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Dernier jour d'août

31/8/2019

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​Glissent vers l’est,
Sous un ciel
Qui n’a de bleu que quelques plaques,
D’immenses nuages gris informes.
 
L’été s’enfuit.
L’automne s’installe.
Les érables rougissent.
Les ombres croissent.
 
Passent,
Se dispersent,
Se répandent les nuages
Qui masquent presque en entier le bleu du ciel.
 
Le vent gagne en intensité.
Le ciel passe au gris menaçant.
Quelques gouttes de pluie tombent,
Mais vite cessent le vent ainsi que la pluie.
 
Un moucherolle
Se pose sur le dessus
D’un des supports en forme de fer à cheval
Qui retiennent le filet recouvrant les plants de bleuets.
 
Le ciel reste gris.
Mais en dépit du temps incertain,
Sont nombreux à traverser le village
Les tout-terrains, les motos et les autos.
 
Le couvert nuageux se déplace.
Des nuages blanchis par les rayons de soleil
Délimitent des ouvertures par lesquelles se glisse
La clarté éblouissante de l’astre de jour.
 
Du côté des montagnes,
Le ciel est d’un gris foncé pluvieux
Alors que l’étendue céleste est pratiquement dégagée
Depuis le village jusqu’à fleuve.
 
- --- -
 
C’est l’heure du souper.
Le ciel est complètement dégagé.
Le vent a cessé.
Ce soir, il faudra recouvrir les plants de tomates.
 
 
nadagami
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Météo yoyo

30/8/2019

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​Au réveil, il faisait beau,
La chaleur se répandait,
Le ciel était resplendissant.
En somme, c’était une autre journée d’été qui se préparait.
 
Deux heures plus tard :
La pluie,
Le vent,
Le froid.
 
Les portes et les fenêtres de la maison
Sont fermées,
 Les montagnes, disparues derrière le couvert nuageux,
L’asphalte, noirci par les eaux de pluie.
 
En regardant un peu partout dehors,
On devine le passage d’un vent fort et désordonné
Qui agite en tous sens
Les branches des feuillus.
 
Dans la maison, à l’abri, les yeux rivés à l’écran,
On entend les sons étouffés qu’on sait être ceux
De la machinerie lourde déployée tout près
Pour des travaux d’aqueduc.
 
À l'intérieur donc s’écoule pour nous le temps
Convaincu qu’on est que se terminera la journée sous la pluie.
Mais voilà que se répand tout à coup
La lumière jaune et étincelante du soleil.
 
On jette un rapide coup d’oeil par la fenêtre : le vent s’est apaisé.
Vite s’assèche
Le couvert asphalté
De la rue Principale.
 
Sur les vitres extérieures de la maison par contre,
Y ont trouvé refuge et résistent
Des gouttes de pluie
Transformées en demi-sphères translucides.
 
Le couvert nuageux s’étiole.
Des bandes de lumière se dessinent sur le plancher de la cuisine.
La ligne de faîte des montagnes est réapparue.
Le soleil qui cherche à s’imposer a chassé la pluie.
 
 
nadagami
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Changement inchangé

29/8/2019

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​À la fois minces et très étendus,
Stationnaires
Et au-dessus desquels surgissent les sommets montagneux,
Les nuages gris pâle flottent coincés qu’ils sont entre ciel et terre.
 
À les regarder
Flottant entre deux masses d’air
Chargées d’humidité,
En vient à monter en nous l’impression
 
Qu’au cours de la nuit
Le temps s’est arrêté
Et qu’au matin en profitent
Le froid et le chaud
 
Pour se toiser en vue des semaines à venir.
La marée de l’été est haute.
Elle ne peut que redescendre
Face à l’automne
 
Qui se sent aspiré,
Entraîné par une mouvance
 Qui conférera à cette saison
La gouvernance des lieux.
 
Mais en même temps,
Alors qu’on devine le changement
À venir des saisons,
Alors qu’on perçoit
 
Le début de la coloration
Du feuillage des érables
Et alors qu’on se rompt
À la noirceur plus hâtive des soirées,
 
En même temps,
Rien ne change :
Filent sur la route
Les voitures;
 
Fauchent dans les champs
Les agriculteurs;
Rentrent le bois de chauffage
Les gens.
 
Les enfants sont de retour à l’école.
Les tomates du jardin sont mûres.
Les léontodons fleuris prolifèrent le long des routes.
Et les oiseaux qui se font rares dans la cour arrière.
 
 
nadagami
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Toujours l'élan

28/8/2019

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​L’été s’enfuit
Comme il s’est introduit,
Sans bousculade
Mais sans reculade.
 
Il en va tout autant de ce qui s’amène,
De l’automne qui se démène
Tout d’abord en douceur
Et à la fin, en froide noirceur.
 
Et c’est pareil
Le matin après l’éveil,
Alors que la lumière revient
Et face à laquelle on ne peut rien.
 
