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Des courses et du jardinage

30/5/2020

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​Parce que,
Hein,
Tôt ce matin,
Il pleuvait
 
Et aussi parce qu’avant qu’on s’y mette
Il y avait les courses.
Mais bon,
On a fini par revenir.
 
La pluie a cessé entre l’épicerie et la maison.
C’est qu’il y a le jardin,
Le jardin potager...
Il faut retourner la terre,
 
Sarcler.
On n’a encore rien mis
En terre,
En raison de la pluie, du froid,
 
Parce qu’aussi on n’avait pas encore eu le temps
De rotoculter
Sans rotoculteur
La terre du jardin.
 
Il y a que le temps presse.
Oui! Oui!
Bientôt juin.
Très bientôt.
 
Donc,
On est revenu de nos courses.
Taper des mots, aujourd’hui?
Pas ce matin en tout cas!
 
Il y a le jardin,
Mais aussi les plantes intérieures
Qui doivent être dépotées
Pour ensuite être réempotées
 
Ainsi que les graines à germer qui ont germé
Dans un pot qu'on devine devenu trop petit
Pour contenir les nouvelles pousses
Sorties de terre.
 
Donc, on n’a pas eu beaucoup de temps pour les mots.
Mais là,
Au moins,
La terre du jardin est tournée et sarclée,
 
Les plantes dépotées, réempotées.
Après le dîner, on est allé faire le tour de la cour.
On n’y était pas le seul couple présent,
Deux moqueurs roux faisaient la même chose que nous.
 
 
Nadagami
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On fait quoi?

29/5/2020

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​Devant,
On ne sait trop.
Parce qu’il y a des certitudes
Qui ont été emportées.
 
On se levait,
On allait travailler.
On revenait à la maison,
On regardait la télé.
 
Devant,
On ne sait plus.
Des incertitudes
Ont été importées.
 
On se lève,
On reste à la maison.
On ne revient plus.
La télé reste éteinte.
 
Voilà,
On fait quoi?
Voilà,
On ne sait plus.
 
Il y a les noms des fleurs sauvages à apprendre,
Il y a les noms des arbres à découvrir,
Il y a les noms des oiseaux à retenir,
Il y a ma langue à maîtriser.
 
On se lève
En même temps que le soleil.
Expansif, le couvert feuillu crée des barrières naturelles.
Le ciel ce matin est gris.
 
Tantôt,
Dans la cour arrière,
On l’a entendu chanter
Pour la première fois depuis le retour du printemps.
 
On était convaincu que c’était le moqueur chat.
Mais non!
C’était son frangin :
Le moqueur roux.
 
En tout cas,
On aime bien apprendre les noms des arbres, des oiseaux, des fleurs.
Hier après-midi,
On a vu,
 
Pour la première fois côte à côte,
Des myosotis
Blancs
Et Bleus.
 
 
Nadagami
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Fleurs sauvages

28/5/2020

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​Splendeur
Singulière
De ces fleurs
Printanières,
 
De taille réduite,
Sauvages,
Indigènes et introduites,
Du sol elles se dégagent.
 
Les premières,
Parfois minuscules,
S’élèvent entières
Même si le froid les bouscule.
 
Naturelles,
Colorées,
Étonnamment belles,
Souvent bigarrées.
 
À la fois sauvages
Et à nos yeux, parfaites,
Disons-le sans ambages,
De l’invisible elles ont été extraites.
 
Elles servent de couvre-sol,
Quoique envahissantes.
Mais aussi elles déboussolent
Tant elles sont luxuriantes.
 
D’une grande variété,
Et sans entretien,
Elles ont été répertoriées
Et leur nom on retient.
 
Discrètes,
Mais d’une joliesse généreuse;
Secrètes,
Mais d’une beauté délicieuse.
 
De vraies déesses
Que sont ces fleurs sous le soleil
Et de s’enfuir la tristesse
Alors que l’oeil s’émerveille.
 
 
Nadagami
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Dehors comme en dedans

27/5/2020

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Après la pluie
Tombée
Au cours
De la nuit,
 
Se déverse,
Chaude même s’il est tôt,
La lumière
Du jour.
 
Il a fait trop froid
Au début du mois.
Et maintenant il fait trop chaud
En cette fin de mai.
 
Mon père arguait que la météo est une affaire de moyenne.
Tout indique qu’il avait raison.
Mais il n’empêche qu’il fait beau et chaud,
Que du sol enfin redevenu vert,
 
Libéré qu’il est de la froideur paralysante de l’enneigement hivernal,
Libéré aussi du tapis ocre doré des herbes rabattues par le froid,
Émanent la vie,
La régénérescence et l’élan de la reconduction.
 
---
 
Absence de nuage,
Absence de vent,
Absence de froid,
Absences qu’on encense.
 
C'est en culottes courtes,
En ticheurte,
En bottes de caoutchouc
Qu’on fait le tour de la cour.
 
