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Onze

30/9/2020

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​Mais en usant de notre vocabulaire,
Témoin de notre présence plusieurs fois séculaire,
Du doute tout d’abord né de l’usage des mots d’ici
Surgit un processus d’individuation finement éclairci.   
 
---
 
Gouttes de pluie,
Asphalte qui reluit.
La terre avait soif.
Ce matin, des averses en plus d’un vent qui décoiffe.
 
La grisaille
En représailles.
Trop beau trop longtemps il a fait
Et on paie pour ce méfait.
 
C’est ce que par le passé, ici, nous répétait sans arrêt la religion :
La vie n’est que sacrifices et soumission.
Il importait alors que notre quotidien nous fasse mal
Sinon, vivre ne serait qu’aspirations libidinales.
 
Du temps de notre jeunesse,
Toutes les âmes étaient pécheresses.
Il fallait qu’il en soit ainsi
Pour être, face à l’autorité, toujours à sa merci.
 
Les choses ont un peu changé.
En fait, on dirait plutôt qu’on cherche à tout mélanger.
Avant, c’était la religion.
Aujourd’hui, les curés de la rectitude moraliste sont légion.
 
Gouttes de pluie,
De jour comme de nuit.
Il ne cesse de mouiller.
Qu’importe! L’eau de pluie lave le sol souillé.
 
Hier, tout allait si bien.
Les curés d’alors savaient combien
Et surtout qui s’éloignaient du droit chemin
Qui, semblerait-il, était sans lendemain.
 
Puis par un bon matin, une éclosion.
S’ensuit un temps de réclusion.
Il faut se soumettre
À une discipline pour s’en remettre.
 
Tombent sur le sol des gouttes de pluie
Qui éclatent presque sans bruit.
Soudain le téléphone sonne...
Cé pas vrai : de Dieu que veut me parler la voix qui résonne.
 
Je mets fin au bref échange et raccroche.
 
 
Nadagami
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Dix

29/9/2020

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​On n’a pas été maltraité.
En fait, c’est d’indifférence dont il faudrait traiter.
C’est tannant parce que ces années d’éducation nous collent à la peau.
Et plus on avance en âge, plus elles deviennent un fardeau.
 
---
 
Les feuilles tombent,
Les couleurs succombent.
La chaleur déferle
Dans la cour qu’ont quittée les merles.
 
Bruissement continu
Des feuilles retenues
Par les branches
Que le vent écréanche.
 
Soudaine turpitude
Des vicissitudes
De la vie
Qui minent nos envies.
 
Écréancher
Qui signifie déhancher.
Mais sur la page brouillon, en rouge le mot est souligné
En raison d’une enfilade de rectitudes désalignée.
 
Le doute,
On le redoute
Alors qu’il se glisse
Empreint de malice.
 
Et de poursuivre en zyeutant le sol piqué de feuilles
Des arbres frappés par le deuil
De la saison estivale
Devenue, en peu de temps, automnale.
 
Souffle encore le vent
Alors que, relevant
Du cycle des saisons,
De la fin de l’été on se fait une raison.
 
Une peu comme nos mots
Qui nous causent des maux,
Parce qu’ils font naître le doute
Et il s'ensuit que de ces mots, les nôtres, leur usage on redoute.
 
Mais en employant notre vocabulaire,
Témoin de notre présence plusieurs fois séculaire,
Du doute tout d’abord né de l’usage des mots d’ici
Surgit un processus d’individuation finement éclairci.   
 
 
Nadagami
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Neuf

28/9/2020

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​Tout autour, ils sont si beaux
Ces paysages automnaux.
Et bien qu’on rechigne à l’idée que l’été soit déjà derrière nous,
Au froid qui revient, sans tarder notre adhésion se noue.
 
---
 
Le temps se faufile
Et nous, de suivre la file.
Ce matin, de tristes souvenirs
Qui trop souvent cherchent à revenir.
 
C’était, paraît-il, de l’amour
Qu’on nous prodiguait sans détour,
Bien que pendant des années
C’est sur un îlet de silence qu’on a été confiné.
 
Autour de nous, l’absence
Combinée à de l’indifférence,
Base de notre éducation
Conduisant à la sujétion.
 
---
 
Tout autour, les feuilles jaunissent
Rougissent,
Ces couleurs qui nous emplissent
D’un bien-être qui oublie celles qui orangissent.
 
Sauf qu’orangir, le verbe, n’existe pas.
Quel faux pas!
Pourtant, c’est la couleur dominante,
Bien que secondaire et des deux autres, dépendante.
 
Malgré tout, la couleur orange,
Entre le jaune et le rouge, s’arrange
Pour être tout en teintes dégradées
Et même temps, sous-gradée.
 
