Amochés par le travail manuel que nécessite l’entretien du terrain,
Qui voudraient enfoncer avec plus d’entrain les touches,
Mais qui doivent attendre que la masse tout en haut,
La tête,
Finisse par mettre fin à ses bavardages écholaliques.
Écrire :
Travail manuel d’un autre type.
Tournent les éoliennes en raison d’un vent du sud soutenu mais léger.
Encore aujourd’hui,
N’est que bleuité le ciel
Toujours à sec.
On avait hâte que la neige fonde.
Mais maintenant qu’elle l’est,
Voilà qu’on voudrait qu’il pleuve
Afin que l’eau de pluie
Entraîne avec elle la chaleur
Dans les entrailles de la terre encore très froide.
D’une certaine façon,
D’aucuns pourraient prétendre qu’on n’est jamais content.
Sauf que la terre manque d’eau,
Qu’on a droit à une chaleur printanière
Qui s’apparente à celle qu’on connaît d'habitude durant l’été,
Qu’on est confronté à une sécheresse et à un risque élevé d’incendie.
Mais bon,
On en profite quand même de cette chaleur hâtive.
On a passé l’avant-midi dehors
Ainsi qu’un partie de l’après-midi.
Résultat :
Blanc des ongles noirci de terre; peau des doigts fendillée.
Par contre,
C’est moins bon pour la rédaction de nos tergiversations journalières
Il fait beau.
Très.
La porte avant et ainsi que celle arrière sont grandes ouvertes.
On dirait que l’été est débarqué avant le printemps.
Nadagami