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Montmagny

30/6/2019

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​Bas
 Ce matin
Est le ciel
Gris brume.
 
Pleuvra pleuvra pas?
On ne sait trop.
Comme hier,
On sort avec l’intention de sarcler le jardin
 
Sans trop savoir ce que le temps nous réserve.
Pleuvra pleuvra pas?
Oups! Mais c’est vrai :
Il faut changer l’huile à moteur de la tondeuse à gazon.
 
Pas le choix donc : on fait ce qui doit être fait.
Après le changement d’huile, le sarclage du jardin?
Pantoute!
On coupe les fleurs fanées
 
Et on dégage les pieds des lilas.
En même temps,
On taille les cerisiers à grappes
Dont les branches
 
Empiètent sur le terrain gazonné
Et tendent à tenir dans l’ombre les lilas.
Toujours est-il que l’avant-midi se poursuit
Alors qu’on zigonne ici et là
 
Jusqu’à ce qu’on saute
Dans la voiture
Pour une escapade
Qui nous conduit à Montmagny où on dîne.
 
Là-bas, c’est quelque peu venteux,
Pas très chaud,
Mais, et c’est tant mieux,
De plus en plus ensoleillé.
 
Après le resto,
On va se délier les jambes
Dans le vieux Montmagny
Où on peut y admirer quelques édifices et maisons
 
Vraiment dignes d’intérêt.
Il en est de même des alentours
Et en particulier du rang du Sault
Qu’on a suivi depuis Saint-Raphaël.
 
Holà!
De belles grandes terres cultivées,
Quelques vieilles et très jolies maisons,
Mais une route qui mériterait d’être retapée.
 
Entéka!
C’est tout de même beau dans ce coin-là.
Puis on est revenu en milieu d’après-midi après quelques achats
Au Canadian Tire.
 
Le ciel qui s’élève au-dessus des étendues de la forêt
Qu’on traverse en suivant la 283
Arbore des formations nuageuses démesurées
Qu’on croit annonciatrices de pluie.
 
Mais voilà, de pluie il n’y a pas.
Pas une maudite goutte.
Comme en ce moment, alors qu’il fait encore très beau.
Quant aux bibittes cependant, il y en a autant qu’hier.
 
 
nadagami
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Les bibittes

29/6/2019

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​Tantôt dehors,
On taillait
Les branches tombantes
De cerisiers à grappes,
 
De framboisiers sauvages et
D’arbrisseaux envahissants
Lorsque tout à coup,
Venues d’où on ne sait trop,
 
Les bibittes
Qui se jettent sur nous.
Il y en avait en maudit
Comme il y en a en maudit,
 
Depuis environ deux semaines,
Tous les jours
À peu près à la même heure.
Et tantôt
 
Il y en avait tellement
Qu’à un moment donné
On a décidé de ramasser tout l’attirail sorti
Et de rentrer.
 
C’est platte
Parce que dehors,
Il fait beau.
Mais il y a tant de bibittes
 
Que ce n’est pas restable,
Car en plus de nous tourner autour de la tête,
Tout le monde sait cela,
Les bibittes piquent.
 
On est donc rentrés.
Les bibittes?
Non!
D’un autre côté,
 
Il faut que j’écrive.
Sauf que c’est plus difficile
Quand il fait beau,
Mais, à l'opposé, plus facile à cause des bibittes.
 
 
nadagami
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Finalement, il a fait beau

28/6/2019

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​Journée pelouse :
Passe le fouet,
Pousse la tondeuse.
On se dépêche,
 
De la pluie est prévue
Pour le début de l’après-midi.
Croassent des corneilles.
La pelouse en témoigne : c’est un été d’épervières jaunes.
 
En dépit de la pluie annoncée, il fait merveilleusement beau ce matin.
On en profite :
Vaporisation d’un insecticide
Sur le prunier, le pin, le rosier et les physocarpes.
 
Des jaseurs d’Amérique
Se faufilent entre les branches
D’un cerisier à grappes.
Le soleil monte.
 
La chaleur se répand.
Passe le fouet,
Pousse la tondeuse.
L’azalée est magnifique.
 
Le rosier
Arbore de nombreux boutons.
Sur sa branche de prédilection
Se pavane le colibri.
 
Tranquillement tout en poussant et fouettant,
On remonte la cour.
Le soleil poursuit sa montée.
Deux viréos se posent sur une même branche.
 
Les ombres se rapprochent
Du pied des arbres. 
Sonnent les cloches :
Il est midi.
 
Le beau temps se maintient.
Après le dîner,
On reprend le travail.
Il y a de la bibitte.
 
La pluie?
Dernier bulletin météo : que pour la fin de l’après-midi.
Il ne nous reste plus maintenant qu’à pousser la tondeuse.
Il fait très beau,
 
Mais c’est aussi de plus en plus chaud.
Il y a du char, de la moto, du quatre-roues dans le chemin.
Là-bas, chez la voisine, chante un moqueur chat.
Aucun merle d’Amérique ne s’est encore pointé dans la cour.
 
