Blogue
  La maison de Daniel
  • Bienvenue
  • Note
  • Descriptif
    • Photo du jour
  • Photos
    • Photos : oiseaux
    • Photos : routes et rangs
  • Alice L.
  • Historique
  • Blogue

Pendant l'arrosage des fleurs

11/7/2018

0 Commentaires

 
​Sur un fil,
Seul,
Silencieux,
Repose
 
Un petit oiseau
Aux ailes noires
Et à la poitrine jaune.
L’enveloppe
 
L’ombre grandissante
De la nuit
À venir
Et qui s’accroche,
 
 Celle qui tantôt sera omniprésente,
Au feuillage
Des arbres.
En même temps,
 
La fraîcheur de la grisaille ombrée
Soulage
De la lumière
Vive et rayonnante
 
Qui a inondé
La cour entière
Tout au long
De la journée.
 
En bordure
D’un terrain
Voisin,
Agité
 
Par un vent du nord
Soutenu,
Un vire-vent
Tourne
 
Et grinche
Sans qu’on ne puisse s’expliquer
Pourquoi
Justement dans une cour déserte tourne un vire-vent qui grinche.
 
Et pendant ce temps,
Armé d’arrosoirs
On parcourt
Le terrain
 
Pour verser
La précieuse eau
Sur les plants fleuris
Exposés
 
Toute la journée
À la lumière
Directe
D’un soleil chaud.
 
 
nadagami
0 Commentaires

On a fait vite

10/7/2018

0 Commentaires

 
​Ici et là quelques fleurs
Pour un peu de bonheur.
Et quelques mots
Pour apaiser mes maux.
 
Dehors,
Le temps vaut de l’or.
En dedans,
Autant mais en argent.
 
Bleu était le ciel ce matin
Et encore ce soir, mais quelque peu éteint.
Entre les deux,
Le temps a été nuageux.
 
Au cours de la journée des gouttes
Du ciel dégouttent,
Mais si éparpillées
Que rien ne reste mouillé.
 
La terre est sèche
Et l’aridité qui se pourlèche
Alors que le sol se maquille
Pour ressembler à un tapis d’aiguilles.
 
Le vent quant à lui,
Avant que ne se pointe la nuit,
Souffle depuis le nord
Mais de sa fougue ne démord.
 
Tantôt il faudra arroser
Toute la journée au soleil exposées
Les pauvres fleurs
Que la sécheresse prive de pleurs.
 
Il n’empêche qu’arroser et entretenir des fleurs
Procurent du bonheur.
Plus jeune, nous l’avions découvert.
Plus vieux, nous l’avons redécouvert.
 
Voilà! Voilà!
On s’en va par là.
La voix de ma voie,
Je la dois à mes doigts.
 
 
nadagami
0 Commentaires

Il fera ce qu'il fait

9/7/2018

0 Commentaires

 
​Tôt le matin
Et des feuilles
Qu’un vent léger
Fait frissonner.
 
Les portes vitrées
Avant et arrière
De la maison
Sont ouvertes.
 
L’air
Encore porteur
De la fraîcheur
De la nuit achevée
 
Circule
Librement
D’une porte-moustiquaire
À l’autre.
 
Le village
Est silencieux.
Le soleil,
Déjà tapageur,
 
Pourchasse
Les dernières
Ombres
De la nuit
 
Et comble
De son rayonnement
Croissant
Les espaces libérés.
 
Avec le retour de la clarté du levant,
Les lampadaires de rue
Se sont éteints
Pour la durée d'une nuit qui sera celle du jour. 
 
Le chant
D’un oiseau
Retentit.
Le ciel
 
Est dégagé.
C’est l’été
Et il fera
Beau.
 
 
nadagami
0 Commentaires

En compagnie du frigo

8/7/2018

0 Commentaires

 
​J’écris
Sans trop savoir
À quoi pourraient servir mes mots tapés.
De plus,
 
Je reconnais
Que m’ennuient à mourir
Les histoires tapées
Très bien fignolées
 
Avec un début au début
Et une fin à la fin;
Fin qui marque le début de la prochaine suite
Et début qui met fin à la suite précédente.
 
À quoi servent
Les mots tapés
Quand on n’aime pas lire
Les belles histoires bien écrites?
 
- --- -
 
J’aime l’histoire des mots
Mais pas les histoires vraies et/ou inventées
Romancées et relatées à l’aide
Des mots tapés.
 
Toujours est-il que taper des mots,
J’aime bien.
De toute façon, taper, dans mon cas, il le faut.
C’est comme respirer,
 
Manger.
J’écris.
Je tape des mots :
Je respire et mange.
 
