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Manque un bout d'hiver

28/2/2019

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​Douceur
Du froid sec et glacial
Qui emplit
L’air du matin levant.
 
Est donc enfin achevée
L’enfilade
De jours
De vent de tempête,
 
De froidure
Mordante,
De chutes
De neige
 
Fuyante
Devenue poudrerie
À pelleter
Et à repelleter.
 
Ce matin,
On redécouvre
La bleuité céleste
Au-dessus
 
Des champs enneigés,
Des flancs de montagnes ombrés,
Des routes de hauts ourlets bordées,
Des arbres que le vent de ses assauts a enfin libérés.
 
- --- -
 
Plus tard en avant-midi,
À peine est refermée derrière nous la porte de la maison
Qu’aussitôt on découvre
Que la dernière tempête
 
À avoir frappé
A emporté avec elle un bout d’hiver.
À l’abri du vent,
Le soleil frappe et réchauffe
 
Tout en amenuisant,
Lui qui se tient plus haut,
La portée de l’étendue des ombres gris bleu
Sur la blancheur neigée.
 
- --- -
 
Bleu s’offre enfin à nous le ciel,
Franche, la lumière,
Plus haut, le soleil,
Quelque peu réchauffé, l’air.
 
 
nadagami
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Matin bleu

27/2/2019

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​Le bas des vitres est recouvert
D’une épaisse couche de givre.
Dehors,
Le froid qui pétrifie
 
Et qui nous fait regretter
D’être sorti du lit.
Ne vivre
Qu’en français.
 
Le souffle de ma langue
Attise les braises de mes craintes.
J’ai tant à apprendre de cette langue qui est mienne
Et dont j’ai bien failli me séparer.
 
Mais au plus profond de mon être, le doute
Parce qu’ils sont si nombreux autour de moi
À affirmer le contraire,
Que je dois être cet autre que ma langue ne me permet pas d’être.
 
Elle,
Coiffée de son chapeau,
Me regarde,
M’écoute,
 
Indifférente à mes craintes,
Du haut
De ses 450 millions d’années d’existence :
La géante appalachienne.
 
Je crains
Cette ouverture sur le monde
Qui m’empêchera par la suite d’être
À l’image de cette langue qui est mienne.
 
Jour de répit.
Le vent s’est essoufflé à tant souffler.
Que de neige tombée!
On n’en veut plus, la cour est pleine.
 
Délire matinal.
Ce sont mes doigts qui parlent.
Parfois,
Il m’arrive de croire
 
Que chaque partie du corps humain
Est dotée d’une âme qui lui est propre.
J’ai clairement indiqué un peu plus haut :
Délire matinal.
 
Dehors,
Le froid.
En dedans,
L’effroi.
 
Dehors,
Au-dessus du versant des montagnes plongées dans le noir,
Un dégradé de bleu du jour levant
Sous le regard cyclope d’une lune décroissante en fuite.
 
La journée sera froide.
Le bleu du ciel n’est tellement que de couleur bleue.
On passera à travers.
Dehors, le froid.
 
 
 
nadagami
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Le dernier droit

26/2/2019

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​L’hiver s’accroche.
Après deux jours de tempête,
Le vent qui refuse d’abdiquer
Et un froid digne de janvier qui débarque.
 
Ce matin on est sorti.
Évidemment qu’on a pelleté.
Tourbillonnait et tourbillonne encore la neige
Emportée qu’elle est par les incessantes bourrasques.
 
On entend
Le vent sifflé.
Le soleil
N’est que lumière.
 
Plusieurs vitres intérieures
Des châssis extérieurs
Sont presque en entier
Recouvertes de givre.
 
Les bancs de neige
Ont encore
Gagné
En hauteur.
 
Est en partie disparue,
Derrière le monticule de neige
Qui borde la rue,
La maison de nos voisins d’en face
 
Depuis quelque temps,
On se surprend,
Plus d’une fois par jour
Et tandis qu’on s’adonne à une activité quelconque,
 
À compter le nombre de jours restants
Du mois en cours.
On entre dans le dernier droit, le plus difficile,
De l’hiver,
 
« Au moins, s’il ne ventait pas aujourd’hui »
Qu’on se dit pour s’encourager.
Mais sous le ciel sans nuages, il poudre.
Et pour qu’il y ait poudrerie, il doit venter.
 
