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Écrire carré

30/4/2017

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​À peu près les mêmes conditions météo qu’hier.
Un avant-midi nuageux suivi d’un après-midi radieux.
Moins chaud et plus venteux toutefois.
Qu’importe! On est bien, très bien même, à l’extérieur.
 
- = - == --- --- == - = -
Soudain, j’ignore pourquoi, en pleine nuit, le goût d’écrire carré, de la marge gauche à la marge droite et que chaque paragraphe forme un ensemble rectangulaire, avec en coin un angle droit. Comme ça, en pleine nuit, entre deux périodes de sommeil, j’ai envie d’écrire carré, j’ai le goût d’écrire de gauche à droite au lieu de partir du centre.
 
Et là, je suis djamé. Pogné. Quand j’écris à partir du centre, chaque ligne se rapporte à une émotion ou à un senti. Ça m’apparaît normal d’écrire ainsi. Mais en tapant des mots les uns à la suite des autres sans me préoccuper de l’endroit où je dois passer à la ligne suivante, je bloque. Il y a un vide qui se crée. Ensuite, plus rien. Je suis djamé, pogné.
 
À moins que j’écrive trois paragraphes. Ensuite, je recommencerai à écrire depuis le centre. C’est beau un texte avec des angles droits. Mais l'emprise de l’élan de l'écriture carrée diffère. Je suis toujours en mode arrêt et à me demander si ce que je fais est correct. C’est aussi très personnel comme contenu. Sauf que si j’ai envie d’écrire carré, ça ne regarde que moi.
​- = -​ == --- --- == - = -

De retour en mode écriture
Centre.
C’est plus facile.
Plus souple.
 
Une ligne,
Une émotion.
Une ligne,
Une idée.
 
Écrire carré,
C’est bizarre.
Écrit-on comme on pense?
J’écris carré donc, je pense angle droit.
 
- = - == --- --- == - = -
La chaleur a profité de la nuit pour déguerpir. Il faisait près de zéro tôt ce matin. Le ciel était couvert. Il est présentement huit heures et le ciel est dégagé. On va sans doute profiter du beau temps de la journée pour effectuer quelques travaux sur le terrain. Mais quand même, on ira mollo aujourd’hui. C’est beau le travail mais il faut s’accorder du repos.
 
Ouin! C’est vraiment différent comme approche. À tout bout de champ, j’arrête de taper des mots et me demande si je n’aurais pas autre chose à faire. Je cherche à fuir. J’ignore pourquoi. La gêne? Il est vrai que de tenir un blogue c’est se mettre à nu devant tout le monde. Ça ne me tente pas toujours. Effeuilleur, voilà le titre de ma nouvelle profession.
 
Bonjour! Vous faites quoi dans la vie? Je me déshabille continuellement. C’est comme cela que je me sens ce matin. Et moi qui au départ n’avais envie que d’écrire carré. Mais bon, je m’en tape un peu. Je veux aboutir parce que j'aimerais profiter de la journée. Il pleuvra toute la semaine et je n’ai pas envie de moisir devant l’écran de l’ordi toute la journée.
- = - == --- --- == - = - 

​Voilà, la mission est accomplie.

J’ai écrit carré.
Je me sens bizarre.
Je n’ai pas le temps de tout reprendre.
 

​nadagami
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Printemps

29/4/2017

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​Les éoliennes sont disparues.
Les nuages les ont avalées.
Il vente. Les arbres se trémoussent.
Ici et là, des feuilles brunies et desséchées roulent sur le sol.
 
Dans le village, la neige s’en est presque tout allée.
La chaleur fait son oeuvre.
Derrière la maison, il n'en reste que quelques plaques éparses.
Mais sur les versants de montagne, la neige persiste.
 
 --- === - - - === ---
 
Puis, tout à coup,
Sans crier garde,
Alors qu’on s’était fait à l’idée d’une journée grise :
Le soleil, le ciel bleu, des nuages blancs fuyants et de la chaleur.
 
Un petit tour dans la cour.
Contenu du pot de compost sur le tas.
Installation de la moustiquaire du soupirail de la cave et
De la moustiquaire de la porte d’entrée arrière.
 
Un dernier coup d’oeil avant de rentrer :
Les nuages ont recraché les éoliennes orientées ouest.
Également, ressort du décor dans le fond de la cour
Le peuplier faux-tremble couvert depuis peu de bourgeons éclatés.
 