Pousse, mais pas pour longtemps, la tondeuse
Puisqu'il n’y en a que pour quelques tours.
Voilà, c’est terminé.
Et il fait encore très beau.
 
On range le tout.
On se rend à l’épicerie et on en revient.
L’heure du souper approche.
Fait toujours aussi beau que ce matin.
 
 
nadagami
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A cessé la pluie

27/6/2019

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​Tombe
La pluie,
Tombe
La lumière.
 
Depuis la ligne de faîte
Que dessinent les hauteurs montagneuses,
S’étend une large bande
De ciel bleu
 
Qui semble tenir à distance
Les lourds nuages
Gris et pluvieux
Flottant au-dessus du village.
 
L’astre levant
Profite de cet espace libre
Pour y projeter
Son rayonnement.
 
S’ensuit
Sur le sol
Mouillé et éclairé
Un mélange d’eau et de lumière
 
Dont la réunion libère
Une myriade éphémère
Mais sans cesse renouvelée
De fins éblouissements.
 
Tombent
La pluie et la lumière
Tandis que le jour s’impose
Et que s’enfuit la nuit.
 
Des nuages jusqu’au sol,
Les gouttes
Dessinent des lignes
Que le soleil bas du matin électrise.
 
Tombent
Gouttes et faisceaux lumineux
Jusqu’à ce qu’au-dessus de la terre mouillée
Soit seule à briller la lumière du jour.
 
 
nadagami
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Après la pluie

26/6/2019

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​Du ciel gris,
Une pluie
Fine
S’échappe.
 
Frissons inégaux
De feuilles d’érable
Que peine à susciter
Une brise légère.
 
Fine
S’échappe
Du ciel gris
Une pluie.
 
Le couvert nuageux
Mouvant et sombre
Réussit par à-coups à s’imprégner
D’une blancheur fuyante.
 
S’échappe
Du ciel gris
Une pluie
Fine.
 
La coloration de l’azalée
Ornée de fleurs orangées
Sur fond de verdure étalée
Demeure inchangée.
 
Du ciel gris
S’échappe
Fine
Une pluie.
 
Sur la branche la plus haute de l’épinette,
Brocoli,
Le colibri à gorge rubis jamais à l’abri qu’on dirait sans nid,
S’est posé.
 
S’échappe
Fine
Du ciel gris
Une pluie.
 
Puis tout à coup,
Des lézardes dans le ciel
Et une percée de soleil
Qui chasse le ciel gris duquel s’échappait une pluie fine.
 
 
nadagami
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Un tour de machine

25/6/2019

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​On a remonté le chemin,
Le rang Taché,
Devenu on ne sait trop quand la route 216
Qui, au tout début, était un chemin de colonisation.
 
En sortant de la cour,
On a viré à droite.
Après,
On a roulé sans jamais s’arrêter jusqu’à Saint-Omer.
 
Rendus au boutte,
Soit où cé qu’le ch’min s’eurfarme presque sur lui-même,
On a traversé un petit pont de bois
Sans aller plus loin
 
Parce que la route
Devient,
À partir de là,
Un chemin de gravelle.
 
Faqu’une fois le pont traversé,
On a reviré de bord,
Retraversé le pont
Et repris la route pour revenir à la maison.
 
Sauf qu’au lieu de repasser par le même chemin,
On a filé jusqu’à Saint-Pamphile
Où on a fait le plein et par la suite,
Emprunté la route qui longe la frontière,

Soit la 204.
Souvent alors qu’on roulait,
J’ai essayé de me mettre dans la peau des premiers arrivants
Pour comprendre c’était quoi la vie en ces lieux avant le chemin.
 
Pour commencer, il a fallu défricher.
Mais défricher,
Il y a cent cinquante ans,
C’était quoi?
 
Ils sont arrivés
Et il n’y avait que la forêt.
En dessous,
De la roche à plein.
 
C’est quand je vois des champs abandonnés,
Jalonnés qu’ils sont de digues de roches,
Et que la forêt en profite pour reprendre ses droits
Que je suis le plus bouleversé.
 
Tant de travail pour rien.
Mais bon,
Oui je sais,
C’est comme cela, c’est la vie.
 
Sauf que,
Il y a cent cinquante ans,
C’était quoi s’établir
Quelque part au coeur de la forêt des hauts?
 
On est revenu par Saint-Fabien-de-Panet
Où on s’est arrêté.
On a mangé une frite et bu chacun un Coke.
En sortant du petit resto,
 
Du côté sud, au loin,
On pouvait apercevoir
Les Appalaches bleu marin mat alignées de l’autre côté de la frontière.
On a poursuivi notre route en repassant
 
Par Saint-Paul-de-Montminy.
Alors qu’on descendait la longue côte
Qui mène au village,
Au loin s’étirait
 
Entre les verts du piémont et la bleuité ennuagée du ciel,
Une bande accidentée bleu gris mat :
Les Laurentides.
À partir de là,
 
Il n’est restait pas long à rouler pour revenir à la maison :
Saint-Philémon et après,
Le rang des Pointes
Et Saint-Joseph qui s’arrête quand la montée touche le firmament.
 
 
nadagami
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Confus

24/6/2019

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​Ombres allongées sur le sol
Que suscitent les premiers rayons
Projetés
Depuis la ligne d’horizon
 
Alors qu’entame son élévation
L’astre de jour.
Déjà uniforme,
La bleuité céleste
 
Surplombe
Le foisonnement
Des verts de la forêt.
Le village
 
N’est
Que silence.
Baignent
À la fois
 
Dans l’ombre et la lumière
Les feuilles immobiles et pendantes
Des érables
Qui bordent l’entrée
 
Qui mène
À la cour arrière.
24 juin,
Jour férié.
 