C’est que les jours passent,
S’émiettent et se tassent,
Et même si on veut les retenir
On ne peut car tout est en devenir.
 
Il n’empêche qu’aujourd’hui
Tout est enduit
D’une lumière intense
Qu’un ciel sans nuage nous dispense.
 
Ici, plus bas, le long des routes,
D’une  beauté qui déroute
Des champs tout en couleurs
Qui ont profité grâce à la chaleur.
 
Il en va de même des fossets,
Face auxquels on reste muets
Tant est riche et belle la floraison
Qui, pour l’oeil, se veut une oraison.
 
Et nous de taper jusqu’au dîner
Alors que le soleil ne peut davantage culminer.
Un temps d’accalmie s’impose
Sur le village qui se repose.
 
Mais durant cette pause sous un ciel tout bleu
Accompagné d'un soleil fort généreux,
Dans l'indifférence la journée toujours avance
Et déjà l’après-midi qui s’élance.
 
 
nadagami
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En haut, en bas

27/8/2019

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​Pinceau,
Peinture,
Échelle :
En haut, en bas.
 
Journée ensoleillée.
On peinture entre deux maisons très rapprochées l’une de l’autre.
Un peu après dix heures, le soleil n’est visible que près des toitures.
On ajuste l’échelle.
 
On monte.
Quelques coups de pinceaux.
On redescend.
Après avoir déplacé l’échelle,
 
Ou encore après l’avoir raccourcie,
On remonte,
Main gauche sur le montant de l’échelle,
Main droite
 
Enserrant le manche du pinceau
Et l’anse du contenant de peinture.
Tout en haut de l’échelle,
Quelques coups de vent qui dérangent.
 
On s’immobilise tout en empoignant de la main gauche
Et avec plus de fermeté le montant de l’échelle.
On redescend,
Sans empressement.
 
La journée avance,
On monte,
Mais de moins en moins haut.
Et bien entendu, il faut redescendre.
 
On en est à la deuxième couche.
L’ombre nous joue des tours.
Ici, c’est fait oui ou non?
Le pinceau refuse de glisser :
 
Oui, la couche finale a été appliquée.
On monte.
Les cloches de l’église sonnent les heures.
Quelques coups de pinceau
 
Et on redescend.
Tout près,
Des chiens qui,
À tour de rôle comme s’ils s’étaient donné le mot,
 
Aboient.
La journée avance.
Le camion pour la levée du courrier quitte le bureau de poste.
Passent l'un après l'autre

Les barreaux de l’échelle.
Le trafic augmente sur la rue Principale.
Plusieurs s’arrêtent à l’épicerie.
Des motocyclistes se dirigent vers la brasserie
 
Qui est fermée le lundi et le mardi.
La température s’est quelque peu rafraîchie.
On redescend
Et c’est assez pour aujourd’hui.
 
 
nadagami
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Je me suis enfargé

25/8/2019

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​Sur le sol baignant encore en partie dans l’ombre,
S’étirent
De longues et droites bandes d’herbe
Que dessine le rayonnement de la lumière du jour levant.
 
Le ciel n'est que bleuité.
Les érables de la cour exhibent leurs samares tantôt dispersées.
La nuit, froide,
S’est enfuie.
 
Immobiles comme ils l’étaient tôt hier matin,
Les feuillages
Se prélassent mollement autant du côté exposé à la lumière
Que de celui opposé à celle-ci.
 
Tout est si exempt d'agitation
Qu’on dirait que le temps s’est arrêté,
À l’exception de la lumière
Qui se déverse en chassant les ombres sur le sol.
 
Juste au-dessus de la ligne que dessinent les ramées alignées
Émane une froideur raffermie du bleu entier de la voûte céleste.
Le vent s’abstient.
La lumière s’échoue sans arrêt
 
En soulevant un empoussièrement lumineux jaune.
C’est le matin,
Première période de la journée
Au cours de laquelle ombres et lumière jouent à cache-cache.
 
Et moi,
Alors que tout semble baigner dans une immuable immobilité,
Tout à coup je m’enfarge :
Qui suis-je?
 
J’ai recommencé à me lever tôt
Depuis que mes doigts
Ont découvert le plaisir de taper des mots
Qu’ils savent être lus simultanément par celui qui tape.
 
Dehors, la boule jaune continue de s’élever
Et d’anéantir les étendues d’ombre recouvrant l’herbe mouillée.
Le jour a repoussé la nuit
Qui semble s’être refugiée dans les maisons encore endormies du village.
 
 
nadagami
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Sois et tout ira

24/8/2019

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Sois et tout ira.
Et si c’était faux?
Ce matin,
Au réveil et juste avant que je ne sorte du lit,
 
Ont résonné  en moi ces quelques mots :
Sois et tout ira.
En ce moment, il est moins tôt que tantôt.
J’enfonce les touches du clavier.
 
Dehors,
Sous un ciel gris,
Immobiles,
Les feuilles pendent mollement.
 