--- === - - - === ---
 
Quinze heures quarante-sept.
Vingt et un degrés Celsius.
Soleil, ciel bleu, petits nuages blancs et chaleurs toujours présents.
Et sur le sol roulent d'autres feuilles desséchées de l’automne passé.
 
--- === - - - === ---
 
Avant le souper, un aller-retour jusque dans le bas du village.
Il fait beau et chaud, donc :
Il y a
Du char dans le chemin.
 
Mais il fait à ce point si beau que l’on croise,
Marchant, ce qui dépasse l’entendement et
Qui implique indubitablement qu’ils sont sortis de la maison,
Des jeunesses.
 
 
nadagami
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Perdre pied

28/4/2017

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​Eau
Qui fuit des hauts,
Qui descend folle comme un traîneau,
Qui dévale en mugissant entre les rives des ruisseaux.
 
En haut,
La neige devenue flots
S’arrache du sol et suit les cours d’eau
Que les pentes poussent vers les routes hier des canots.
 
Ô
Montagnes en eau,
Qu’un matin brumeux cercle de bandeaux
De blancheurs vaporeuses et que quittera la froidure betôt.
 
===   ---   =---==---=   ---   ===
 
Dans les bas, dans le boutte de Saint-Gervais,
Pas chaud chaud ce matin.
Surtout à la station-service où, en plein champ,
Rien ne freine le nordet.
 
===   ---   =---==---=   ---   ===
 
Le soleil parvient non sans peine à se faufiler à travers les nuages.
Le bleu du ciel se fait rare au contraire de la brume qui s’accroche.
Depuis ce matin, rien du paysage n’a vraiment changé.
Les branches immobiles des arbres témoignent du calme des environs.
 
===   ---   =---==---=   ---   ===
 
Que dire,
Que faire,
Que penser,
Tout cela sans enlever mes souliers?
 
Trop tard, je ne les ai plus aux pieds.
Mais d’être déchaussé ne m’empêche pas de penser comme un pied.
D’un autre côté, il faut bien que tout repose sur quelque chose,
Car que serait la Terre si elle ne reposait sur rien?
 
Penser comme un pied.
Croire que la Terre repose sur un pied.
Il fut un temps, oui.
Mais aujourd’hui, les pieds servent à autre chose.
 
Mais un pied qui ne marche pas est-il vraiment un pied?
Bonne question mais, on passe à un autre commentaire.
Voilà, voilà, voilà :
J’épie un pied.
 
L’épi d’un pied l’épie.
J’épie un pied d’épi.
Hé p’is, Djépi, ça va-ti?
C’était moi le pied qui jadis soutenait la Terre.
 
===   ---   =---==---=   ---   ===
 
Toujours accrochée à la cime des montagnes,
La brume refuse obstinément de s’élever.
Le soleil de son côté peine encore à percer.
Mais depuis hier soir, la chaleur enfin parvient à s’imposer.
 
Dans les bas, c’est plus frette.
Le vent nordet souffle chargé d’humidité et
De la froidure qui s’échappe des eaux du fleuve.
Le printemps est long près du Saint-Laurent.
 
 
 nadagami
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Ça donne ça

27/4/2017

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Il y a des jours comme ça.
Comme : ça?
Oui, oui, des jours comme ça.
Ah.
 
--- ------- ---   =   --- ------- ---
 
Coulent, coulent les lettres
Avant que les bourgeons de l’arbre du secret des mots n’éclatent.
Coulent, coulent les lettres
Avant que ne deviennent illisibles les mots tirés d’une sève écarlate.
 
--- ------- ---   =   --- ------- ---
 
La pluie a cessé.
Le ciel reste gris.
Le vent souffle du sud.
Il y a des jours comme ça.
 
Ah! C’est ce que signifie ça : temps maussade.
Non! Ça dépend du contexte.
Oups! Ça devient mêlant.
Oui, c’est mêlant. Faque c’est ça qui est ça.
 
--- ------- ---   =   --- ------- ---
 
Coulent, coulent les lettres
Avant que n’intervienne l’inflexibilité d’une pensée trop structurée.
Coulent, coulent les lettres
Avant que la rectitude ne donne des élans sitôt consignés sitôt raturés.
 
