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Pénombre et raison

30/6/2020

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​Il faut écrire.
C’est la nuit.
Dans la maison,
Le silence
 
Et la pénombre figée
Que génèrent les lumières de rue.
La trouille on a.
Pas parce qu’il fait nuit.
 
Non!
On a la trouille
Parce qu’on doit
Écrire.
 
Et ce n’est pas le sujet abordé
Qui crée problème,
Mais le fait de devoir
Écrire,
 
Encore,
Durant des heures
Et selon le plan jamais défini
De l’inspiration du moment.
 
---
 
T’as vu cette montagne?
Oui.
Je dois l’escalader.
Tu sais que tu ne seras pas le premier à escalader une montagne?
 
Oui, mais une fois le sommet atteint, je ne redescends pas.
Ah!
Parce que, paraît-il, cet endroit deviendra mon lieu de résidence.
Le sommet de la montagne?
 
Paraît-il...
Hé bin!
Écrire,
C’est pareil.
 
À cause de cela, on refuse d’y croire.
Et peut-être aussi parce qu’on craint d'avoir raison.
Devant, tout autour, si loin et inatteignable :
La ligne d’horizon.
 
---
 
C’est tout de même déstabilisant
De s’entêter à écrire
Et d’être sans arrêt confronté
À l’incertitude.
 
En plus,
Écrire,
C’est une chose.
Être lu et vivre de l’écriture, une autre.
 
Ici, la raison et la passion s’affrontent.
Écrire pour écrire?
Oui.
Écrire et en vivre? Non! Je n’y crois pas.
 
Et d’entendre une voix qui me ramène à mon enfance,
Qui s’adresse directement à moi
Pour me stigmatiser davantage
Et m’imposer la responsabilité de tous mes malheurs.
 
Je n’ai pas choisi.
On est qui on est.
Bon,
Il faudra bien que je me procure une bonne paire de souliers de marche.
 
 
Nadagami
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Couleurs

29/6/2020

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​Voilà que nos doigts,
Soudain,
Se mettent à taper,
Sans se soucier de quoi que ce soit d’autre.
 
Malgré tout,
Il nous semble tout de même opportun de préciser ici
Que nos doigts
Enfoncent sans s’enfoncer,
 
Et enfoncent sans s’enfoncer les touches du clavier
Qui s’enfoncent
En raison de la pression que nos doigts
Exercent pour que s’activent les touches
 
Sans pour autant que,
Au rythme que commandent les déplacements de nos doigts,
Nous nous enfoncions nous-même
Telle une touche enfoncée.
 
Pendant ce temps,
Dehors,
Évidemment dehors,
Il y a les nuages,
 
Gris,
Le vent,
Lui aussi gris,
Mais d’un gris invisible.
 
En fait,
Le vent qui souffle a toujours la même couleur
Que le temps qu’il fait.
Voilà que la chaleur se dissipe et que s’impose le froid.
 
Le vent adopte dès lors la couleur translucide du froid mordant.
Il pleut
Et le vent chargé d’humidité de devenir dégoulinades argentées.
Lorsqu’à l’extérieur tout n’est qu’accalmie,
 
Le vent de s’enduire automatiquement de la couleur de l’absence,
Du vide,
 De la non-existence.
Quand il fait nuit, qu’il vente
 
Et que nous,
Pendant ce temps,
Nous dormons
Jusqu’à ce qu’une rafale
 
Fasse craquer la maison,
La couleur qu’adopte alors le vent est celle de la nuit,
Soit de la noirceur,
De l’imagination débridée
 
Et que chaque rafale bruyante,
Parfois terrifiante,
Nous entraîne dans une manifestation débridée de l’invisibilité
Comme si nous tombions dans un puits sans fond.
 
Face à la chaleur cependant,
Le vent diffère.
Il est possible qu’il s’oppose à la couleur imposée,
Que le vent tienne tête à la chaleur.
 
C’est alors qu’il rafraîchit,
Qu’il prend une teinte opposée à celle de la chaleur.
Peut-être sont-ils, la chaleur et le vent, ennemis en ces occasions.
Par contre,
 
Quand le vent s’allie à la chaleur
Et que celle-ci trop intense
En vient à dominer le vent,
Ce dernier de prendre les couleurs de l’élan violent et destructeur.
 
