Blogue
  La maison de Daniel
  • Bienvenue
  • Note
  • Descriptif
    • Photo du jour
  • Photos
    • Photos : oiseaux
    • Photos : routes et rangs
  • Alice L.
  • Historique
  • Blogue

Sarclage

30/5/2019

0 Commentaires

 
​Flotte
En ce début de journée
Sur la ligne que dessinent les nuages
Le soleil levant.
 
On a des projets de sarclage.
Pleuvra-t-il aujourd’hui
Ou resplendira plutôt
Toute la journée le soleil?
 
Des branches
Des érables à sucre
Pendouillent
Les samares.
 
Depuis quelques jours,
Les étendues champêtres, de même que la cour arrière,
Brisent la monotonie de leur verdoiement
En arborant une multitude croissante de boutons floraux jaunes.
 
Le ciel
S’obscurcit.
L’air est chargé
D’humidité.
 
Notre projet de sarclage bat son plein.
Continue-t-on?
Ici et là sur le terrain,
Des quiscales bronzés;
 
Chante cachée
Derrière un amas de branches
Une paruline jaune;
L’oiseau-mouche
 
Est de retour
Sur la plus haute branche du prunier;
Quelques mésanges à tête noire
Twittent twittent twittent ici et là :
 
De toute évidence,
Le risque de pluie n’incommode pas les oiseaux.
Or donc,
On continue de sarcler.
 
Mais le temps passe.
Il nous faut maintenant ramasser les outils,
Quelques sacs vides, les chaudières.
Je jette un dernier coup d'oeil avant d’empoigner la brouette
 
Et voilà que j’aperçois,
Immobile sur une branche d’un arbrisseau,
Une grive solitaire qui semble m’observer mais qui,
Alors qu’à mon tour je l’observe,
 
Se sauve dans les broussailles.
Je reviens à la maison,
Sers les outils
Et sur une branche au-dessus de ma tête est perchée une grive solitaire.

Photo

​nadagami
0 Commentaires

Ouf!

29/5/2019

0 Commentaires

 
​Ce matin,
Dans Ville-Marie,
Ouf!
Mais pas que là,
 
Car aussi un peu partout
Ouf! que fait le souffle tant c’est beau.
Mais en particulier dans le rang Ville-Marie,
Qu’on remonte le chemin
 
Vers le lac Crève-Faim
Ou qu’on revienne
Vers le village.
Tout bourgeonne.
 
La grisaille des arbres défeuillés
Se fait avaler
Par les couleurs des branches
Qui se feuillent de nouveau,
 
Comme si étaient imbibées de sang rosé
Les feuilles expulsées des bourgeons
Et qui s’ouvrent tout en redonnant une rondeur définie
À la ramée renaissante de chaque feuillu.
 
Et alors qu’on va
Dans Ville-Marie en suivant la route
Se transforme notre voiture
En embarcation à moteur
 
Montant et redescendant les imposantes ondulations arrondies
D’une mer forte soudainement changée en collines
Et qui avec le temps
S’est recouverte d’une forêt de feuillus et de conifères.
 
Débordante est cette étendue d’arbres
Du mouvement
Que génère le retour de la chaleur printanière
Qui pare le couvert forestier
 
De fugaces coloris juvéniles
Qu’on voit aujourd’hui
Mais qui déjà ne seront qu’images du passé demain.
En plus ce matin,
 
Un peu partout,
On a droit à des foisonnements
D’envolées
D’hirondelles bicolores
 
Qui montent vers le ciel,
Se croisent avant de replonger
Pour aussi vite changer de direction
Tout en multipliant les acrobaties aériennes.
 
En même temps,
Au loin s’amenuise la bande ensoleillée
Qui sépare les sommets des Laurentides des nuages.
Tantôt, on le devine, il pleuvra.

Photo

​nadagami
0 Commentaires

Encore lui

28/5/2019

0 Commentaires

 
​Du haut du prunier,
Cette fois-ci loin des cerisiers,
On dirait qu’il désire se rallier
Alors que s’approche de lui le jardinier.
 
Sur la plus haute branche,
À cause de la brise, il se déhanche
À chaque secousse franche
Et pendant que le beau temps s’épanche.
 