--- ------- ---   =   --- ------- ---
 
Donc, il y a des jours comme : ça.
Oui! Oui!
Et d’autres qui ne le sont pas?
Oui! Oui!
 
Ah!
Et aujourd’hui, c’est un jour : ça.
On dirait bin.
C’est ça : on dirait.
 
--- ------- ---   =   --- ------- ---
 
Et on dirait quoi si ce n’était pas un jour ça?
Ça, je ne le sais pas.
Donc, les jours sont tous, si je comprends bien, des jours ça.
C’est à peu près... Ouin, c’est pas mal ça.
 
Parce que passer une journée sans dire une seule fois
Ça,
Ça m’apparaît impossible.
Faque cé ça.
 
--- ------- ---   =   --- ------- ---
 
Coulent, coulent les mots
Avant que je ne coule.
Coulent, coulent les mots…
Trop tard, je coule.
 
 
nadagami
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Passer au futur

26/4/2017

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Où est ce chemin que tous les jours, tournés vers le futur,
Nous suivons,
Qui mène nos pas,
Mais que jamais nous n’apercevons d’avance?
 
Les souvenirs du passé conservent des bouts de ce chemin.
Par contre, l’avenir ne dénombre aucune balise.
Devant, le vide
Toujours comblé à chaque nouveau pas.
 
Comme j’aurais parfois très envie de le voir d’avance,
De connaître tout de suite les lieux et les instants du tantôt à venir,
D’apprendre le futur avant que ne survienne une catastrophe,
Ou tout simplement, de voir d’ici le là-bas où ce chemin m’entraîne.
 
-  ====-====  -  =-=  -  ====-===  -
 
Hier, il a fait beau.
Je m’en souviens.
Le ciel était d’un bleu si apaisant.
Et le soir venu, je me suis réjoui de la longueur du jour.
 
Hier, comme aujourd’hui, dans les Pointes,
Et en fin d’après-midi comme aujourd’hui aussi,
Les cabanes à sucre crachaient leur fumée blanche.
On fait encore bouillir dans le coin.
 
Hier, c’était le début de la semaine régulière de travail.
Aujourd’hui s’évanouissent les images de la fin de semaine passée.
Hier n’est plus mais on peut le revoir.
Demain, qui son tour venu deviendra hier, sans cesse peut être remodelé.
 
-  ====-====  -  =-=  -  ====-====  -
 
S’il est possible d’appréhender notre futur
Mais qu’un drame nous attend,
Comment alors fonctionner normalement?
Peut-être dans ce cas est-il préférable de l’ignorer.
 
Mais il faut prévoir.
C’est le début du printemps.
Je pense au jardin, aux fleurs.
Et surtout : à la peinture extérieure de la maison.
 
C’est comme ce texte.
Je l’écris.
Tantôt, je le publierai.
Selon toute vraisemblance, je devrais le faire paraître, à moins que…
 
-  ====-====  -  =-=  -  ====-====  -
 
Il a venté : toujours ce capricieux vent sud-est qui persiste.
Tel que prévu, il pleut ce matin.
Quant à la neige,
Il n’en reste que des traces et on ne s’en plaindra pas.
 
 
nadagami
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Le soir, le matin

25/4/2017

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Lisse,
Le ciel,
Bleu,
Repose sur un restant de froideur que pousse le vent.
 
Dans la cour arrière, jauni, le gazon,
À peine délivré de l’épaisse couche de neige,
Déjà cherche, malgré le temps encore glacial des nuits,
À verdoyer.
 
Tout au fond, devant la haie de cerisiers sauvages et de cormiers,
La longue et imposante lame de neige qui s’y était formée
Disparaît tranquillement tout en inondant le sol nouvellement libéré
Mais saturé d’eau que le dégel génère en quantité remarquable.
 
-- == === - === == --
 
Que dire que faire
Si ce n’est dire ce que je fais
Pour faire ce que je dis
Qui est de dire ce que je fais?
 
-- == === - === == --
 
Ce soir, en compagnie des juncos ardoisés,
Tandis que la lumière du jour tout doucement décline,
Mains gantées, bottes aux pieds, calotte à l’envers, manteau doublé,
Affublé de protège-genoux, on taponne à gauche et à droite :
 
Des branches à ramasser, des piquets de clôture à redresser,
Des roches à déplacer, des trous à remblayer.
Sors les outils, pousse la barouette, rapporte les déchets,
Tout en regardant les ombres redevenues friandes d'étirement.
 