Toujours est-il que mes doigts
Ont au départ décidé qu’il était temps de taper...
Non!
Pas de taper, mais d’enfoncer des touches
 
En exerçant sur elles une très légère pression.
Mais bon,
Ainsi va la vie.
Nous en sommes donc là,
 
À être assis face à un écran d’ordi,
À regarder les mots y apparaître.
Pendant ce temps,
Essore la laveuse,
 
Communément appelée machine à laver
Et qui sert à laver le linge.
Mais en même temps,
En nous bouillonne une envie de fuir,
 
De partir,
De bouffer de la route
Pour oublier
Qu’on roule pour oublier.
 
Mais bon,
On continue de taper
Tandis que toujours essore la laveuse.
Ah oui! Et avant que je ne l’oublie,
 
Tantôt et je ne sais trop pour quelle raison,
J’ai eu l’impression de flotter au-dessus du plateau appalachien.
Vous savez,
Ce plateau que la baleine sépare du piémont lui aussi appalachien.
 
---
 
Peut-on?
On n’a pas à se gêner :
Peu ont?
Ce n’est que la lettre « t » qui a glissé vers la droite.
 
---
 
Dehors,
Il mouillasse par bouttes.
Par bouttes aussi, il vente.
Le ciel est bas,
 
Le vent, toujours aussi coloré,
Les arbres, verts de feuilles,
Le ciel, gris de nuages,
L’asphalte...
 
L’asphalte?
Bin, ça dépend :
Gris pâle, si sec;
Gris foncé, si mouillé.
 
 
Nadagami
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Une fois la pluie

28/6/2020

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​Il devait pleuvoir.
Pour cette raison, hier soir, on n’a pas arrosé.
Le hic est qu’il n’a pas plu au cours de la dernière nuit.
En principe donc, il aurait été préférable d’arroser hier soir.
 
Sauf que sans arrêt de la pluie est prévue,
Que souvent le ciel s’assombrit,
Qu’à tout bout de champ il commence à pleuvoir,
Que la pluie qui finalement tombe mouille à peine le sol.
 
Depuis deux jours maintenant
Qu’on est confronté à ce même scénario.
Il y a toutefois que la terre s’assèche et qu’encore en ce moment,
Le temps demeure incertain et sans lignées des gouttes qui tombent.
 
---
 
On vieillit.
On s’interroge.
C’est quoi le bien?
C’est quoi le mal?
 
---
 
Il a finalement plu.
On n’y croyait plus.
C’est bien le beau temps, vraiment bien.
De la pluie toutefois, il en faut.
 
---
 
Il était une fois,
Sans doute deux éventuellement
Et possiblement trois par la suite.
Par contre, tout a commencé alors qu’il était une fois.
 
Une.
Pas deux,
Ni trois.
Une et seulement une.
 
Ainsi était-il
Une fois
Qui n’était pas la première
Pour la première fois.
 
Et cette fois-là,
Il a plu
Sans que ce ne soit pour autant la première fois
Que la pluie en vienne à tomber.
 
Tout cela finalement pour en arriver
Qu’il était une fois,
Qu’en cette occasion il pleuvait,
Et qu’il en a été ainsi jusqu’à ce que la pluie cesse.
 
---
 
Nadagami
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Après la route, le compost et les vitres

26/6/2020

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​Il a plu.
Il a venté.
Le ciel s’est dégagé.
Tiens donc, on aura droit à une belle journée.

---
 
Hier, pour aujourd’hui de la pluie était prévue.
Ce matin, la météo n'est plus celle annoncée.
Pour éviter de perdre notre journée, voilà ce qu'on a décidé :
Des courses, le compost à retourner, des vitres à laver.
 
Qu’on se tape tout d’abord les courses, on s’est entendu.
Pendant qu’on roule, de ce que la route souhaite qu’on voie,
Qu’on revoie,
Qu’on entrevoie,
 
Il se peut fort bien que ce ne soit pas ce qu’on ait retenu
Étant donné qu’il y a tant à voir,
À revoir,
Sans oublier tout ce qu’on n'a pu qu’entrevoir.
 
Il y a aussi la lassitude découlant du déjà-vu
Qui, pour une route déjà empruntée, s’installe,
Qui fait que lors du trajet moins on s’emballe,
Et aussi que, pour aller plus vite, on enfonce la pédale.
 
Mais bon, on est revenus.
Ah oui! Pour nous, c'est le compost à retourner
Et évidemment plusieurs coups de pelle à donner,
Mais tout en prenant le temps de souffler.
 
Tout de même plaisant ce beau temps imprévu.
En plus, on est dehors et sous le soleil
À retourner la terre alors qu’on s’émerveille
Devant ce tas de terre enrichie qui depuis un an sommeille.
 
Puis résonnent les coups de midi attendus.
On a mangé,
En même temps, placoté,
Tout en se mettant d’accord pour finir ensemble les vitres à laver.
 