Le soleil est levé.
Le jaune de sa lumière
Se renverse sur le sol.
Je continue de taper
 
Sans m’interroger,
Mais m’interrogerai-je à nouveau quand je ne taperai plus.
À quoi tout cela peut-il bien servir?
Je ne sais trop sauf que je n’ai pas le choix.
 
Pour survivre,
Il me faut respirer, manger.
En somme : taper des mots.
Par contre,
 
J’envie ces gens qui vivent de leurs mots écrits
Mais que trop souvent je trouve tellement plattes.
Il n’empêche
Que je les envie.
 
Mais bon,
Je continue.
En ce début de journée,
Seul dans la cuisine
 
Je tape
Tout près du frigo
Qui fait ce qu’il a à faire : du froid.
Peut-être que oui,
 
Peut-être que non,
Est-ce que je sais?
Non et oui.
Non et oui?
 
Eee... À propos de quoi au juste ce non ou ce oui?
Ché pas trop.
Ce ne sont que des mots tapés pour créer une diversion.
Dehors,
 
Le bleu du ciel
Flotte sur le vert des feuilles des arbres.
Le vent souffle.
Les éoliennes éoliennisent.
 
Ouin, peut-être...
Entéka,
Elles tournent,
Le vent, répétons-le, souffle.
 
Un jour,
Voilà de cela je ne sais trop combien de temps,
C’était la nuit
En pleine heure du dîner.
 
J’étais pas mal déprimé cette journée-là.
Une fois la nuit tombée, la vraie,
Et ma déprime passée,
La vie s’est remise à déborder de luminosité.
 
Mais bon,
Je n’y peux rien
Puisque de ces journées de noirceur j’en aurai d’autres.
Chus faite de même.
 
Ouin!
De même chus faite.
À m’en aller par-là,
Sans savoir d’où j’viens
 
Ni non plus où j’vais.
À mourir chaque soir,
À renaître tous les matins.
À revivre des instants
 
De mon passé,
À ranger toutes mes tristesses
Dans la garde-robe du silence après les en avoir sorties.
À maudire parfois la vie.
 
 
nadagami
0 Commentaires

En peu de temps

7/7/2018

0 Commentaires

 
​Oh là là!
Toujours rien sur la page blanche.
Oh là là!
Et moi qui encore ai du pain sur la planche.
 
Journée de congé.
Sauf que depuis le réveil
On ne s’est pas trop ménagé.
Mais c’est toujours pareil.
 
Dehors,
Le vent souffle.
Il m’arrive d’avoir des remords
Pour un temps qui s’essouffle.
 
Pousse la tondeuse
Sur l’herbe verte.
Vraiment merveilleuse
L’idée qu’on se doit de demeurer alerte.
 
Voilà! Voilà!
J’arrive.
Vois là! Vois là!
Ce qui m’arrive.
 
Rien
Que je te dis.
Absolument rien
Que je me redis.
 
Arrête la tondeuse.
Ici et là le fouet.
Repars la tondeuse.
Tu sais où le fou est?
 
Il est passé t’à l’heure.
Il s’en allait par là.
En le voyant, j’ai eu peur.
Il ne cessait de dire : « Là! Là! Là! »
 
Et le temps a passé.
Plus vite que je ne l’avais cru.
Et même qu’il m’a dépassé
Tout comme le fou aux remarques crues.
 
 
nadagami
0 Commentaires

Ce matin la pluie

6/7/2018

0 Commentaires

 
​La pluie,
Le temps gris,
Sous un parapluie
D’où je t’écris
 
Et tout autour l’eau
Qui d’en haut
Tombe de nouveau
Sur le sol chaud.
 
Grâce à la pluie
Se nourrit,
De jour de nuit,
La terre appauvrie
 
Où l’eau
En trop
Forme des canaux
En quête d’un ruisseau.
 
La pluie
Sans bruit
Du ciel enfuie
Et qui parfois détruit
 
Est aussi l’eau
Qui par temps chaud,
En tombant de haut,
Rafraîchit la peau.
 
La pluie,
Une goutte un cri,
Relativise l’ennui
Et pousse à l’écrit
 
À l’exemple de l’eau
Venue des nuages hauts,
Le sol trop chaud
Elle guérit de ses maux.
 
Et la pluie,
À tout jamais sans tri,
Tombe sur mon parapluie
Pareil au premier jet d’un écrit.
 
 
nadagami
0 Commentaires

Le matin, la chaleur

5/7/2018

0 Commentaires

 
​Ce matin,
Encore très présents le soleil,
La chaleur,
L’été.
 
La température sera sans doute
Accablante en fin d'après-midi.
Mais d'un autre côté
Durent peu de temps ces passes caniculaires.
 
L’hiver,
Long,
Ce sont les gants, les bottes,
La tuque,
 
La canadienne
Obligés
Durant des mois.
L’hiver,
 
C’est le frette
À pierre fendre,
Les longues nuits,
La neige à pelleter et à rerepelleter.
 