Sois?
Avec toute cette culpabilité que je charrie,
Ce ne sera pas facile.
En moi, souvent, très présent, le doute.
 
En plus,
Ce désir jamais comblé de toujours mieux maîtriser à l’écrit ma langue.
Sauf que, hein, ma langue,
Elle en a pour combien de temps encore en ces terres qui sont siennes?
 
Clignote le curseur.
J’attends.
Mes doigts enfoncent les touches.
Mes yeux découvrent les mots qui sont tapés.
 
(Sois)... et tout ira,
Mais à la condition que tu sois.
Devant,
Le vide de l’inconnu de la journée qui vient
 
Bien que déjà on sache qu’une partie de la journée sera consacrée
À la tonte de la pelouse.
Du moins,
C’est ce qui est prévu.
 
Devant, là, en ce moment,
L’écran
Et la présence de la ligne non encore tapée
Qui toujours précède.
 
 
nadagami
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Fossets

23/8/2019

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​Le long des routes et des rangs tout autour,
Des fossets fleuris
Que borde souvent une forêt qui,
Avec la fin d’août et l’arrivée prochaine de septembre,
 
Tourne au jaune, orange et rouge.
Quel ravissement!
En d’autres lieux,
En particulier de chaque côté des bandes asphaltées des autoroutes,
 
Des fossets sans fleurs,
Si ennuyeux à regarder
À moins qu’on ne soit un amoureux
De la monotonie paysagère du roseau commun,
 
De cette plante envahissante
Qui foisonne le long des autoroutes,
Qui se répand un peu partout
Et qui élimine avec les années toute espèce florale différente.
 
Ici,
De chaque côté des routes de campagne,
Des fossets fleuris
Tachetés de jaune, de blanc, de violet, d’ocre, de brun.
 
Par contre,
En quelques lieux très circonscrits longeant les chemins,
Commencent à poindre des îlots
De roseaux communs.
 
Face à la propagation de cette plante envahissante : l’indifférence.
Tantôt,
Il n’y aura que cela
Partout le long de toutes les routes.
 
Je panique?
D’une certaine façon, je dirais que oui.
Par contre,
Je préférerais me tromper, m’énerver pour rien.
 
Je reconnais qu’encore de nos jours,
Presque partout le long des routes de campagne,
Défilent sous nos yeux pour qui s’y attarde
De longues lignées de fossets fleuris aux coloris variés.
 
Le long des autoroutes toutefois,
Occupe des espaces de plus en plus grands
Cette plante envahissante qu’est le roseau commun
Et dont la présence élimine toute espèce florale autre que la sienne.
 
 
nadagami
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Dehors, la pluie

21/8/2019

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​Il est tôt et il fait beau.
On continue la peinture extérieure
Ou bien on remet ça?
Là-bas, le ciel se couvre.
 
On ramasse des pommes,
On sarcle.
Tombe la pluie.
On ne peinturera pas aujourd’hui.
 
Où sont les mots?
On dirait
Qu’ils sont
Dans les nuages.
 
Les doigts en appui sur les touches, j’attends
Comme j’attendais ce matin
Alors que je regardais le ciel qui passait au gris.
Puis tout à coup,
 
Telles des gouttes qui marquent le sol,
Les mots tombent
Sur la feuille toujours blanche
De l’écran.
 
Début d’après-midi :
Il pleut.
On continue le ménage de la cave.
Dans la cuisine, on popote.
 
Passe le temps.
Dehors, il pleut.
On s’occupe :
Du ménage et de la gelé de pommes.
 
Début de soirée :
Le ciel cherche à se dégager.
On fera quoi demain?
Je ne sais trop.
 
On se paie une gâterie :
Charles, le restaurant;
À Saint-Philémon.
C’est bien.
 
 
nadagami
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Coups de pinceau

20/8/2019

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​On a peinturé,
Toute la journée,
Sur un barreau d’échelle,
Le nez à quelques pouces d’un mur.
 
Monte, descends;
Détache et tasse l’échelle;
Rattache l’échelle;
Monte, descends.
 
Il a fait beau,
Toute la journée,
Sous un ciel magnifique
Qui n’a été que bleu.
 
Faut pas regarder en bas,
Faut pas se garrocher,
Faut pas s’énerver,
Une fausse manoeuvre en haut d’une échelle, ça ne pardonne pas.
 
Ce soir,
Le vent souffle du sud.
Demain,
La pluie.
 
Comme on est haut!
On reste calme toutefois.
On étire le bras qui pour les premiers coups de pinceau est raide.
On retrempe le pinceau.
 
Demain, de la pluie est prévue.
On ne peinturera pas.
C’est donc sur le plancher des vaches
Qu’on passera la journée de demain.
 
Encore quelques coups de pinceaux
Et après,
On arrête.
Voilà!
 
Pour aujourd’hui,
C’est terminé.
On redescend au niveau de la rue Principale qui est animée.
De l’autre côté de la rue, il y a l’épicerie.
 
 
nadagami
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