C’est bien lui,
Le colibri
À gorge rubis
Qui en profite pour me dire ce qui suit :
 
Ceci,
Si
Tu le scies,
Situe le ci.
 
Tout cela pour en venir à quoi?
Je ne sais trop.
Ce matin,
Au sol,
 
La blancheur du gel.
Le printemps débarque,
Par à-coups,
Jamais tout d’un coup.
 
Mais qu’il est lent,
Alors qu’on l’attend
Et que de lui on s’attend
Qu’il soit plus que de fumier un relent.
 
Au moins les arbres se couvrent de feuilles,
Tandis que pour le froid c’est un temps de deuil,
Que la chaleur se tient sur le seuil,
Elle qui refuse de se répandre bien qu’on le veuille.
 
Et pendant tout ce temps,
Le colibri de prendre tout son temps,
Le jardinier de l’observer tout le temps,
Comme s’il n’y avait qu’eux pendant tout un temps.
 
- 000 -
 
Et après que le jardinier il eut séduit,
Évidement qu’il s’ensuit
Que l’oiseau-mouche s’est enfui
Dans la nature où il s’est évanoui.

Photo

nadagami
0 Commentaires

Vertmeilleux

27/5/2019

0 Commentaires

 
​Vertmeilleux matin!
Les étendues vallonnées qu’enveloppe de son branchage la forêt mixte
Dégoulinent
De couleurs vertes.
 
Combien de verts?
Ah bin là!
C’est qu’ici on a affaire
À une multiplicité innombrable de bourgeons éclatés.
 
Combien de verts?
À partir du point le plus haut de Ville-Marie,
Du rang Ville-Marie
Alors qu’on vient de quitter la rue Principale,
 
Des verts sous nos yeux,
Il y en a tant qu’ils se mettent à danser quand on les fixe du regard.
Combien?
Nombre infini d’aiguilles vertes à l’année
 
Des pins, épinettes, sapins
Auxquelles,
Par un quelconque matin de printemps,
Comme celui d’aujourd’hui justement,
 
Se mêlent
Les verts des nouvelles feuilles impossibles à compter
Des érables, bouleaux, faux-trembles, cormiers, merisiers
Ainsi que les verts des feuilles des arbrisseaux et des fardoches,
 
Et qu’à ces derniers se transmettent les tons de vert des champs,
Ce vert jeune arraché de la terre humide
Et auquel se mêlent les jeux d’ombre et de lumière
Qui en même temps font vaciller les verts du couvert forestier,
 
Combien de verts?
Je ne peux pas les compter.
Devant,
L’étendue de verts va
 
Jusqu’au ciel mi-ennuagé mi-bleu
Qui s’élève au-dessus de la ligne d’horizon,
Alors qu’à force de fixer cette démarcation
Voilà qu’en-dessous
 
Se dessine
Une mer de verts
Que la proximité des différentes teintes
Fait frissonner.
 
Ce matin,
Des verts,
Combien?
Mais comment compter?
 
C’est parce qu’en regardant toute cette étendue de verts,
On ressent un élan
Qui nous emporte
Et qui fait en sorte que le dernier vert vu déjà n’est plus.

Photo

​nadagami
0 Commentaires

Sous les nuages bas

26/5/2019

0 Commentaires

 
​Sous les nuages bas,
​Chaussé de bottes de pluie,
Le pas lent
Dans l’herbe détrempée.
 
On fait le tour de la cour,
Une fois de plus,
Pour voir,
Pour revoir.
 
Sous les nuages bas,
Sur un fil électrique,
Une tourterelle triste
Au chant tristement plaintif.
 
On fait le tour de la cour.
Pas très loin,
Placotent,
Distinctement d’où on est,
 
Des gens venus en voiture,
Probablement de la ville,
Et qui se préparent
Pour une randonnée en vélo.
 
Sous les nuages bas,
Soudain la pluie,
Drue,
Forte.
 
Derrière,
Les montagnes ne sont plus.
En avant, de l’autre côté de la rue,
La blancheur d’un ciel ennuagé qui devrait se dégager.
 
