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  La maison de Daniel
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Question

30/4/2016

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Photo

​Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland   -   10
 
1) Notre-Dame-Auxiliatrice : portion nominative d'essence religieuse.
2) Buckland : portion nominative d'essence anglaise.
3) 10 : symbole numérique de l'essence de la langue française.
 
-- --
 
Quelques mois après mon arrivée à Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland, j'ai remarqué que souvent les gens à qui je m'adressais ne saisissaient pas pleinement tout ce que je leur disais. Dans leurs yeux, sur leur visage, par leur posture, je voyais bien que mes propos suscitaient chez les gens des interrogations, des malaises, une gêne, qu'on se gardait bien toutefois de me reprocher.
 
De mon côté, je savais que quelque chose accrochait. Par contre, ce léger désagrément n’a pas atténué le désir d’entrer en contact avec l’autre et ce, autant pour les gens du village que pour moi. Il est vrai aussi, et on comprend pourquoi avec le temps, que l’arrivée d’un étranger dans un village suscite la méfiance. Mais, je tiens à le préciser, la difficulté n’était pas de cet ordre.
 
Toujours est-il que, dans l’ensemble, les échanges que j’avais avec la majorité des gens étaient cordiaux. Puis un jour alors que, à l’épicerie, j’attendais en file pour passer à la caisse, j'ai pris le temps d'écouter les gens de la place parler entre eux tout en restant à l’écart des conversations. Parvenu à la caisse, j'ai dit à la caissière en poste :
 
- Vous parlez un beau français, vous, les gens de Buckland.
 
Mon commentaire a pris de court la caissière qui m'a alors jeté un regard pour me faire comprendre que j'avais peut-être perdu la boule. Sauf que non, ma boule était toujours bien en place. Et le problème c’était cela : j’employais des mots anglais que les gens de la place ne comprenaient pas. Ici, l’usage du français est plus marqué, et la langue française plus épurée et plus instinctive. Probablement aussi que le français en usage ici relève davantage d’une langue française plus ancienne que la langue française reconnue comme étant le bon français actuel. À Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland, il ne tombe pas de la neige mais bien de la nége. Le village est souvent balayé par le vent du su. Quand le temps se rafraîchit, on dit que ça renfreidit. Ca pigrasse dans le coin et ça chante [une] pouille(s).  
 
Suite à ce constat, je me suis appliqué à éviter les mots anglais tout en tenant compte de la possibilité que mon français soit différent de celui des gens de la place. J'ai fait des efforts et en agissant ainsi, il est arrivé ce que j'espérais qu’il arrive :
 
- le malaise qui s’immisçait dans les conversations que j’avais avec les gens s’est dissipé graduellement.
 
Enfin, tout cela pour dire que les portions nominatives d'essence religieuse et anglaise qui composent le nom du village ne m'ont pas influencé, ne m'ont pas amené à changer des habitudes, des comportements, des manies. Par contre, l'absence de portion nominative d'essence française dans le nom du village mais qui est mise de l'avant grâce au parler des gens du village m'a obligé à soigner davantage ma langue maternelle parlée et écrite.
 
En somme, c'est ce qui n'est pas dit littéralement dans le nom du village qui m'a le plus influencé depuis que je vis à Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland.

-- --
 
Enfin, la question :

  • Pourquoi le nombre 10 symbolise-t-il l'essence de la langue française?
 
Note 1 : il faut voir le panonceau ci-haut photographié comme une image sortie d’un rêve.
​
Note 2 : je le reconnais, c’est loin d’être évident.
 
​
Daniel verret 
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Pas pire pantoute, c'est bien

28/4/2016

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On parle et soudain, suite à un constat qui nous enchante, ça nous sort de la bouche de même :

- Ouin! c'est pas pire pantoute.

Double négation :

1) pas pire : pas plus mauvais;

2) pantoute : pas du tout.

Ce n'est pas plus mauvais et pas du tout : c'est pas pire pantoute.

Emploi donc d'une double négation pour en arriver à une appréciation positive ou favorable.

-- --

Par contre, dans pas pire (ex.: ce n'est pas pire ce que tu as fait), il y a :

1) ne... pas;

2) pire (plus mauvais). 

Ici, il y a emploi d'une négation (ne... pas) pour atténuer l'aspect négatif qui se dégage de « pire » (plus mauvais).

-- --

Donc : 1) (ne...) pas; 2) pire; 3) pantoute, c'est l'addition de :

      - 3 éléments négatifs. 

Par contre, il en découle en bout de ligne une idée d'encouragement, de renforcement positif.

Exemple :

- « Ouin! elle n'est pas pire la première photo, pas pire pantoute même. »

Il y a encouragement, renforcement positif suite à la prise de la première photo, première photo qui sera suivie d'une seconde, d'une troisième, d'une quatrième et enfin d'une cinquième photo.