Quant à la durée du jour, elle gagne en longueur.
Sous le pare-soleil de la maison à l’ouest de la nôtre,
Est depuis peu visible le soleil qui bientôt disparaîtra
Derrière la ligne de faîte d’une toiture de maison.
 
 
nadagami
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Railer

25/2/2019

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​Railer.
1er cas :
« Aurais-tu préféré que je raile
Les ailes du capot de l’autobus en passant entre les chars? »
 
2e cas :
« Ce sont les clous des bardeaux d’asphalte qui,
En tombant après avoir été arrachés par le vent,
Ont railé l’aile gauche avant de sa camionnette. »
 
Deux fois
En deux jours :
Railer.
D’où il vient ce mot?
 
Ce matin,
J’ai cherché.
Pour commencer,
Conditionné que je suis,
 
Dans un dictionnaire anglais
Et après, à l’aide des outils de traduction sur Internet,
Trouver l’équivalent anglais
Des mots suivants :
 
Égratignure,
Éraflure.
Je n’ai rien trouvé
Qui ressemblait à railer.
 
Pourtant, railer,
Ça sonne comme : « rail » !!!
Du moins, au départ,
J’en étais convaincu.
 
Comme je ne trouvais pas,
J’ai cherché dans des ouvrages
Se rapportant à la variété de français
En usage au Canada.
 
J’ai cherché, longuement.
Mais j’ai trouvé :
Mot qui vient de la Normandie :
Railer : égratigner, rayer.
 
Une raile :
Une rainure;
Une rayure;
Une égratignure.
 
Vendredi, je l’ai prononcé.
Après, je me suis demandé pourquoi j’avais employé
Ce verbe
Convaincu que j’étais que c’était un mot anglais.
 
Dimanche,
Je discute avec mon voisin,
Lui qui est né à la campagne,
Et lui aussi d’employer le même mot : railer.
 
Et la question :
Mais comment s’écrit ce verbe?
J’ai cherché.
J’ai trouvé.
 
Railer.
C’est français.
Du vieux français.
Mais au départ, j’étais convaincu que c’était un mot d’origine anglaise.
 
 
nadagami
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Tantôt la tempête

24/2/2019

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​Vent du sud,
Vent de tempête,
D’une autre,
Qui depuis la nuit dernière se prépare.
 
Les bancs de neige sont hauts.
Tantôt, une fois le gros de la tempête passé,
Parce qu’il faudra pelleter,
On la mettra où la neige tombée?
 
D’un autre côté toutefois,
Avant de la pelleter, la neige doit tomber.
Calmons-nous!
Nous verrons bien assez vite ce que nous réserve la tempête.
 
- --- -
 
Le vent, la neige, la poudrerie :
Les images de la tempête finissent par m’emporter.
Un mur de brouillard se lève,
M’enveloppe.
 
Je ne vois plus que le blanc crémeux
De la neige
Poussée par un vent
Déchaîné.
 
Tout se dissipe.
Ne restent que les mots
Et le vide apaisant
Du silence nécessaire pour les entendre.
 
Les doigts en appui sur les touches.
Je n’ai rien à dire
Sauf que sont enfoncées les touches.
J’ai oublié le vent.
 
Une auto passe devant la maison.
Le silence de la rue lui succède.
Taper, relire, corriger, reformuler;
Une succession de mots et de prases.
 
Le couvert nuageux gris et uniforme d’un ciel de tempête
Se répand au-dessus du village.
Au nord,
Le ciel est encore dégagé.
 
Par les vitres du solarium,
On aperçoit les pistes de ski
Du mont Sainte-Anne
Qui resplendissent de blancheur sous la lumière du soleil levant.
 
Tantôt la tempête.
Les éoliennes sont orientées sud.
Il y a accalmie.
Tantôt la tempête.
 
 
nadagami
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Sommets

22/2/2019

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​Madame,
Ce matin,
Comme vous êtes...
Votre chapeau est si...
 
Quoi, mon chapeau?
Qu’est-ce qu’il a?
Il ne vous plait pas?
Pourtant, c’est, me semble-t-il, mon plus beau!
 
Non! Non! Non!
Je me suis mal exprimé...
Ou plutôt pas assez.
Comment dirais-je?
 