-- == === - === == --
 
Sauf que là, la journée avance.
Taper des mots, c’est bien beau
Mais il n’y a pas que les mots à taper.
Il y a tout le reste.
 
Tout le reste?
Oui! Oui! Le reste, tout le reste.
Ce qui veut dire?
Bin… La totalité du tout moins les mots.
 
-- == === - === == --
 
Sur le bord de la route,
Une gélinotte huppée peu empressée
Soudain s’apprête à foncer pour traverser mais qui, effrayée,
Rebrousse chemin et ainsi transforme son destin.
 
 
nadagami.
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Tourne la roue

24/4/2017

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​Montagnes dans la brume.
Idées dans le brouillard.
Existe-t-il une autre dimension?
Parfois, comme ça, entre deux hésitations, je me demande.
 
Si elle existe, cette autre dimension,
Je ne la vois pas.
Et si elle n’existe pas,
Dois-je préciser que je ne la vois pas?
 
Mais si je dis la voir
Alors qu’elle n’existe pas,
On dira que j’ai les idées dans le brouillard
Et que les montagnes en bas desquelles je vis sont dans la brume.
 
- = -- == --- === === --- == -- = -
 
Le banc de neige,
Devenu presque banquise tant il n’était devenu que masse de glace
Et qui trônait devant la maison à la fin de l’hiver,
Ne fait plus partie de cette réalité.
 
Cette montagne de neige qui s’était formée au cours du dernier hiver
S’ajoute plutôt aujourd’hui à l’ensemble des souvenirs du temps passé.
Présence physique qui n’existe plus
Mais qui a déjà existé.
 
On ne le voit donc plus ce haut banc de neige.
Il a par contre déjà existé même si disparu parce que fondu en entier.
Et il réapparaîtra.
Mais là, en ce moment, il n’existe pas.
 
- = -- == --- === === --- == -- = -
 
Le printemps est de retour.
Déjà, les champs ont recommencé à verdir.
L’hiver, cette espèce de mort saisonnière, s’est en allé.
La vie reprend.
 
Il y a eu la vie,
Ensuite, la mort (l’hiver).
La vie est de retour.
Tantôt, la mort (l’hiver), reviendra.
 
- = -- == --- === === --- == -- = -
 
La vie est une roue.
D’aucuns avancent que l’homme l’aurait inventée.
Inventée?
Reproduite.
 
 
nadagami.
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Un peu de tout

23/4/2017

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​Le vent toute la nuit a soufflé.
Les conditions météo des derniers mois se répètent.
La pluie remplace la neige mais le vent du sud persiste.
L’hiver a été dur; le printemps son tour venu l’est.
 
= ----- = === = ----- =
 
Les mots naissent.
Je les lis. J’arrête de taper me demandant si j’épelle.
Je recommence à taper. Non, je prononce le mot au complet.
Seuls mes doigts décortiquent en lettres les mots.
 
Je n’avais jamais remarqué
Que mes doigts épellent les mots
Sans que je n’en sois conscient.
La procédure s’est imposée d’elle-même.
 
Ça fait bizarre.
Je lis les mots,
Mes doigts, comme s'ils ne m'appartenaient pas, tapent les mots.
En somme, je tape comme je marche, sans y penser.
 
-- == --
 
Mes doigts enfoncent les touches.
Libres,
Enfin.
Pour en arriver à quoi?
 
À toujours la même chose
Mais sans chercher à m’arrêter.
Je tape :
Les lettres surgissent, les mots prennent forme.
 
= ----- = === = ----- =
 
Le vent se calme.
C’est lui-même qui me l’a dit.
Pas qu’à moi.
À tous ceux qui l’écoutent.
 
= ----- = === = ----- =
 
Le vent souffle.
C’est lui-même qui me l’a dit.
Il est entré par la porte de derrière
Et il est ressorti par celle d’en avant.
 
Mal élevé,
Il ne les a pas refermées.
Derrière lui,
Une lourde traînée d’humidité.
 