Elle est partout,
Mais c’est le rouge qu’on voit surtout.
En fait, la couleur orange, on ne la remarque
Que si du jaune et du rouge notre attention débarque.
 
---
 
À marcher, on continue
Au rythme d’un élan discontinu.
Où s’en va-t-on
À marcher comme un caneton?
 
Dans cette direction, en compagnie des mots qu’en tête on aura.
On tape et peut-être qu’un jour on pardonnera.
C’est juste qu’il y a, du passé, cette violence
Qui prédispose notre vie à l’obsolescence.
 
On n’a pas été maltraité.
En fait, c’est d’indifférence dont il faudrait traiter.
C’est tannant parce que ces années d’éducation nous collent à la peau.
Et plus on avance en âge, plus elles deviennent un fardeau.
 
 
Nadagami
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Huit

26/9/2020

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​Pourquoi une telle insouciance
Qui mine notre confiance?
Un jour, le fleuve m’a fait peur
Tant son silence chuchotait fort à l’oreille de ma torpeur.
 
---
 
Beau il fait
Alors que l’été se défait.
Sur le plancher,
La lumière fuyante de s’épancher.
 
Tourne la terre,
Monde de mystères.
Qui contrôle quoi?
Et pourquoi?
 
Mince filet nuageux
Qui se mêle au bleu
D’un ciel en coupole
Vers où nos rêves s’envolent.
 
Plaines rouges,
Saisons qui bougent.
S’étalent les environs
Desquels nous nous enivrons.
 
Passent les jours
Sans le moindre détour.
Ce matin sur le sol,
Une lumière qui console.
 
Tantôt on sortira
Et alors on tondra
Ce bout de terrain
Qui nous procure tant d’entrain.
 
C’est loin d’être un domaine,
Mais c’est là que nos pas nous mènent
Tous les jours
Une fois la clarté de retour.
 
Ici, le prunier,
Là, le pommier.
Quelques érables
Et des cerisiers aux fruits innombrables.
 
Tout autour, ils sont si beaux
Ces paysages automnaux.
Et bien qu’on rechigne à l’idée que l’été soit déjà derrière nous,
Au froid qui revient, sans tarder notre adhésion se noue.
 
 
Nadagami
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Sept

24/9/2020

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​Dehors, il fait beau.
Très beau.
De journée, il n’y en aura jamais une autre aussi belle,
Chaque journée étant toujours d’une beauté nouvelle.
 
---
 
Des accroires,
Substantif au pluriel qu’abandonne notre mémoire.
Sauf que c’est plutôt dans cette direction qu’il faut aller,
Bien qu’on nous enseigne que de là il vaut mieux détaller.
 
Orange, rouge, jaune :
Couleurs des feuilles au-dessus de la faune
Qui se cache
Et qui de notre quotidien urbain se détache.
 
Dans les bas,
Sans soulever de débat,
Des nuages
Le ciel se dégage.
 
Puis le silence
Qui s’élance.
On enfonce les touches
Et par la suite, le texte on retouche.
 
Où on désire aller
Alors qu’on tend trop à s’étaler?
Drette devant,
Parce qu’on veut être savant,
 
Parce qu’on veut savoir,
Autant le jour que le soir.
Faqu’on continue,
Malgré tout ce qu’on insinue.
 
Être à contre-courant,
Amoureux d’un vocabulaire mourant,
Alors qu’hier sur le bord du fleuve,
On a compris de quels mots il faut qu’on s’abreuve.
 
Il n’empêche
Qu’il faudrait qu’on se dépêche.
Québec :
Non mais quel bec!
 
Pourquoi une telle insouciance
Qui mine notre confiance?
Un jour, le fleuve m’a fait peur
Tant son silence chuchotait fort à l’oreille de ma torpeur.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Six

23/9/2020

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​Parce qu’on aura appris à ne penser que d’une façon,
Alimentant ainsi une culture de contrefaçon.
Tout risque fort à ce moment-là d’être sans genre différent, pareil.
Quant à nous, c’est favorable à la dualité que le matin on appareille.
 
---
 
Il fait beau.
Il fait chaud.
Souffle la brise.
La beauté des paysages nous grise.
 
Le temps passe,
Le passé trépasse
Alors qu’il cherchait à empiéter sur le présent
Qui, devenu futur, se voit toujours comme un présent.
 
Il fait beau.
Tout en haut,
Se profile loin derrière la maison
Une rocaille de couleurs de la nouvelle saison.
 
Le vent se faufile,
La lumière du jour file,
S’émeuvent les branches
Tandis qu’elles se déhanchent.
 