Madame,
Ce matin,
Comme vous êtes ravissante
Coiffée de ce chapeau sans cesse changeant.
 
Vous êtes sérieux?
Rassurez-moi : vous vous moquez ou pas de moi?
Je souhaite que non parce que, encore ce matin,
J’ai longtemps hésité car j’entretenais quelques doutes...
 
Mais non!
Il vous va à merveille ce chapeau, madame La Montagne.
À la fois blanc et à la fois de tous les tons de gris,
On a l’impression que,
 
Tel un long nuage boursoufflé
Poussé par une brise légère
Sous un ciel bleu,
Votre chapeau glisse sur votre tête,
 
Qu’il est en mouvement,
Que le soleil qui le surplombe
Devient une fleur de lumière
Qui le fait éclater en mille scintillements lumineux.
 
Eee...
Ha!
Vous l’aimez?
Et vous trouvez qu’il me va bien?
 
Bien sûr madame La Montagne,
Vous qui ce matin êtes si rayonnante,
Si verdoyante de branches de conifères,
Si magnifiquement marquée de taches de neige blanche
 
Qui mettent en relief
La forme parfaite de votre rondeur
Et face à laquelle on sent monter en nous une envie d’escalade
Et aussi d’une promenade
 
Dans le vallon
Qui vous sépare de votre voisine,
Qui, je sais, est votre cousine,
Mais qui,
 
Jalouse comme elle est,
N’acceptera jamais
Que je me contente de vous escalader
Sans lui rendre une visite équivalente.
 
Dans ce cas, mon cher ami,
Moi, dame La Montagne, je vous attends à mon sommet
Et appelle sur le champ ma cousine pour l’avertir de votre visite
Sur nos sommets respectifs où vous pourrez vous désaltérez sans retenue.
 
Comme j’ai hâte d’y être!
De ce pas,
Je cours vers vous
Et le plus rapidement possible je me hisse à votre sommet.
 
 
nadagami
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Tombe, tombe et monte

21/2/2019

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​Une fois de plus,
Toujours blanche,
En quête d’apesanteur,
Suivant une ligne droite,
 
Invisible,
Soudain visible
Jusqu’à ce qu’elle rejoigne
Celle qui déjà au sol la rend de nouveau invisible,
 
Indifférente à nos commentaires,
Venue du ciel gris,
Bas,
Tellement bas qu’on le croit plafond
 
Et sous lequel
Tombe
La neige lente,
Silencieuse,
 
Sous lequel
Tombent
Les flocons lents,
Sans cesse remplacés par d’autres
 
Et qu’à force de les regarder tomber
On en vient à croire
Qu’en réalité
C’est nous qui montons,
 
Comme si leur légèreté
S’était glissée en nous,
Comme si les flocons
Tentaient à notre insu
 
De nous faire monter dans les nuages
Pour qu’ensuite
Tel un flocon,
Léger,
 
Qui tombe
Nous tombions
Et qu’au contact du sol nous redevenions celui, celle
Qui à regarder la neige tomber se voit monter.
 
 
nadagami
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Bel après-midi

20/2/2019

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​Le ciel est encore bleu aujourd’hui.
Seulement bleu,
Bleu pâle,
Bleu pâle uni.
 
Quant à la lumière du soleil,
Elle déborde
Par les fenêtres
Dans la maison.
 
De vent,
Il n’y a pas.
Dégoutte des toitures exposées au soleil
L’eau de neige fondue.
 
Après le dîner,
En raquettes,
J’irai faire le tour de la cour arrière
Recouverte qu’elle est d’une épaisse couche de neige.
 
Les bancs de neige sont hauts.
Tellement
Qu’on se demande où on mettra
La prochaine bordée de neige qu’on aura à pelleter.
 
Il faudra toutefois résoudre rapidement cette énigme
Puisque c’est demain que devrait nous tomber sur la tête
La prochaine chute de neige
À déblayer.
 
Mais bon,  pourquoi s’inquiéter?
D’une manière ou d’une autre,
Il faudra la pelleter, cette neige tombée.
C’est juste que la séance de pelletage durera plus longtemps.
 