Ce matin,
Encore la chaleur.
Il est sept heures trente.
Je viens tout juste
 
De faire le tour
De la cour,
En ticheurte,
Culottes courtes
 
Et chouclaques pas de bas.
Tout autour,
Les arbres en feuilles,
Les plantes en fleurs,
 
La pelouse qui se transforme et pousse,
Les oiseaux qui chantent,
Les moqueurs chats
Qui virent à l’envers
 
Les ronds de paillis au pied des arbres.
En haut,
Très haut dans le ciel ce matin,
Un dernier quartier de lune
 
Réfléchissant la lumière du soleil levant.
Et le vent,
Juste capable de brasser quelques feuilles
À l’extrémité de branches dispersées.
 
Ce matin,
Encore le soleil,
La chaleur,
Le ciel sans nuages.
 
 
nadagami
0 Commentaires

Tréflière gazonnée

4/7/2018

0 Commentaires

 
​Le village est silencieux.
De longues et larges ombres
En fuite
Tapissent
 
Les toitures en pente.
Souffle une légère brise.
Un mince voile translucide
Composé
 
D’effilochements vaporeux
S’est immiscé
Au cours de la nuit
Entre ciel et terre.
 
Les portes et les fenêtres
De la maison
Sont grandes ouvertes.
Le temps plus sec
 
De la journée d’hier
A chassé l’humidité
Qui accompagnait la chaleur
Des jours précédents.
 
Tandis que sur celui-ci se dessinent
Des échancrures croissantes
De lumière matinale,
Le couvert gazonné
 
Réapparaît
Ce matin
Picoté de fleurs
De trèfle blanc
 
À ras de sol.
Les petites boules blanches
Ont envahi au cours de la nuit
La pelouse
 
Qu’ont occupé
Avant elles
Et pendant deux semaines
Les épervières des prés.
 
Ainsi les fleurs de trèfle blanc
Côtoieront-elles, au cours des jours à venir,
Les marguerites blanches
Qui trônent encore
 
À l’intérieur des îlots de fleurs sauvages
Qui, chaque été, réapparaissent
Une fois soustraites à la tonte de la pelouse
Les zones où s’exprime librement la flore née sur place.
 
 
nadagami
0 Commentaires

Le moqueur chat

4/7/2018

0 Commentaires

 
Une photo vaut mille mots.
Photo

Dans la cour arrière;
2018-07-02;
​15h16.
0 Commentaires

De neige chaude et de pluie

3/7/2018

0 Commentaires

 
Hier
Toute la journée,
Le soleil
A tapé fort.
 
Conséquence
Implicite,
Il a,
Invisible
 
Elle était
Mais
Présente
En tous lieux,
 
Neigé
De la chaleur
Pendant
Des heures.
 
Affalés
Sur des chaises
De parterre,
Nous la regardions
 
Tomber.
Nous avons aussi profité
De cette journée
De tempête
 
De soleil
Et de chaleur,
Qui nous obligeait
Bien malgré nous
 
À des moments d’oisiveté,
Pour nous prélasser,
Bien intentionnés étions-nous tout de même,
Dans la cour
 
Tout en observant et photographiant
Les oiseaux,
Tout en apprenant
Le nom
 
De quelques fleurs
Sauvages.
Hier,
Il a neigé
 
De la chaleur.
Longtemps.
Beaucoup.
Après le souper,
 
Assis
Sur les marches
De la galerie
Avant,
 
Nous avons regardé
Le ciel
Qui se lézardait
En blancheurs
 
Linéaires
Électriques
Évanescentes
Après un foisonnement
 
En continu
Des réverbérations
Démesurées et fascinantes
Des éclairs de chaleur.
 
En même temps,
Le tonnerre
Nous avons écouté.
Puis tout à coup
 
A déferlé
Une courte onde
D’un vent capricieux.
La pluie
 
A suivi.
Nous sommes rentrés
Et pris place
Dans le solarium.
 
 
nadagami
0 Commentaires
<<Page précédente

    Archives

    Mars 2023
    Février 2023
    Janvier 2023
    Décembre 2022
    Novembre 2022
    Octobre 2022
    Septembre 2022
    Août 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Octobre 2021
    Septembre 2021
    Août 2021
    Juillet 2021
    Juin 2021
    Mai 2021
    Avril 2021
    Mars 2021
    Février 2021
    Janvier 2021
    Décembre 2020
    Novembre 2020
    Octobre 2020
    Septembre 2020
    Août 2020
    Juillet 2020
    Juin 2020
    Mai 2020
    Avril 2020
    Mars 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Août 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Septembre 2017
    Août 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Janvier 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Septembre 2015
    Juillet 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Avril 2015
    Mars 2015

    Catégories

    Tous

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.