Il fait beau.
De nouveau
Les couleurs de l’automne
Qui détonnent.
 
Dehors, il y a à faire
Et avec la fin de l’été, aussi à défaire.
Soudain dehors, la luminosité,
Embêtée par un lourd passage nuageux, de se couvrir d’animosité.
 
Il fait beau.
Jamais trop.
En fait, juste assez
Et notre déprime d’être chassée.
 
Dehors, on y retourne.
Sinon en dedans, en rond on tourne.
Quelques frappes encore
Suivies qu’elles seront d’un changement de décor.
 
Dehors, il fait beau.
Très beau.
De journée, il n’y en aura jamais une autre aussi belle,
Car chaque journée est toujours d’une beauté nouvelle.
 
 
Nadagami
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Cinq

22/9/2020

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​Il semblerait donc que la période d’étale soit achevée.
Peut-être est-ce en raison des couleurs d’automne qui font rêver.
Orange, jaune, rouge
Et voilà que sur les touches nos doigts laissés à eux-mêmes bougent.
 
---
 
La levée du jour paresse.
Le retour du froid agresse.
Les flancs de montagne rougissent.
La fin de l’été et le début de l’automne agissent.
 
Pour les gens de la ville,
Souvent coincés dans de longues files,
Il est temps de venir voir les couleurs automnales.
Surtout que quatre fois déjà le sol fut blanchi d'une gelée matinale.
 
Mais bon,
À quoi bon?
Ils viendront durant la fin de semaine de l’Action de grâce
Alors que toujours ce sont les branches dénudées que le vent brasse.
 
Fait frette dans les hauts.
Plus que dans les bas, tout près des longs cours d’eau.
Ici aussi on parle français,
Un français plus épuré car de confinement hier on l’enlaçait.
 
Notre langue
Qui tangue,
Qu’on néglige
Et qui, pour la conserver, à des efforts soutenus nous oblige.
 
Longtemps on s’est demandé le pourquoi de cette langue
Et de son utilité qui soulève si souvent des harangues.
En fait, une langue est une manière de dire le monde
Qui est révélatrice d’une façon de penser loin d’être immonde.
 
Mais bon,
Et encore une fois, à quoi bon?
C’est juste que, à ne plus parler notre langue, on s’appauvrira
Et il risque fort d'être trop tard lorsqu’on le découvrira.
 
Vaut-il mieux être unilingue
Ou bilingue?
Bilingue que tous s’accordent à dire.
Sauf qu’on encourage l’usage d’une seule langue pour tout dire.
 
On tend à être bilingue parce qu’on est minoritaire.
Une fois l’autre langue devenue parmi nous d’un usage ordinaire,
Le français disparaîtra,
Et le bilinguisme périclitera
 
Parce qu’on aura appris à ne penser que d’une façon,
Alimentant ainsi une culture de contrefaçon.
Tout risque fort à ce moment-là d’être sans genre différent, pareil.
Quant à nous, c’est favorable à la dualité que le matin on appareille.
 
 
Nadagami
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Quatre

21/9/2020

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​Mais c’est la réalité
Et aussi tout de même, du moins pour nous, une nécessité.
Faque nous avons soupiré
Et du bord du fleuve nous nous sommes retiré.
 
---
---
 
Après trois pages écrites,
Tout à coup l’inspiration qui s’effrite.
Les journées passent,
Perdure l’impasse.
 
On ne sait plus.
Se sont envolés nos surplus
Comme si un vide nous avait rattrapé
Alors que jusque-là étaient innombrables les mots à être tapés.
 
Il n’empêche que, ce matin, l’écriture nous reprenons
Et pour ce faire, nous nous cramponnons
Aux touches du clavier
Afin de ne pas, de notre intention, dévier.
 
Les lignes se succèdent
En dépit des craintes qui les précèdent,
Camouflées qu’elles sont dans le silence des doutes
Que notre volonté redoute.
 
Mais voilà, nous nous y attendions, que devant,
De retour comme le jour levant,
Se dresse le vide
Qui, de notre volonté, en évide
 
Notre besoin d’écriture.
Il y a toutefois que de nos mots et même de nos ratures
En vient à émaner à un moment donné l’appel
Du silence intrinsèque des mots étonnamment fort en décibels.
 
Il ressort donc qu’à la feuille blanche nous y revenons toujours,
Pareil à l’enfant qui ne vit que pour sa cour
Sans ressentir la moindre obligation imposée
D’y retourner puisqu’en ce lieu son univers est sans cesse recomposé.
 
Il semblerait donc que la période d’étale soit achevée.
Peut-être est-ce en raison des couleurs d’automne qui font rêver.
Orange, jaune et rouge
Et voilà que sur les touches nos doigts laissés à eux-mêmes bougent.
 