Toujours est-il qu’on a eu droit à une très belle journée aujourd’hui.
La clarté du jour dure de plus en plus longtemps.
​Dans la cour arrière, l’argousier a disparu avalé qu’il a été
Par un imposant banc de neige apparu dans le fond de la cour.
 
Je suis monté dans Pin-Sec après ma virée en raquettes.
J’ai pris quelques photos depuis l’observatoire.
J’ai aussi photographié d’autres lieux du village.
J’ai joint les photos à la suite de mon charabia du jour.
 
 
nadagami
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À la une la lune

19/2/2019

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​Elle est là,
Haute dans le ciel,
Ronde,
Blanche, ombrée de gris et froide,
 
Réfléchissant
Une lumière
Que réfléchit à son tour la neige,
Froide, ombrée de gris et blanche.
 
Nocturne,
Elle se lève;
Diurne,
Parfois elle est.
 
Croissante et décroissante,
Pleine et invisible,
Parfois fuyant l’autre astre,
Mais aussi parfois le pourchasse.
 
Surviennent également ces fins de journée
Alors qu’elle nous surprend,
Trop d’une anormale grosseur pour qu’on l’ignore
Et flottant juste au-dessus de la ligne d’horizon.
 
Enfant,
Naïf,
On l’aurait regardée et de l’index pointée,
Cette lune à la une.
 
Mais voilà que le temps nous emporte et de la lune, on s’en lasse
Jusqu’à cet instant fatidique alors que,
Tourné vers l’est et confronté à un silence intimidant,
On entend l’enfant en nous demander à l’autre qui est à nos côtés :
 
« T’as vu la lune… droit devant?
… pleine dans le ciel de nuit comme le soleil le jour?
… plongeant dans le fleuve?
… boule orange démesurée qui se lève à l’est? »
 
Et le silence gênant
D’être emporté
Par l’émerveillement que suscite l’élévation dans le ciel
De cet astre parfois si majestueux qui guide nos pas dans la nuit.
 
Mais que serions-nous sans elle?
Je l’ignore
Puisque je ne la connais, même si invisible, que présente,
Et toujours pareille, et toujours changeante.
 
Sauf que ce soir, c’est moi qui suis invisible pour elle
Car je ne fais que l’imaginer,
Elle que je sais haute, au-dessus des montagnes,
De l’autre côté de la toiture qui nous sépare l’un de l’autre.
 
 
nadagami
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Bleuité et ensoleillement

18/2/2019

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​Enfin!
Une journée au grand complet radieuse.
Et même si à l’heure qu’il est
Le soleil est couché,
 
Le ciel
Qui fonce
Demeure bleu,
Seulement bleu.
 
Après toute cette neige
Tombée au cours de la semaine,
De voir le ciel bleu,
Seulement bleu,
 
De voir le soleil,
Seulement le soleil dans le ciel bleu,
De ne voir la neige qu’au sol,
Seulement qu’au sol,
 
En somme,
Juste de voir toute cette bleuité et tout cet ensoleillement
Nous a, pourrions-nous dire,
Miraculeusement recrinqués*.
 
On peut dire aussi requinqués*.
Étrangement,
Malgré toute cette lumière,
Malgré l’absence de nuage,
 
La charrue est quand même passée dans le chemin,
Mais sans abandonner sur le bord du chemin
Un ourlet de gratte
Toujours trop dense et souvent dur comme de la roche.
 
Quant à nous, on a pelleté une fois de plus
Parce qu’il en était tombé mais qu’un peu,
De la neige,
Au cours de la dernière nuit.
 
Après, une fois le pelletage terminé?
On a marché.
On s’est rendus à la citerne du village.
C’était la première fois.
 
De là,
Devant,
Sous nos yeux,
Dans un mélange décalé de vert, de blanc et de bleu délavés,
 
L’étalement
D’une vue magnifique sur les Laurentides,
Armagh
Et les environs.
 
Au-dessus de nos têtes, il y avait le ciel bleu,
Derrière nous, le soleil,
À nos pieds, la neige tombée
Et enfin un vent frette qui nous a dit qu’il était temps de rentrer.


*
Note

Requinqué et recrinqué ont ici le même sens,
Mais leur origine diffère.
 
Requinqué : de reclinquer (clinquer).
Recrinqué : de to crank.
 
 
nadagami
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