Donc et tel que convenu,
Après avoir complété le brassage de la terre
Et retiré du compost de nombreuses petites pierres,
On range les outils dans la remise arrière.
 
Ensuite, on se dirige du côté de la rue
Afin de compléter à deux, des vitres du solarium, le lavage,
Espace vitré que le soleil inonde de son éclairage
Et d’où on peut s’adonner à quelques mémérages.
 
---
 
Nadagami
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Après

25/6/2020

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​On s’est levé.
Ensuite,
Après l’eau et le café
Dans la cafetière,
 
Après un coup d’oeil
Sur le thermomètre
Indiquant le degré de la température extérieure
Et un autre jeté dehors pour voir le ciel,
 
Après avoir patienté
Devant l’écran du portable
Le temps des mises à jour
Toujours trop longues,
 
Après la lecture
Des grands titres
Et de ceux qu’on lit
Sans qu’on ne sache trop pourquoi,
 
Après
Nous être versé
Une tasse de café
À laquelle on a mêlé une goutte de lait,
 
Après?
On a déjeuné.
Après?
Tapé quelques lignes.
 
Après?
La journée nous a emporté.
Finalement,
Plus tard,
 
Beaucoup plus tard,
On s’est rassis,
Les deux mains
Au-dessus du clavier.
 
Après?
C’est maintenant
Avec le bruit du silence qui accompagne les secondes qui passent.
Ce qu’on fera après avoir tapé?
 
Il y a le souper à préparer.
Après?
On verra.
Dehors, le temps s’est beaucoup renfrédit.
 
---
 
Nadagami
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Le doute sans le moindre doute

24/6/2020

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​Il pleut.
La terre a soif.
Parfois,
Le doute en nous.
 
Parfois?
Oui,
Car lorsqu’on est tout à fait certain
Le doute s’installe.
 
Nuages galopants,
Éclaircies fugaces,
Pluie intermittente,
Brise inconstante.
 
La vie,
C’est quoi?
En tout cas,
Aujourd’hui, c’est assurément la pluie.
 
Et assurément aussi
Le beau temps.
Et assurément
Un paquet d’autres choses.
 
Il pleut.
La terre boit.
Les portes avant et arrière de la maison
Sont ouvertes.
 
C’est l’été
À près
De soixante degrés Celsius
De ce qu’est l’hiver.
 
La vie,
C’est quoi déjà?
Des instants
À regarder
 
Comme si,
En ouvrant les yeux le matin,
On regardait
La télé
 
Et toujours au centre de l’écran,
Nous.
La terre s’abandonne
À la pluie.
 
---
 
 
Nadagami
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Je vais où je dois aller

23/6/2020

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​Tout allait.
Je me levais
Et peu de temps après,
Je tapais sans trop me poser de questions.
 
Mais voilà que,
Depuis environ une quinzaine de jours,
 Mes doigts semblent plutôt enclins
Au silence...

... ou peut-être
Veulent-ils
Tout simplement
Accorder la parole au silence.
 
Tout cela n’empêche pas pour autant que perdure le beau temps.
On entend les oiseaux, fort nombreux ce matin, pitpiter.
Longues sur le sol sont les ombres des feuillus.
Le bleu du ciel est blanchi de la chaleur qui perdure.
 
Le village se réveille.
Camions et autos passent devant la maison.
Nous aussi on se réveille.
Peut-être a-t-on empêché nos doigts de courir sur les touches.
 
---
 
Écrire,
On le sait,
On doit.
Le hic, c’est le fric.
 
On a déjà abordé,
Par le passé,
Ce côté sombre de l’écriture,
Laquelle demeure exigeante sans pour autant être rémunératrice.
 
Sauf que,
Hein,
Si on ne tape pas, si on n’écrit pas,
Il y a qu’on rechigne sur tout.
 
---
 
Un français identitaire,
Une langue française à laquelle se mêlent des mots d’avant,
Confronté, confrontée, à la langue des affaires,
Et langue maternelle, la mienne, si souvent critiquée.
 
Il n’empêche
Que c’est dans les hauts
Que j’ai pris conscience
Du haut degré de contamination de mon parler.
 
En quelques milieux urbains,
Je crains qu’il ne soit déjà trop tard,
On ne peut plus y faire marche arrière.
La grande Ville insulaire est trop anglicisée.
 
Québec, la capitale, aussi l’est.
C’est la campagne québécoise
Qui décidera éventuellement du sort
De la langue française
 
En ce territoire
Qui pourtant
Porte le nom francisé
D’un mot du terroir antérieur à l’arrivée des Européens
 
Et toponyme si explicatif
De ce qu’est
Le dualisme fondamental des genres
Que propose la langue française.
 