Ensuite en regardant les photos, on découvre une progression suscitée par une impulsion dont l'origine s'explique par une appréciation favorable construite à partir de trois négations.

Donc, l'intention rattachée à l'expression « pas pire pantoute» est bonne étant donné qu'elle suscite un élan, un mouvement. Mais il n'empêche que l'emploi d'un triple renforcement négatif pour en arriver à du positif, c'est lourd et tordu comme procédé. À cela s'ajoute aussi le fait qu'il est sous-entendu que l'impulsion première qui a déclenché la prise de photos repose sur une intention imposée qui serait au préalable « pire/plus mauvaise » .

Enfin, il me semble qu'il aurait été moins compliqué, plus direct, plus honnête et par conséquent, moins alambiqué de dire :

​- C'est bien. 


Daniel verret

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Ajout

C'est l'emploi du comparatif « pire » qui me cause du souci : pourquoi pire et non pas mauvais ou mal? Dans l'expression « pas pire pantoute », il y a accentuation de l'idée de ce qui est mauvais car « pire » signifie « plus mauvais » ou « plus pénible » . Et l'emploi du comparatif « pire » amplifie encore une fois l'aspect négatif de l'expression qui finalement, et au contraire de ce qu'on s'attend, aboutit à une appréciation positive. C'est cette amplification dépréciative démesurée que suggère l'usage de signifiants négatifs afin d'en arriver à un résultat contraire qui me déconcerte.

Dv  
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Éole

27/4/2016

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Photo

​Le vent souffle
Et s'essouffle,
Se dessouffle
Puis, resouffle.

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- Vous faites quoi dans la vie?
- Je souffle...
- Intéressant, très.
- ... des mots.

- Des mots?
- Des mots.
- Intéressant, très.
- Je suis un souffleur.

- Mais tout cela n'est que du vent...
- Qu'on ne voit pas...
- Mais qu'on entend, ressent, devine...
- Comme les mots.

-- --

Les mots ne sont que du vent.
Du vent pour guérir les maux.
Les maux ne sont que du vent.
Du vent que guérissent les mots.


Daniel verret
​
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Histoire d'un martin-pêcheur haut perché

26/4/2016

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Qu'a-t-on à dire
Quand on n'a rien à dire
Si ce n'est dire
Qu'on n'a rien à dire?

- Eee... vous pourriez répéter?

Qu'a-t-on 
Quand on n'a rien
Si ce n'est
Qu'on a « rien » ?

- Eee... de que cé?

Que dit-on
Quand on dit
Qu'il est dit
Qu'on n'a pas à dire?

- Eee... c'est parce que, encore ce matin, j'ai vu au même endroit que d'habitude, en plein vol et traversant la route, une gélinotte huppée.

Ce matin, par bonheur
​Vous m'y faites penser,
J'ai vu haut perché
Un martin-pêcheur.

- Donc, vous aviez à dire.

Eee...
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_

​
Photo
Ce matin, le vent vient de l'est et en regardant direction est, j'ai vu ceci.
_
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​Daniel verret
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Le pourquoi d'un gîte

25/4/2016

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La maison de Daniel, un gîte touristique, offre, c'est sa mission, un service d'hôtellerie et est, par conséquent, un établissement pour les gens de passage à la recherche d'un lieu où dormir et manger.

Pour d'aucuns toutefois, un gîte touristique est avant tout un lieu où on se rend en vue d'y vivre une expérience unique et mémorable, ensuite pour y passer une nuit autant que faire se peut dans un décor enchanteur et féérique, avec enfin l'idée d'être confronté à un environnement où l'insolite côtoie à chaque instant le merveilleux.

À La maison de Daniel, il importe avant toute chose qu'on y dorme bien. 

La maison de Daniel, c'est un pied-à-terre où des gens s'arrêtent pour tout d'abord y dormir, ensuite pour y manger le lendemain matin. Oui, c'est un pied-à-terre mais aussi, un lieu d'ancrage pour qui veut prolonger un séjour. Parce qu'il y a tout autour à découvrir.

Comme tous les gîtes, comme toutes les maisons d'ailleurs, La maison de Daniel a une histoire. Oui, c'est une vieille maison, sans doute l'une des plus vieilles du village qui n'a toutefois, le village, à peine qu'un peu plus de 150 ans. Oui, on est plongé dans une autre époque quand on pénètre dans la maison. Mais c'est la maison qui est comme ça, c'est la maison qui parle, c'est la maison qui porte les marques de son histoire.

De télé à écran géant, il n'y a pas. De foyer, il n'y a pas. De spa, il n'y a pas. De yourte, il n'y a pas.