Fête nationale
De tous les Québécois,
Hier de la Saint-Jean
(Pour ne pas dire Saint-Jean-Baptiste),
 
Avant-hier, des Canadiens français,
En plus d’être quasiment
Devenue cette année
Fête du solstice.
 
Mais bon,
Jour de congé (pour ceux qui ne travaillent pas).
Il n’empêche
Qu’il est vraiment difficile
 
Du côté de la francophonie québécoise
De nommer les choses
Par leur nom
Comme si toujours la confusion devait régner.
 
 
nadagami
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Glanage

23/6/2019

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​Coule l’eau du ruisseau.
La machinerie agricole
Va et vient.
Les oiseaux piaillent.
 
Des mots naissent à l’écran.
Passent les autos.
Traverse la rue un chat.
Brille le soleil.
 
Dans la haie de chèvrefeuille
Vont d’une branche à une autre deux jaseurs d’Amérique.
Les épervières jaunes
Envahissent la cour arrière.
 
La radio d’une auto
Joue à tue-tête.
Un chien aboie.
Tout près, on tond la pelouse.
​ 
Tournent les éoliennes
Sous un ciel bleu
Alors que les petites mouches noires qui piquent
Envahissent les cours.
 
Des motos passent devant la maison.
Sonnent les cloches de l’église.
Un enfant crie.
Une mère et sa fille remontent la rue.
 
Le frigo s’est tu.
Un quatre-roues arrive à l’épicerie.
Une énorme abeille tourne au-dessus de la porte d’entrée.
Le vent agite les feuilles.
 
Est verte la toiture de la maison d’en face.
Quelques graines de pain dans une assiette.
Les cerises achetées à l’épicerie sont délicieuses.
Tantôt, on nettoiera les voitures.
 
Passe le temps,
Cohabitent des réalités,
Les oiseaux défendent leur territoire.
Il a plu.
 
 
nadagami
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L'ombre

22/6/2019

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​Sous le bleu matinal
Estampillé des rondeurs vertes
Frétillantes
Des feuillages déployés,
 
S’étire vers l’est
En passant devant la maison :
Taché,
Le chemin.
 
Hier,
Ici même,
Partout,
Que la forêt.
 
Le jour se lève.
La noirceur s’enfuit.
Fluidique,
La lumière se répand.
 
Les ombres
Battent en retraite,
Grugées qu’elles sont
Par la lumière renaissante.
 
Venus des bas,
Ils sont débarqués
Comme d’autres étaient débarqués
Après avoir remonté le fleuve.
 
Ici,
C’est le piémont appalachien
Qu’ils ont remonté.
Et une fois parvenus à destination,
 
Ils sont débarqués,
Ont ouvert un chemin,
Défriché,
Bâti.
 
Les ombres se déplacent,
Fuient la lumière directe,
Se collent à ce qui les génère.
Devant la maison :
 
Taché,
Le ch’min;
De chaque côté,
L’ombre qu’il génère.
 
 
nadagami
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Sous un nuage

20/6/2019

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​Sous un ciel gris bleu,
Sous un ciel à la fois bas et haut,
Sous un ciel que nos yeux souvent négligent,
La lumière tamisée glisse.
 
Et glissent aussi
Dans le creux des vallons
De longues traînées
De nuages paresseux
 
Que surplombe la ligne de faîte
Des sommets montagneux qui,
Du côté sud,
Borde le village.
 
((( 0 )))
 
Si,
Madame,
J’avais eu en ma possession
La pièce de cinq sous
 
Que vous me réclamez
Afin d’éviter
Un retour de monnaie,
Sachez que déjà cette pièce d’argent reposerait
 
Dans le creux de votre main,
Et ce,
En ce qui vous concerne,
Avant même
 
D’avoir pris connaissance
Du montant total
De la facture d’épicerie
Qu’il me revient de payer.
 
((( 0 )))
 
Un petit délire,
Né d’une interaction bien réelle,
À la suite de laquelle
Je m’imaginais répondre
 
À la caissière de l’épicerie
Dans les termes ci-avant précisés,
Comme si le tout se déroulait
En un temps et un lieu tirés de la tournure de la phrase.
 
((( 0 )))
 
Il pleut
Quelque peu.
Mais si peu
Qu’on dirait qu’il ne pleut.
 
Sauf qu’il pleut,
Toujours très peu,
Bien que cela importe peu
Puisqu’il pleut.
 
Peu donc il pleut
Alors qu’il pleut des peu.
Mais même s’il pleut très peu,
Vraiment trop de peu il pleut.
 
 
nadagami
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