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Quatre cent vingt-six

31/10/2022

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​Brise langoureuse.
Arbres effeuillés.
Versants montagneux affligés de teintes foncées.
Ombres envahissantes.
 
On remarque toutefois que s’agitent,
Par à-coups,
Les feuilles jaunies d’un érable dit de Norvège
À la ramée encore très fournie.
 
L’automne est doux.
Peut-être trop.
Caprice passager de la nature
Ou dérèglement climatique annonciateur?
 
On a fait le tour de la cour,
En même temps imaginé des jardins fleuris,
Plus nombreux,
Plus vastes.
 
Mais il y a,
Pour nous,
Plus que les fleurs,
Plus que les arbres de la cour arrière
 
Puisque le mot,
Écrit,
Est
Ce qu’on est,
 
Même si nos élans émotifs rapportés puissent n'être associés,
Pour d’aucuns,
Qu’à des débordements créatifs empreints d’infantilisantes frivolités.
Les heures ont passé et de s’être enfuie la lumière du jour.
 
Voilà donc que,
Au-delà du dôme lumineux des lampadaires éclairant la rue Principale,
La nuit enveloppe
Le village en entier
 
Et qu’en ce moment même,
Déguisés,
Les enfants vont de maison en maison :
C’est l’Halloween.
 
 
Nadagami
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Quatre cent vingt-cinq

27/10/2022

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​Ici dans les hauts,
Se fait encore attendre,
Presque supplier,
Le froid,
 
Automnal,
Parfois glacial
Sans pour autant être hivernal.
Peut-être qu’on panique, qu’on s’inquiète inutilement.
 
Dans quelques jours,
Novembre.
L’automne est, jusqu’à présent, plutôt doux
Et de son froid préparateur à celui de l’hiver, fort peu généreux.
 
Nous inquiètent les distorsions météorologiques actuelles.
En même temps, voilà que tout se met à coûter plus cher.
Après avoir passé une vie à apprendre à vivre d’une façon,
Notre quotidien à venir s’annonce être un perpétuel apprentissage.
 
Tout cela
Tandis qu’on a les yeux fixés sur un écran
Et que nos doigts enfoncent des touches :
Et de nous voir tout à coup assis à un pupitre, crayon à mine à la main.
 
C’était hier
Alors que l’automne,
Tout d’abord estival,
Nous propulsait véritablement du côté de la neige et de la glace.
 
Aujourd’hui,
On ne sait plus trop à quoi s’attendre.
La saison de l’automne tend à se traîner les pieds
Afin de retenir l’été tout en repoussant à plus tard l’hiver.
 
Pour dire vrai,
On est inquiet.
On préfère donc ne pas trop penser à la saison de la neige
Et surtout, à ses tempêtes auxquelles de plus en plus se mêle la pluie.
 
Avant,
Quand on était inquiet,
On allait voir le fleuve pour lui faire part de nos tourments.
Il arrive que l’élan de ses eaux montantes ou fuyantes nous manque.
 
 
Nadagami
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Quatre cent vingt-quatre

25/10/2022

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​Parfois il arrive,
Et ce alors qu’on ne s’y attend pas du tout,
Que scintille en nous
Le filament incandescent de l’exactitude :
 
De la réponse à une question restée longtemps en suspens;
De la solution à un problème jugé au départ irrésoluble;
Du seul dénouement envisageable d’une intrigue
Dont la conceptualisation exige réflexion et donc, temps.
 
D'une journée à l'autre,
Tendent davantage les feuillus à n'être pratiquement que de branches.
Éparpillées,
Jonchent nombreuses le sol les feuilles tombées.
 
Sous le ciel gris et bas,
Le flanc des montagnes
S’exhibe
Orné d’un faux plateau supportant une imposante masse nuageuse grise.
 
Comme on aura regardé,
Par la fenêtre
Au-dessus de l’évier de la cuisine,
Cette cour arrière.
 
Parfois,
Alors que le silence
N’est que ce qu’on entend,
S’échappe le bruissement furtif d’une idée.
 
Agitées par la brise,
Ici et là des feuilles toujours hésitantes,
Peureuses peut-être,
Se refusent à l’abandon de la chute.
 
Bientôt la neige,
Le froid,
Les très longues nuits :
L’hiver.
 
Il ne nous manquait qu’un petit quelque chose,
Qu’une faible poussée,
Un mouvement de bascule
Pour être emporté par la pente toujours fuyante des mots à écrire.
 
 
Nadagami
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Quatre cent vingt-trois

24/10/2022

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​Faisait un boutte
Qu’on n’avait pas mis les pieds icitte.
Un boutte :
Une longueur de temps; une durée.
 