= ----- = === = ----- =
 
Les séparations font partie de la vie :
Hier n’est plus;
Aujourd’hui est;
Demain, sera-t-il?
 
 
nadagami
 

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La solitude

22/4/2017

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​La lourdeur de la solitude dans un regard fuyant.
Que faire?
Il n’y a rien que les autres puissent changer à sa place.
Viendra d'elle-même et pour elle-même le temps d’intervenir.
 
-- - ===== - --
 
Le vent souffle.
On l’entend qui gronde.
Le temps reste gris et du ciel bleu on s’ennuie.
Mais bon, finira bien par revenir le beau temps.
 
-- - ===== - --
 
La solitude.
Quand on déménage souvent et qu’on est enfant,
Et en tant que personne dépendante on n’a pas le choix de suivre,
La solitude devient un compagnon de route.
 
Parti pour là-bas.
Du jour au lendemain,
Les amis d’hier n’existent plus
Et ceux de demain n’existent pas encore.
 
Jusqu’au jour où, après tant de sacrifices, on déménage à nouveau.
Tout est alors à recommencer.
Une fois de plus, les amis n’existent plus et n’existent pas encore.
Se retrouver seul, étranger, parmi les autres dans la cour d’école...
 
Et ça recommence.
Avec le temps, le passé tombe en lambeaux.
Les amis d’hier s’évanouissent avec les souvenirs qui meurent.
Dans ses yeux, ce matin, la solitude, et la tristesse qui l’accompagne.
 
-- - ===== - --
 
Aujourd’hui, la solitude?
Je l’aime bien.
Quant à elles, les séparations font toujours mal.
Mais quand il le faut, il le faut.
 
-- - ===== - --
 
Le ciel est gris.
Il vente. Les bourrasques sont bonnes.
Ici et là, une averse très éparse de neige.
La température est instable.
 
Une petite brassée de lavage.
Un peu de vaisselle.
Que va-t-on manger pour souper?
On verra tantôt.
 
 
nadagami
 

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Entre deux points

21/4/2017

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​Pluvier kildir de retour.
Carouge à épaulettes de retour itou.
Épais brouillard.
Le frette de la neige descend des montagnes.
 
-- - -- - -- = -- - -- - --
 
La journée de mercredi aurait été une bonne journée pour les sucres.
Il a gelé au cours de la nuit précédente.
Tôt le matin, les érables se sont mis à couler.
En fin d’après-midi, ils coulaient toujours.
 
Finalement, la saison des sucres, du moins dans le coin,
S’annonce comme  étant pas si mal.
Toutefois, elle est tardive et les acériculteurs ont eu des craintes.
Ces dernières étaient justifiées mais, tout se replace à leur avantage.
 
-------------- = - = --------------
 
À part de cela?
Pas grand-chose.
Le temps passe.
Mais comment imaginer le temps commençant, finissant?
 
Il fut un temps où de temps il n’y avait pas?
Il sera un temps où de temps il n’y aura pas?
Infini d’un bord, donc.
Et infini de l’autre, aussi.
 
Mais si infini des deux bords,
À partir de quoi mesure-t-on l’évolution du temps?
Infini, pas de début.
Infini, pas de fin.
 
Pas de début, pas de fin, pas de borne pour le mesurer.
À moins que ce ne soit que de la matière qui se transforme.
En tout cas, tel qu’employé, le temps mesure l'espace entre deux points.
Mais le temps lui-même : depuis quand et jusqu’à quand?
 
À part de cela?
Pas grand-chose.
Le temps passe.
Cinq centimètres de neige prévus pour vendredi matin.
 
-------------- = - = --------------
 
Aille, tu pourrais-tu...
Non! j’n’ai pas l'temps.
Ouin! Dans ce cas, j’fais quoi moi si t’as pas l’temps?
Quoi? Toi, tu ne l’as pas mais moi je devrais l’avoir, c’é-tu ça?
 
-- - -- - -- = -- - -- - --
 
Le pluvier kildir et le carouge à épaulettes sont de retour.
J’en ai vu dans les Pointes et le long de la 216 ce matin.
Une distance entre deux points a été parcourue.
Hier, ils sont partis et aujourd’hui, les oiseaux sont de retour.
 
La mesure horaire possède un côté pratique.
Mais elle rend paresseux.
Dépendant.
Elle nous fait perdre l’habitude de deviner le temps.
 
 
nadagami
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