---
 
Le silence
De tous les autres mots
Est ce que réclame
Tout mot devant être écrit.
 
-
 
Mais les mots
Sont-ils,
Oui ou non,
Vivants?
 
 
Nadagami
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Après la pluie, l'épandage

22/6/2020

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​Ciel du matin libéré
Des lourds nuages qui,
Au cours de la soirée d’hier,
Ont échappé, comme on s’y attendait, une eau en gouttes
 
Depuis longtemps attendue
Et que le sol desséché
A absorbé
Pour qu’ensuite se nourrisse la végétation.
 
Mais il en faudra encore prochainement
De cette eau
Qui n’est autre chose
Que le sang de la terre.
 
---
 
Journée chaude.
Quel plaisir!
Et même très chaude.
C’est merveilleux.
 
Sauf qu’ici et là, on épand.
On apprécie moins.
Mais on vit à la campagne et la campagne,
C’est aussi l’incontournable épandage.
 
Il y a cependant que sur la route
On ralentit
Lorsque le hasard fait en sorte
Qu’on se retrouve derrière,
 
Comme il nous est arrivé ce matin,
Un camion-citerne
Qui charrie ce que sent très intensément
La campagne aujourd’hui.
 
Parce que la campagne
C’est, en plus de la verdure, une zone de production alimentaire.
Tout cela sans oublier qu’il faut redonner à la terre
Si on veut qu’elle nous redonne.
 
Mais il est tout de même remarquable
Qu’un produit alimentaire
Ayant si bon goût
Puisse générer autant de puanteur.
 
---
 
Pour revenir à la maison depuis Sainte-Claire ce matin,
On a emprunté la rue de l’Église
Qui débouche sur la route Saint-Amable
Qui mène à la route de l’Église du village de Honfleur.
 
Ç’te petit boutte de chemin-là,
Il est de toute beauté.
Le détour en vaut la peine,
Vraiment.
 
 
Nadagami
///////////////
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Enfin la pluie!

21/6/2020

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​Il pleut.
Enfin.
Tout autour,
La forêt qui d’un rien pouvait s’enflammer.
 
Il pleut
Sous le ciel qu'on devine gris.
Depuis le rebord des toitures en pente des remises alignées
Se déroule jusqu'au sol le rideau que génère la chute d'eau.
 
De cette pluie
Venue du ciel,
La terre
En avait grandement besoin.
 
Il tonne.
Au loin
Font rage
Des feux de forêt.
 
La pluie
Aidera
À maîtriser
Ces incendies.
 
Moins forte est maintenant l’ondée.
Le vent n’est plus.
Par contre, le ciel ne cesse de gronder.
Au-dessus des montagnes s’étiole le couvert nuageux.
 
On a rouvert les portes.
Reste accrochée sous la rampe de la galerie avant
Une lignée de gouttes d’eau.
Le tonnerre persiste.
 
On n’aura pas à arroser ce soir,
Ni le jardin,
Ni les fleurs.
On ne s’en plaindra pas.
 
La pluie,
Drue,
Reprend.
La terre a soif.
 
 
Nadagami
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Beau et chaud

20/6/2020

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​Longues
Sont les ombres du jour levant
Sur l’herbe
Jaunie
 
Et aux brins de laquelle s’entremêlent
Les innombrables
Boutons éclatés
Des épervières des prés.
 
Accompagnent cette multitude de petites fleurs jaunes
Les marguerites blanches,
Les épervières orangées
Et les fleurs blanches à ras de sol des fraisiers des champs.
 
---
 
Journée de désenpotage
Des plants de tomates
Et des plants de courgettes
Qui seront par la suite transplantés dans le jardin potager
 
---
 
Il fait beau,
Chaud.
On a tondu
Et en même temps, un peu fondu.
 
---
 
L’inspiration fait défaut.
Le soleil, pas du tout.
Dans ce cas,
On éteint l'ordi et on retourne dehors.  
 
---
 
Journée de congé?
Pas pantoute!
Le soleil était à peine levé
Qu’on était déjà debout.
 
Tout a alors commencé
Par quelques mots tapés qu’on voulait simples,
Mais qui nous ont surtout donné
Du fil à retordre.
 
Qu’importe!
Petit-déjeuner par la suite.
Dès huit heures
On s’affairait à l’extérieur.
 
Finalement,
On est rentrés aux alentours de vingt heures.
On a placoté avec une passante.
Puis on s’est assis devant l’écran de notre portable.
 
 
Nadagami
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