Sous les nuages bas,
Les deux mains sur le clavier,
Le bout des doigts en contact avec les touches,
S’écoule le temps comme l’eau de pluie sur le terrain en pente.
 
D’un vert presque fluo est l’herbe,
Les plantes et arbres se couvrent de feuilles.
La tête dans le ciel,
Tout n’est qu’apparence de pluie du côté des montagnes.
 
Sous les nuages bas,
Dehors, il fait sombre.
La pluie a cessé.
Mais on pressent qu’il pleuvra à nouveau.
 
Et la pluie finalement qui ne retombera pas,
La chaleur, de la remplacer,
Le soleil, de se faufiler.
Les champs verdissent.

Photo

​nadagami
0 Commentaires

Colibri

25/5/2019

0 Commentaires

 
​La lumière du jour,
Lente,
Montante,
Déferle.
 
Est bariolée
D’ombres effilées
La pelouse
Vert mouillé de rosée.
 
Et c’est reparti :
Journée de tondeuse,
Une fois par semaine,
Sinon la cour arrière virera en fardoches.
 
On tond,
Mais aussi on sarcle,
Émonde,
Bêche,
 
Composte,
Jardine,
Arrose,
Racle.
 
On se crée un monde,
Petit,
Qui inévitablement nous ressemble,
Dont on fait le tour,
 
Parfois plusieurs fois par jour,
Juste pour voir,
Juste pour être bien,
Juste pour être dans la cour,
 
Ou comme tantôt,
Tandis qu’on revenait à la maison,
Tranquillement,
Les brouettes pleines d’outils de jardinage,
 
Juste pour être là, pour le voir une fois de plus,
Sur la branche la plus haute du merisier,
Immobile,
Le colibri à gorge rubis.

Photo

​nadagami
0 Commentaires

Holà!

24/5/2019

0 Commentaires

 
​Holà!
De temps il me faudrait plus aujourd’hui.
Parce que... il y a de ces jours
Au cours desquels il faut tout faire en moins de temps qu’il en faut.
 
Sol mouillé au réveil.
Ciel ennuagé au réveil.
Tombe la pluie au réveil?
Non!
 
Le vent?
De l’est qu’il souffle.
Présentement,
Le couvert nuageux se lézarde
 
Et laisse entrevoir
Un peu,
Mais vraiment très peu,
De bleu par les minces interstices
 
Qui se dessinent
Aussi vite
Que les efface
La bousculade entre les nuages
 
Que génère le vent.
Sur les flancs des collines,
Se couvrent enfin
 Les branches dénudées des feuillus
 
Du vert tendre
Qui succède à l’éclatement des bourgeons.
Quant aux oiseaux,
Nombreux,
 
Partout on les entend chanter.
En revenant tout à l’heure
Par la route Saint-Antonin,
Cacardaient au milieu d’un champ
 
Deux bernaches.
Tout près,
Coulait l’eau brune et haute
De la rivière de la Fourche.
 
Et tout à coup,
Le soleil de percer le couvert nuageux
Et sa lumière intense de nous éblouir
Le temps d’un trop lent coup d’oeil de côté pour l’apercevoir.

Photo

nadagami
0 Commentaires

Ce matin j'ai vu

23/5/2019

0 Commentaires

 
​Ce matin,
Sous un ciel
De lumière diffuse amalgamée à un fin voile nuageux
Alors qu’à genoux sur le sol
 
Nous sarclons,
Enveloppé remarquons-nous que nous sommes,
Même s’il est tôt,
D’une chaleur qui fait penser à l’été.
 
Ce matin,
Autour,
Le chant des oiseaux,
Le bruit répétitif et sifflé des presses
 
De la fabrique de produits plastique
D’à côté,
Le vrombissement des moteurs
Des véhicules de toutes sortes,
 
Les aboiements et les jappements,
Les cris des enfants dans la cour de récréation,
Les conversations jalonnées de silences
Tenues au moyen d’un sans-fil.
 
Ce matin,
Seul,
À genoux sur le gazon,
Sarclant,
 
Mais heureux
D’être ici
À sarcler
À genoux sur le gazon.
 
Ce matin,
Posés sur les plus hautes branches d’un érable à sucre,
Des chardonnerets jaunes
Vocalisent à fond de train.
 