Les cerisiers de France
Arborent leurs premières fleurs.
Les pissenlits
Ont commencé à marquer de taches jaunes la pelouse.
 
Le lierre terrestre fleurit.
Les fleurs blanches des fraises sauvages
S’ouvrent au soleil.
Les myosotis au coeur jaune et à la corolle bleu pâle
 
S’exhibent au-dessus de la pelouse bientôt à retondre.
En somme, c’est le printemps qui s'éclate
Avec le plaisir recouvré
De sortir habillé comme on l’est en dedans.
 
 
Nadagami
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Ce n'était rien

26/5/2020

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​Ce n’était rien,
Juste un coup de vent;
Ce n’était rien,
Juste une feuille desséchée tombée d’un arbre l’automne passé
 
Et que ce matin un coup de vent emportait;
Ce n’était rien,
Juste un moment d’égarement
Alors qu’on regardait s’envoler
 
Une feuille desséchée tombée d’un arbre l’automne passé
Et que ce matin un coup de vent emportait;
En passant, pareil qu'il est ce coup de vent au temps qui emporte
Nos peines et nos joies
 
Qu’on finit par oublier
Et qui,
Peines et joies,
Seront remplacées par d’autres.
 
---
 
Le jour,
Métronome
De nos vies,
Se lève.
 
---
 
Les premières lignes,
Ce n’était rien,
Absolument rien.
C’était tantôt et à ce moment-là, j’étais ailleurs.
 
---
 
Tout autour,
Malgré la chaleur,
Une fraîcheur résiduelle pourchasse
Les dernières traces du temps quelque peu maussade d’hier.
 
De l’autre côté de la vitre de la cuisine
Qui donne sur la cour arrière,
La pelouse, verte,
Répand le réconfort apaisant de sa couleur.
 
---
 
- Suis-je féminine
Ou masculine?
Que me demande soudain
Ma langue.
 
Souvent au Québec,
Quand on est dans le trouble,
On remet sur le tapis
La question de la langue française.
 
La pauvre,
Toujours au nom de sa défense,
On l’embroche et la fait tourner
Pendant des jours et des jours au-dessus de la braise ardente.
 
Oui, pauvre langue française
Qui ne serait, semblerait-il, qu’un substrat de misogynie.
C’est possible, mais il est dit aussi qu’au Québec
Se répand depuis des lustres une pensée empreinte de misandrie.
 
Toujours est-il
Que je me refuserai
D’apprendre cette langue française
Venue de l’islandique montrialaise.
 
---
 
Tiens,
Une autre feuille brune aux nervures rétractées
Qu’une brise entraîne
En la faisant tournoyer sur le sol poussiéreux.
 
En même temps vrombit,
En passant
Devant la maison,
Le moteur d’un ancien modèle de voiture sport.
 
La chaleur débarque.
Une brise légère souffle.
Le soleil peine à se répandre.
Les branches des feuillus s’enfeuillent.
 
---
 
Par le passé,
Ai-je déjà dit que pour dire
Il faut dire
Ce qu’on a à dire?
 
---
 
Tout juste en face de la porte moustiquaire de l’entrée avant,
Tourne le moteur d’une niveleuse,
Abandonnée par son propriétaire sur le bord de la rue Principale,
Et de s’engouffrer dans la maison les gaz de combustion malodorants.
 
Alors que sévissait dangereusement la covid,
Que les hauts étaient en confinement,
Que l’économie tournait dangereusement au ralenti,
Que la région était en quelque sorte coupée du reste de la planète,
 
On était bien.
Il y avait moins de voitures,
Moins de bruit,
Moins de moteurs au point mort qui pétaradaient.
 
Mais bon,
On ne fait pas
D’omelette
Sans casser des oeufs.
 
---
 
Il fait beau,
Très,
Et chaud,
Très.
 
 
Nadagami
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Le vent souffle

25/5/2020

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​Le vent souffle.
Oublier
La peur
Que la solitude
 
Traîne
Toujours avec elle
Et que les mots cherchent
À anesthésier.
 
Parfois,
Le doute.
Parfois aussi,
Des instants
 
Qu’on voudrait
Sans remise en question
Et semblables que seraient ces instants
À une très, mais très longue phrase
 
Dénudée de ponctuation
Pour qu’elle nous entraîne, nous oblige
À tout oublier au moins le temps nécessaire
À sa lecture entière.
 
Le vent souffle.
Parfois,
Le doute
S’installe.
 
On tape
Des mots.
On a le boulot,
Mais pas la paye.
 
Le vent souffle.
Ce matin,
Il y a
Qu’on ne réussit pas à oublier.
 
Oublier quoi?
Le vertige
D’être confronté à la première ligne à taper
Qui refuse de l’être.
 