La maison de Daniel, ce sont, en particulier à l'étage, des moulures, des portes, des murs, des planchers, des plafonds en bois. La maison de Daniel, c'est une maison qui craque. La maison de Daniel, c'est un luminaire par chambre, comme dans le temps. La maison de Daniel, c'est une maison parmi d'autres maisons d'un village, d'un petit village fort peu connu, mais d'un petit village qui mérite d'être mieux connu et en particulier, l'univers paysager dans lequel le village baigne.

​-- -- 

La maison de Daniel c'est aussi l'histoire d'un gars parti de la ville trop surchargée à son goût et qui est venu s'établir à la campagne parce que tout y est plus épuré, plus simple, plus léger.

​-- --

Et enfin, un jour, voilà plus de vingt ans, alors que j'étais assis dans une salle d'attente d'un hôpital, pour oublier le temps qui refusait de tourner je tournais machinalement les pages d'un magazine. Puis soudain, comme par magie, il y a eu cet article qui portait sur les gîtes touristiques. J'ai lu l'article. J'ai aimé l'article. J'ai lors de la lecture ressenti le désir de vouloir être le propriétaire d'un gîte. Lorsque j'ai lu l'article, je ne possédais pas encore La maison de Daniel. Par contre, j'ai su en lisant l'article du magazine que j'aimerais bien que des gens viennent coucher dans ma maison et que je leur serve un bon petit-déjeuner le lendemain matin.  

Aujourd'hui, je suis propriétaire d'un gîte touristique.


​Daniel verret
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Entre deux rêves, une question

24/4/2016

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Tout est blanc ce matin, figé, baigne dans une eau fixe en suspension. Immobilité presque totale, presque parfaite. Un oiseau. Un deuxième. Mais après le passage de ces deux oiseaux, plus rien ne bouge.

Où suis-je? Dehors, c'est chez moi? 

Pourtant hier c'était différent. Il y avait les branches des arbres qui bougeaient, les nuages qui bougeaient, la lumière du jour qui bougeait, ainsi que les oiseaux.

Mais ce matin, il n'y a que les oiseaux qui bougent. Je suis chez moi?

Toutte est blanc ce matin, figé, enveloppé d'un nuage blanc. On dirait que le vent a emporté le vent et que j'ai déménagé au cours de la nuit.

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​8h53 : il vente toujours très fortement peu...

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14h53 : les cloches de l'église ont sonné. Pourquoi? Aucune idée.

-- --

2h30 : en pleine nuit donc, une question : 

- Oui mais, La maison de Daniel, pourquoi?
​
Photo
Photo


​Daniel verret
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Blanc nuage

23/4/2016

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7h45; dans les Pointes; hirondelle bicolore (vendredi 2016/04/22).

-- --
​
On écrit fosset mais souvent on entend fossette.

- J'ai pris le clos. Mon char est dans le fossette!

Une autre caractéristique du français en usage de par chez nous : le « t » final prononcé avec emphase.

Ex.: Verret - moi, j'ai appris à écrire Verret mais à prononcer Verrette.

Donc, Verret et fosset riment ainsi que Verrette et fossette.

Et Verret s'est retrouvé les quatre fers en l'air dans le fond du fossette.
Photo

-- --

14h30 : il pleut, les fossets sont heureux.

​-- --

Il arrive parfois
Qu'il n'arrive rien.
Parfois arrive,
Rien n'arrive pas.

Ils sont amis parfois,
Parfois et Rien.
Mais il arrive
Que Rien n'arrive pas.

Parfois est là parfois.
Alors que Rien
Même si absent,
On entend son pas.

Parfois est parfois
Rien, toujours rien.
À faire il y a parfois.
Pour Rien, rien que rien.

Mais si parfois,
Parfois, ne faisait rien,
Sans doute Rien
En ferait plus parfois.

-- --

Là, drette-là, les montagnes sont blanc nuage.


Daniel verret
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Un fossé entre deux fossets

22/4/2016

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(Note : écrit le jeudi 21 avril 2016 et affiché le lendemain.)

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-- --

Fait beau.

Elle n'était pas là, ce matin, cachée dans le fosset la gélinotte huppée. Le soleil, lui, oui il est là mais pas dans le fosset.

Belle journée. 

Chaque fois que j'y suis confronté, ça me fait tout drôle de découvrir qu'un mot, tel le mot fosset, n'est en usage qu'ici, que c'est du vieux français, qu'il est question d'un régionalisme, qu'ailleurs ce mot a été remplacé par un autre (fossé a remplacé fosset). 

Très belle journée de printemps.

