une traînerie,
Tout a changé et on a cessé de vous en vouloir.
 
Sauf que jusque-là,
On était dans l’expectative.
Comprenez-nous bien :
« Rien n’est plus angoissant que d’être tenu dans l’ignorance. »
 
Pour cette raison, on ne discernait pas le vrai du faux.
Donc, il est arrivé ce qui devait arriver.
Autrement dit,
On s’est posé beaucoup trop de questions plutôt que d’agir.
 
C’est pour cette raison que,
En vous apercevant,
On vous a tout de suite révélé
Ce que maintenant vous savez.
 
Sauf que cette révélation vous a démonté,
Vous qui étiez convaincu de notre supposée malhonnêteté.
Mais non,
Jamais on ne vous a menti.
 
Jamais!
Et pour cette raison,
Nous revoilà devant vous,
Impatient de découvrir enfin votre point de vue sur l’affaire.
 
Mais... Mais... C’est quoi ce non de la tête?
Vous êtes sérieux?
Voyons donc!
Depuis le temps qu’on attend.
 
Vous n’avez rien à dire, aucune explication à nous fournir?
Absolument rien?
C’est le boutte d’la marde!
Avoir su, la trappe on se serait fermée et le dos on vous aurait tourné.

 
Nadagami
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Trois cent soixante-dix

19/4/2022

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​Le vent,
Fort et ponctué de rafales sifflantes,
Oblige à toutes sortes de contorsions
Les branches des arbres
 
Sans arrêt ballotées depuis tôt ce matin.
En même temps,
Tintent sur les vitres
De petits débris de branches brisées qui sont charriés
 
Avec les feuilles jaunies libérées du couvert de neige en partie fondu.
Bien qu’il mouillasse,
Le rayonnement de l’astre de jour
Réussit à percer le couvert nuageux
 
Et à dessiner des ombres d’un gris léger sur le sol.
Tout indique qu’on aura droit,
Pour une partie de la journée,
À des vents capricieux et soutenus
 
Qui génèrent des hululements lugubres
Et des sifflements plaintifs,
Accompagnés de tourbillonnements de feuilles desséchées.
En même temps toutefois,
 
Seront soumis à l’action dévastatrice du vent
Les bancs de neige
De moins en moins blancs et imposants,
De plus en plus grisâtres et fragilisés.
 
Petit à petit au-dessus du village et des montagnes,
Le couvert nuageux tend à s’épaissir
Et celui-ci de filtrer davantage la lumière de l’astre de jour.
Le temps s’assombrit.
 
Les vitres exposées au vent,
Recouvertes depuis ce matin d’une couche de fines gouttelettes
Très rapprochées les unes des autres,
Exhibent de plus en plus de longues traînées d’eau ruisselante.
 
Quant aux feuilles à l’automne tombées,
Encore les charrie et les soulève le vent.
On dirait qu’elles se sauvent en s'élevant au-dessus du sol
Comme si la crainte d'être à nouveau enneigées les pressait à déguerpir.
 
 
Nadagami
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Trois cent soixante-neuf

14/4/2022

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​Devant, presque à la hauteur des yeux,
La blancheur de la page vite entachée de lettres noires
Et de laquelle émerge,
Ligne après ligne,
 
 L’impression angoissante d’un gouffre sans fond qui nous aspire.
On repousse les apitoiements
Et de reprendre notre élan en enfonçant d’autres touches.
Voilà! Voilà! Vois là!
 
Mais où ça?
Drette-là en face de toi.
Que cé qu’tu vois?
Des mots qui m’appartiennent.
 
Tout à coup,
Mais une fois de plus,
Le vide,
L’absence de tout.
 
En somme : plus rien.
C’est donc le gouffre qui aurait gagné,
Quoique ce ne soit pas si mal comme impression
Même si perdure cette sensation de virer dans le beurre,
 
De prodiguer un effort qui n’aboutit à rien.
En dépit de ce contretemps, on s’entête
Et s’empêche de trop réfléchir
Sans pour autant taper plus de mots.
 
Hésitant on est
Parce que nous guide une sensation de vide,
D’absence :
C’est l’abîme sans fond qui nous aspire.
 
La finalité appréhendée prend forme,
Mais notre réaction ne s’apparente pas à ce à quoi on s’imaginait.
Devant, il n’y a que l’inconnu qui résiste même lorsque battu.
Pour ce qui est du reste, on fait comme avant.
 
Aussi bien dire qu’on a cessé
De se demander ce qu’on pourrait bien écrire.
On tape.
Les mots, telles des toques, s’accrochent à la page.
 
 
Nadagami
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