Ce matin,
Alors que secouait les branches une subite et légère brise,
Il s’est mis à neiger
Des feuilles que l’automne s’acharne à faire virer au jaune.
 
Chevelure clairsemée.
Feuillage élagué.
Petit crétin qui fait gronder son silencieux.
Quel homme!
 
L’automne s’impose.
Sur le sol se recroquevillent les feuilles tombées.
Seuls quelques jeunes érables de Norvège
Se couvrent encore d’un orgueil vert feuillu contrastant.
 
L’automne s’impose et à celui-ci les couleurs de nos émois se comparent.
Puis cette impression d’être à côté de la track,
D’être à côté de la voie ferrée,
De suivre une route que, pourtant, on se défend d’emprunter.
 
En somme,
On a envie d’être ailleurs
Tout en restant ici
Alors qu’on sait que l’ailleurs recherché est ici.
 
Hier,
Une fois de plus dans la rue,
Des motos et des rinçages de moteur.
Sur la roue arrière que d’aucuns s’échappaient des limites du village.
 
Parfois, on est fru.
On apprécierait un peu plus de tranquillité.
C’est bien la campagne,
Mais comme, certains jours, elle peut être bruyante.
 
En tout cas,
On fera avec surtout que déjà on fait avec.
On adore toujours le coin.
Le silence effraie.
 
 
Nadagami
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Quatre cent vingt-deux

4/10/2022

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​Se déploie l’automne estival
Avant que ne le chasse l’automne automnal
Qui, son tour venu, subira le même sort que lui réserve chaque année
L’automne hivernal.
 
Tranquillement,
D’une journée à l’autre,
Toujours un peu moins de lumière :
Et les nuits, on l’aura deviné, de durer un peu plus longtemps.
 
En ce moment,
Se déploie la nuitée à venir
Qu’observe une demi-lune elle-même observée,
Mais trop occupée à regarder ce qui stimule aussi son observation.
 
Ciel au grand complet désennuagé.
Voûte céleste d’un bleu uni soir d’automne d’octobre.
Versants montagneux enflammés des couleurs des feuillages.
Demi-lune qui regarde ce qui en bas a suscité l’émerveillement.
 
Hier, les élections.
Aujourd’hui, les complaintes.
Demain, la routine.
Après demain?
 
La confiance, le désintérêt, l’espoir, les taxes/impôts, l’impuissance.
On se revoit dans quatre ans.
Après un X dans un petit cercle.
Avant, les gens, quand ils ne savaient pas écrire,
 
On leur demandait de tracer un X en guise de signature.
Et tout était réglé.
 En tout cas, c’est ce qui était prétendu.
Mais bon, depuis, ça n’a pas beaucoup progressé.
 
Là,
Dans le petit cercle,
Oui, c’est cela, juste là, sans déborder, juste un X, pas plus.
Et c’est bon pour quatre ans.
 
Au-dessus des montagnes et dans un ciel sans nuage, une demi-lune.
Avec quarante et un pour cent des votes (41%),
Ils détiennent quatre-vingt-onze des cent vingt-cinq sièges (73%).
L’illettrisme lors d’un scrutin = démocratie disproportionnelle.
 
 
Nadagami
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Quatre cent vingt et un

1/10/2022

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​Ont jaune/orange/rougi,
Tout à coup,
Tout autour,
Tous les érables à sucre.
 
Une légère brise
Génère de douces palpitations
Des branches
Qui se départissent en toute discrétion de leur feuillage
 
Qui, évidemment, s’étiole
Tandis que s’entremêlent
L’été qui fuit par la porte arrière
Et l’automne qui a enfoncé la porte avant.
 
Les gels matinaux toutefois tardent.
Demain sera fait de quoi?
Le litre d’essence est vendu à un prix prohibitif.
Impuissant, on assiste aux hausses et, contraint, on paie.
 
Dernière fin de semaine motocyclable.
On devine donc qu’ils et elles seront des milliers,
Casque sur la tête,
À filer sur les routes samedi et dimanche.
 
Vendredi matin : hausse inattendue du prix du litre d’essence.
On se sent siphonné.
Rarement récompensé.
Au moins il n’en coûte encore presque rien d'enfoncer des touches.
 
Il vous arrive de chercher à comprendre vos rêves?
Nous?
Si.
Il n’y a pas mieux pour nous indiquer le meilleur chemin à suivre
 
Et sans se faire arnaquer par des vendeurs de rêve
Qui sont loin de détailler leur façon de faire.
Tout à coup, partout, presque en même temps et surtout également,
Le prix du litre d’essence à la pompe qui grimpe.
 
Peu importe la bannière.
Il fera beau en fin de semaine.
Les routes de campagne seront sillonnées et les usagers, siphonnés.
Les détrousseurs dormiront en toute quiétude.
 
 
Nadagami
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