Au pied des cerisiers de France,
Ce matin,
Les premières très petites fleurs jaunes
Qu’à mon arrivée ici
 
Je ne voyais pas
Jusqu’à ce qu’on m’apprenne à les voir,
Moi le gars de la ville qui croyait avoir tout vu,
Sauf ce qui exige que le temps soit pris pour être vu.

Photo

nadagami
0 Commentaires

Ce matin dans les Pointes

22/5/2019

0 Commentaires

 
​Vaste étendue
De verdure champêtre naissante
Au-dessus de laquelle
Flotte
 
Le froid matinal intimidant
D’un printemps
Chiche
De sa chaleur.
 
Et de constater sans surprise,
En regardant les nuages filer vers le sud,
Qu’encore aujourd’hui
Le vent souffle du nord.
 
Il est vrai toutefois
Qu’on avait été averti :
Dans les hauts,
Il gèle à l’année.
 
Pendant ce temps alors que nous soliloquons en silence,
Tout en haut,
Tantôt gris tantôt bleu,
Le ciel se chamaille avec lui-même :
 
Et soudain donc les flancs de montagne
D’être d’un riche et éblouissant coloris;
Et soudain aussi les flancs de montagne
De s’évanouir dans l’imprécision de la grisaille ombrée.
 
En même temps,
Émergent des arbrisseaux qui bordent les canaux
Les couic menaçants et stridents
Des carouges à épaulettes.
 
Quant au vent froid, il continue de souffler
Au-dessus des champs recouverts de verdure renaissante.
Au loin, une corneille croasse.
À ras de champ file un tout petit oiseau impossible à identifier.
 
Autour de nous,
Pas d’hirondelle, pas de crécerelle,
Mais des quiscales bronzés à la tonne
Et un couple de goglus des prés en fuite vers la rivière.
 
Le couvert nuageux tend à s’étioler
Alors que la bleuité se fait conquérante.
Enfin! Un soupçon de chaleur printanière se déverse dans les champs.
Tantôt, de retour à la maison, il faudra sortir les plantes. 

Photo

​nadagami
0 Commentaires

Patience

21/5/2019

0 Commentaires

 
​Temps gris,
Froid,
Humide.
Mais au moins a cessé
 
La pluie
Qui devait,
Tout comme pour hier,
Tomber,
 
Fine toutefois aujourd’hui,
Toute la journée.
Au loin,
Les Laurentides
 
Aux sommets
Encore plaqués de neige
S’étirent d’est en ouest
Au-dessus
 
De la longue pente du piémont appalachien
Fuyant vers le fleuve.
Les ruisseaux glougloutants
Et les rivières mugissantes
 
Drainent des eaux abondantes
Que l’on soupçonne très froides.
Tranquillement,
Renaît
 
La chaîne de montagnes qui borde au sud le village
Et sur les sommets
De laquelle cherchent à s’accrocher
Les traînées pendouillantes du couvert nuageux.
 
Tout en bas,
La verdure sur les sols
Gazonnés et cultivés
S’est partout répandue.
 
Par contre,
Le vert tendre printanier
Des feuillus
Est à peine visible.
 
La pluie aide au verdoiement,
Mais il faudra aussi qu’elle soit accompagnée de plus de soleil,
De chaleur et de notre part,
D’un peu de patience.
 
Photo

​nadagami
0 Commentaires
<<Page précédente

    Archives

    Mars 2023
    Février 2023
    Janvier 2023
    Décembre 2022
    Novembre 2022
    Octobre 2022
    Septembre 2022
    Août 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Octobre 2021
    Septembre 2021
    Août 2021
    Juillet 2021
    Juin 2021
    Mai 2021
    Avril 2021
    Mars 2021
    Février 2021
    Janvier 2021
    Décembre 2020
    Novembre 2020
    Octobre 2020
    Septembre 2020
    Août 2020
    Juillet 2020
    Juin 2020
    Mai 2020
    Avril 2020
    Mars 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Août 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Septembre 2017
    Août 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Janvier 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Septembre 2015
    Juillet 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Avril 2015
    Mars 2015

    Catégories

    Tous

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.