Plus jeune, j'aurais bien aimé qu'on me prévienne. Parce que, par la suite, j'aurais moins hésité à utiliser mes mots, les mots que j'ai entendus du temps de ma jeunesse mais que, aujourd'hui hier aussi et demain sans doute, je me refuse d'employer convaincu suis-je étais-je serai-je que ces mots appris voilà longtemps relèvent d'un emploi fautif. Le doute, jeune j'étais alors, s'est installé en moi.

Il fait vraiment très beau aujourd'hui.

Et le doute est devenu si présent, si pressant, si oppressant que je me suis éloigné de ma langue. Mais bon, j'ai vieilli, les nuages se sont finalement tassés, le soleil est réapparu, j'ai appris à combattre le doute sans cesse sournois en l'affrontant et j'ai, après avoir aussi accepté l'identité que ma langue me confère, choisi mon fosset.

Très beau toute la journée il a fait aujourd'hui. Dans le ciel, de retour de Lévis en début de soirée, la lune, grosse, ronde, légèrement jaunie par la chaleur de la journée, s'éleve juste au-dessus de la baleine.

Et je m'en retourne chez nous, en suivant ce fosset de route qui m'y conduit.


Daniel Verret, le fosset... ça rime.
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Fosset

21/4/2016

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Photo
De chaque côté le long de la route pour l'écoulement des eaux, un fosset.

À Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland, on a les plus beaux fossets du monde.

​Vous en doutez? Ou bien vous ne vous en doutiez pas?
Ni l'un ni l'autre?

​En tout cas, moi je l'ignorais jusqu'à ce que je l'écrive ici, voilà à peine quelques secondes. D'une certaine façon je me suis permis, oui, de l'écrire en ne tenant nullement compte de quoi que ce soit, à brûle-pourpoint, vite de même. J'avais envie de l'affirmer en dépit de la forte probabilité d'un pétage de gueule en règle en me permettant une telle impudence, une telle effronterie, une telle évidente bravade qui ne reposent sur aucun élément comparatif. Mais en dépit du risque encouru, je le répète : les plus beaux fossets du monde sont ceux de Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland.

​Pourquoi pas? De toute façon, à part ma petite personne, qui s'intéresse, si ce n'est la voirie, aux fossets qui longent les routes?

Réponse : ceux qui y ramassent, le printemps venu, les bouteilles vides (de bière) qui y ont poussé (!) sous la neige durant l'hiver.
Photo
Non mais... yé-ti pas beau à ton goût, hein?
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​
V
​
Remarque : la lettre « v » ressemble à une coupe transversale d'un fosset.

-- --

Et ce matin, encore une fois et à peu près au même endroit qu'avant-hier, le long de la route, sortant du fosset... une gélinotte huppée qui est venue se déposer sur la route droit devant mon véhicule. La vilaine!

J'ai ralenti sans m'arrêter. Elle s'est quelque peu éloignée. Je me suis rapproché. Encore une fois, quelques sautillements, les ailes déployées, la gélinotte s'est éloignée mais toujours devant mon véhicule. De nouveau, je me suis rapproché. Elle s'est finalement envolée.

Puis je me suis dit : « Tiens, le long de la route, un fosset... pour l'écoulement des eaux... comme un ruisseau, une rivière, un fleuve. »

Fosse, fosset, fossette.

Fosset : régionalisme caractéristique du français canadien.

-- --

Les Pointes, c'est le fond d'un immense fosset, d'un immense et « très très beau » fosset.
Photo
-
(fossette)  >  ---------  <  (fossette)
-

​Daniel (dans la fosse aux lions du pétage de gueule) verret
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Bin, c'est comme ça

20/4/2016

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1) J'étais ce que j'étais.
2) Je suivais ce que je suivais.
3) J'étais ce que je suivais.
4) Je suivais ce que j'étais.

Je suis ce que je suis.

1) Je serai ce que je serai.
2) Je suivrai ce que je suivrai.
3) Je serai ce que je suivrai.
4) Je suivrai ce que je serai.

Photo
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Photo
Grands harles
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Photo
Pourquoi moi?

Parce que tu étais là, près de la rivière, près du pont, près de bourgeonner.

Parce que je te trouvais beau. 

Parce que je devrai te rendre à nouveau visite, pour te voir changer, pour te voir te couvrir de feuilles, pour te voir les perdre, pour te voir entouré de neige.

En passant, t'as vu où tu habites?

Près d'une rivière, sur le bord d'un champ, près des montagnes, sur la photo sous le soleil, tantôt sous les nuages, tantôt sous la neige, tu habites là où c'est beau.

Parce qu'aussi c'est comme ça. Il n'y avait rien de prémédité. Je t'ai vu sur la photo et je t'ai trouvé beau. En fait, j'ai pas choisi

Comme pour tes feuilles qui tombent à l'automne : pour chaque feuille tu choisis l'endroit où chacune d'elles tombera?

​
Daniel verret
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