 
Nadagami
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Trois

10/9/2020

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​Très jeune nous avons commencé à travailler.
Par contre, à brailler
Était l’atmosphère de la maison.
Un peu comme si toujours allait se dérouler une pendaison.
 
---
 
Tout relevait de la routine
Dont l’implacabilité en toutes occasions débobine.
Nous n’étions jamais surpris.
Même sous le soleil le temps était gris.
 
Très tôt donc, il nous a fallu être indépendant
Et de la solitude, devenir le prétendant.
 Ainsi s’est esquissée notre vie
Sans même que nous soit demandé notre avis.
 
Puis un jour,
Alors que nous étions parti faire un tour,
Nous avons rencontré le fleuve.
Que nous avions longtemps ignoré sans qu’il ne s’en émeuve.
 
Pour bien comprendre, il faut nous voir sur le bord du quai Paquet,
Dont la terminaison se prononce comme étiquette,
Alors que nous regardons le fleuve couler
En oubliant le temps qui ne cesse de s’écouler.
 
Et le fleuve, tout à coup,
Qui de son impressionnante omniprésence nous secoue.
Nous n’avons pas la berlue,
Le fleuve de sa parole silencieuse nous éberlue.
 
C’est alors que le fleuve réussit à nous faire comprendre
Que notre mal est loin de le surprendre.
« Tous nous avons mal » que nous finissons par décoder.
Alors, pourquoi ne pas plutôt s’en accommoder?
 
Puis le fleuve,
Avant qu’il ne pleuve,
De se taire
Et nous de revenir sur terre.
 
Nous souffrons tous.
Ce qui revient à dire qu’à notre rescousse
Il y a nous et que nous comme répondant.
À bien y penser, c’est plutôt redondant.
 
Mais c’est la réalité
Et aussi tout de même, du moins pour nous, une nécessité.
Faque nous avons soupiré
Et du bord du fleuve nous nous sommes retiré.
 
 
Nadagami
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Deux

9/9/2020

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​Il y a toutefois que depuis toujours,
Tous les jours,
Nous tentons de ne pas être désemparé
Face à nos envies impossibles à parer.
 
---
 
Nous aurions tout de même préféré
Être quelqu’un d’autre qu’un tapeux de mots invétéré.
Sinon et à tout le moins, le découvrir plus jeune
Comme lorsque, en début de journée, les gens déjeunent.
 
Mais bon, il y avait aussi cette vie à vivre,
Dont l’imprévisibilité souvent nous enivre,
Surtout qu’elle nous oblige à combler notre ignorance
En vue d’une éventuelle délivrance.
 
Toutefois, recommencer notre vie?
Nullement n’en avons-nous envie
En raison d’affligeantes peines
Qui n’en valent pas la peine.
 
À cela s’ajoute le fait d’être conditionné
À devoir nous croire, par nos parents, aimé,
Jusqu’à ce qu’un jour nous découvrons une violence
Qui tous les jours s’est manifestée dans le silence.
 
Toujours est-il que nous nous sommes
Un jour tiré d’un somme
Qui se raboutait sans arrêt à un suivant
Comme si on voulait échapper à un poursuivant.
 
Puis, on a découvert la solitude,
Au contraire de la volonté d’un père toujours en quête de sollicitude.
Et nous y sommes, à cette quête, adonné
Mais que, une fois adulte, nous avons abandonnée.
 
Nous sommes d’un type solitaire
Pour qui la présence trop importante des autres exaspère.
Alors, hein, il s’est passé quoi selon vous?
Nous nous sommes embourbé dans un mauvais rendez-vous.
 
L’être humain nous désespère.
Nous le trouvons, même celui représentant la jeunesse, si pépère.
Le caractérisent la paresse
Et l’absence de finesse.
 
Sauf qu’il nous a bien fallu nous mêler,
Entretenir des liens avec des gens toujours prêts à bêler.
Dans la vie, il faut avoir peur.
Et du passé qui part en fumée, refuser d’être le sapeur.
 
Comme on s’est ennuyé sur les bancs d’école.
Par contre, de la famille aussi nous en avions ras le bol.
Il y avait tant d’interdits
Et jamais de jugements de l’autorité contredits.
 
Nous sommes plaignard?
Quand une jeunesse se déroule dans un placard,
Il ne peut en être autrement.
Pourtant, nous avons bien tenté de vivre le coeur rempli d’agrément.
 
Très jeune nous avons commencé à travailler.
Par contre, à brailler
Était l’atmosphère de la maison.
Un peu comme si toujours allait se dérouler une pendaison.
 
 
Nadagami
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