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Quatre cent vingt

28/9/2022

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​Tantôt, tout à coup,
Il s’est mis à pleuvoir.
En ce moment,
Les nuages retiennent les gouttes.
 
Internet :
Un univers parallèle,
Qui finit par nous avaler
Alors qu’on éprouve de graves problèmes de mastication.
 
Allez!
Il nous faut bouffer du clavier et de l’écran d’ordi.
Tout va jusqu’à ce que, tout à coup,
Eee...
 
Où on est rendu?
Misère!
Et comment on s’y est rendu?
Oups! Mauvaise touche.
 
On recommence.
Mise à niveau.
Mise à jour.
Mis... ère!
 
Jeune :
On téléphonait au moyen d’un téléphone à cadran;
La télé était en noir et blanc;
Le dimanche matin (rapport?), impossible de passer à côté de la messe.
 
Ici,
En fin de semaine,
Ce sera l’explosion des coloris des feuillages automnaux.
Les motos et quatre-roues vont pétarader sur la rue Principale.
 
Mais d’ici là,
Souvent on s’assoira pour enfoncer les touches d’un clavier
Afin de voir apparaître sur un écran les mots tapés
(Ce qu’on trouve tout à fait génial).
 
Revenir en arrière : une plume et du papier? Impossible!
C’est juste qu’on a, en certaines occasions,
Des problèmes de mise à niveau et de mise à jour.
En somme, parfois, le tout accompagné de mots d’église, on en arrache.
 
 
Nadagami
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Quatre cent dix-neuf

27/9/2022

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​Au cours de la fin de semaine passée,
Ailleurs,
C’est-à-dire en des lieux éloignés,
Mais qui, d’une certaine façon, ne le sont pas vraiment,
 
Le vent, la pluie,
La mer en furie
Tandis que se répandait
La dévastation.
 
La mécanique climatique se dérègle.
Par contre, cette situation ne découle pas du simple hasard.
En fait, c’est un peu comme si, tous et toutes, on nourrissait
Une bête monstrueuse à l’appétit insatiable,
 
Mais que pour sans cesse rassasier
Cette bête menaçante et à laquelle on s’est malgré tout attaché,
Toujours à cette bête il nous faut offrir davantage de nourriture
Étant donné qu’elle en redemande toujours plus.
 
Tout cela s’apparente fort à une fusion
Du syndrome de Stockholm et de la légende de Windigo.
Les feuilles des érables
Tournent au jaune orange rouge.
 
Le soleil brille.
La brise est légère.
Le ciel est marbré de nuages en fuite douce.
Mais demain,
 
Le ciel,
Il sera comment?
Et le vent?
La pluie?
 
Bientôt aussi la neige,
Le froid,
Les tempêtes
Et les risques de verglas.
 
« À quoi bon s’énerver? »
Qu’on s’entend dire.
Peut-être bien,
Sauf que le risque d’un dérèglement amplifié de la bête météo plane.
 
 
Nadagami
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Quatre cent dix-huit

23/9/2022

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​Écrire :
Avant, la plupart du temps,
On se servait d'un crayon pour accoucher de nos mots,
Mais cette façon de faire a pris du plomb.
 
Aujourd’hui,
Courent sur les touches
Nos doigts
Pour en même temps en enfoncer.
 
C’est plus rapide.
Davantage lisible.
Beaucoup plus frette toutefois,
Quoique plus facilement rabouté, corrigé, effacé, remanié, abandonné.
 
Écrire.
Taper.
Touches enfoncées
Et lettres en foncé.
 
Ici et là :
Un camion qui remonte la rue Principale;
La cour arrière inondée de soleil;
La maison qu’on a commencé à chauffer.
 
Que sommes-nous donc?
Tiré d’un existentialisme pubère.
On est loin du type businessman.
C’est vrai, j’y pense : il faut passer l’aspirateur, la balayeuse.
 
Sans doute le balai, avec le temps, est-il devenu la balayeuse;
De même la corde pour sécher le linge, la sécheuse;
Enfin, la machine à laver le linge, la laveuse;
Quant à la deuxième voisine qui ne cesse de nous baver : la baveuse.
 
Mais moi, en tant qu’homme,
Je voudrais bien passer le balayeux,
Faire sécher le linge mouillé une fois essoré dans le sécheux,
Et être parfois, comme ma deuxième voisine, un p’tit crisse de baveux.
 
Dehors,
Les feuilles des arbres pendent accrochées à l’immobilité de l’air.
Tout à coup, un coup de vent.
Toutes en même temps elles se mettent à s’épivarder.
 
 
Nadagami
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Quatre cent dix-sept

22/9/2022

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​Brise légère,
Clarté éblouissante pourchassant un couvert nuageux en fuite,
Coloration automnale des feuillages,
Ombres en mode expansion.
 
Asseoir,
Croire,
Surseoir,
Devoir.
 
Emporté par le courant de ce qu’on croit être un élan de la conscience,
On garde la tête hors de l’eau
En dépit d’une forte impression d’assujettissement inconscient :
Incapable de faire on avoue être lorsque tous le font.
 
Le fait de nous savoir
En mode d’extinction langagière
Nous bouleverse.
En pleine nuit, notre effondrement nous empêche de retrouver le sommeil.
 
Le fait aussi de nous savoir
Toujours de moins en moins, statistiquement parlant, nombreux
Et davantage uni-linguistiquement envahi,
Nous émeut et nous freine.
 
On préférerait ne jamais tenir un tel discours.
Sauf que,
Certains jours,
La déprime nous opprime.
 
Peut-être que si on vivait de nos mots
La crainte serait moins criante.
Il n’empêche que les données démographiques sont affligeantes.
Tout indique qu’on finira par être avalés.
 
Sauf qu’en ce qui nous concerne, on s’obstine.
Le nez dans nos dictionnaires,
On cherche
Tout en oubliant parfois ce que, au départ, on cherchait.
 
Assis au bout de la table de la cuisine,
On tape
Comme on respire :
Sans réfléchir, mais tout en sachant qu'il nous faut respirer.
 
 
Nadagami
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Quatre cent seize

20/9/2022

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​Vent du sud-est.
Fort.
Constant.
Vociférant à travers les ramées quelque peu décharnées.
 
Et aussi tumultueux;
Enivrant;
Décoiffant;
Ténébreux :
 
Qui emporte avec lui
Les mugissements annonciateurs
Du temps automnal
Et des soubresauts accompagnateurs du passage saisonnier.
 
Quant à nous par contre,
Les lettres des mots nous glissent entre les doigts.
On a l’impression de ne plus savoir.
C’est peut-être l’âge.
 
Souffle le vent
Sous un ciel gris
Qui a cessé de pleuvoir,
Mais jamais de nous émouvoir.
 
On peine
À accepter
L’indifférence généralisée face au civisme
Que réclament les rapports entre membres d’une communauté,
 
De même que la propension
À l’envahissement exagéré par contamination sonore de l’espace aérien
Et la dégénérescence de l’altruisme,
À moins que ce dernier ne soit intéressé, donc dénaturé.
 
« Désolés! Désolées! » 
Qu’ils sont tous, qu’elles sont toutes.
Désolés désolées peut-être,
Mais jamais ils elles ne se remettent en question.
 
Me font penser à tous ces épais
Pour qui ne mérite attention que ce qui en impose.
Quant aux conséquences...
« Quant aux... quoi ? »
 
 
Nadagami
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Quatre cent quinze

9/9/2022

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Il pleut des mots
Sous un soleil
Rayonnant
Derrière un couvert nuageux de lettres.
 
S’étiole
La pluie.
Sur le sol,
Partout des consonnes et des voyelles,
 
Des signes
De ponctuation,
Des agencements syllabiques
Cristallisés.
 
Ma langue
Se meurt.
Quelle est la différence entre moi
Et un autochtone?
 
Je m’ennuie
De mon fleuve.
Souffle l’absence de vent
Qu’affectionnent les feuillages n’arborant qu’immobilité.
 
Si
Chaque
Individu
Assume l’entièreté
 
De sa seule et unique personne
À l’intérieur du groupe auquel il appartient,
Tout
Devrait mieux aller.
 
Parfois, et même souvent,
Chaque nouvel élan génère une surchauffe.
Parfois aussi, malgré tout, il fait froid.
Faque... Hein! La chaleur aide à passer à travers l’hiver.
 
S’assumer.
Sur la surface gazonnée, une feuille jaunie tombée d’un érable.
De minuit à minuit,
Toute journée assume l’entièreté de sa propre réalité.
 
 
Nadagami
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Quatre cent quatorze

1/9/2022

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​Sur le sol,
La rencontre
De l’ombre du feuillage d’un érable et de la lumière de l’astre de jour
Dessine une ligne nette,
 
Une démarcation
Insaisissable
Que réussit pourtant à agiter
La brise légère.
 
Insaisissable certes,
Mais mouvante.
De chaque côté,
Deux luminosités :
 
Ombre et clarté;
Froideur et chaleur;
Atténuation et éclatement.
Entre les deux, toujours cette insaisissable ligne,
 
Dont la présence est incontestable,
Et qu’on peut donc suivre des yeux,
Mais à la condition
Qu’elle-même nous saisisse.
 
Existence
De l’inexistence.
Un jour,
Voilà longtemps,
 
Soufflait
Une brise
Qu’on découvrait douce,
Mais d’une douceur qui nous a semblé cette fois-là vivante
 
Et qu’on devinait ainsi étant donné qu’il nous semblait devoir à la fois
Regarder,
Écouter,
Ressentir.
 
Sur le sol,
Une ligne invisible :
D’un côté, une surface réfléchissant la lumière du jour;
De l’autre, l’étendue ombrée que dessine le feuillage d’un érable.
 
 
Nadagami
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