C’est alors qu’on a plutôt envie
De fuir,
D’éteindre l’écran,
De croire qu’on se trompe.
 
Rien d’étonnant que longtemps
A été blanche
La première ligne à être tapée
Ce matin.
 
On n’a pas
D’histoire
À raconter,
Juste
 
Des émotions
À abandonner
Sur une autre page
D’un blogue.
 
Le vent souffle.
On continue,
Surtout qu’il y a
Notre chemin Taché à construire.
 
Le vent souffle.
Tombe la pluie,
Faible,
Éparse,
 
Qui
Sur l’asphalte
Abandonne
Un tapis vite évaporé de gouttes éclatées.
 
On n’est pas là
Tout en y étant.
On aurait envie de fuir,
D’être en un autre lieu.
 
Où?
Ailleurs.
Peut-être même
Entre cet ailleurs et ici.
 
Le vent souffle.
Nos doigts peinent à enfoncer les touches.
On se demande bien où on est.
On continue.
 
Mais on n’a pas vraiment envie d’écrire.
On aurait envie de prendre congé.
Comme n’importe qui.
Tous les jours on écrit.
 
Parfois,
Le vide.
Comme
Aujourd’hui.
 
On poursuit malgré tout.
On regarde les lettres apparaître,
On se laisse emporter.
On est ce qu’on est.
 
Le vent souffle.
 
 
Nadagami
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Une très belle journée

24/5/2020

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​Un vent léger souffle du sud.
La lumière du jour s’écoule depuis l’est.
Les ombres sur le sol fuient vers l’ouest.
Les Laurentides et le bleu céleste ombré s’étreignent au nord.
 
La Rue,
Si silencieuse la nuit,
Par à-coups
Se réveille.
 
Les arbres
Redeviennent
Bouquets
De feuilles.
 
Quiscales,
Merles,
Hirondelles,
Étourneaux
 
Survolent la cour,
D’aucuns se posent,
D’autres ne font que passer,
Mais toujours leur présence anime la cour arrière.
 
En après-midi,
Traversent
Le village
Nombre d’autos, de motos et de camionnettes.
 
Enfin!
Circule librement un air toujours frais dans la maison
Alors que demeurent grandes ouvertes
Les portes avant et arrière de la maison.
 
Dans la cour arrière,
À tout bout champ,
Un merle y va de sa perçante et percutante ritournelle
D’occupation territoriale.
 
---
 
On a sarclé,
Taillé,
Ébranché
Et profité à plein de cette très belle journée de printemps.
 
 
Nadagami
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De l'île

23/5/2020

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​Devant,
Le précipice :
Se retrouver là où débute la première ligne
Sans savoir ce qu’on va écrire.
 
On attend.
Et voilà que la machine se remet en marche.
Tranquillement et sans trop de conviction,
On enfonce les premières touches.
 
Quelques lettres alignées,
Des hésitations;
Quelques lignes effacées,
Des doutes.
 
Naissent finalement les mots
Qu’on relit.
Naissent finement les maux
Qu’on relie.
 
Il est tôt.
On s’est levé
Après le jour,
Mais avant le soleil.
 
Hier,
En lisant les nouvelles
Nous avons été très surpris d’apprendre
Que bientôt,
 
Depuis l’île de Montréal,
On nous dira
Comment,
Partout au Québec,
 
Il faudra dorénavant s’exprimer
En français.
Aille!
Bonjour.
 
C’est parce que Montréal,
Le nom de la ville,
Son accent aigu encore aujourd'hui,
On pourrait savoir pourquoi?
 
 
Nadagami
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Il n'était qu'une fois

22/5/2020

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​Quoi dire?
Quoi penser?
Quoi voir?
Quoi comprendre?
 
Je l’ignore.
Ce matin,
Seuls mes doigts
Disent, pensent, voient, comprennent
 
Étant donné que,
Après avoir ouvert les yeux,
Je constate qu’au cours de la nuit
Mon cerveau a pris le contrôle de mes doigts.
 
Et voilà que depuis mon réveil
Je ne peux cesser de jongler avec l’idée
Qu’il était une fois,
Et non pas deux fois,
 
Donc qu’il n'était qu'une seule et unique fois,
Qui dure depuis toujours
Et qui durera
À tout jamais.
 
Pour ce qui est d’une éventuelle deuxième fois,
(À laquelle on a fait indirectement allusion
Puisqu’il est question de « une fois » et non pas de « la fois »)
Quant à nous, cette deuxième fois n’existerait pas.
 
Selon le point de vue de nos doigts,
Ce « il était une fois » se rapporte toujours à la même fois
 Et ne diffère qu’en surface un « il était une fois » d’un autre
Étant donné que ce n’est que le décor qui change.
 
Ainsi donc n’existerait-il qu'« une  fois »,
Seulement une
Et qu’en son absence,
Occuperait tout l’espace imaginable que la valeur zéro.
 
Ainsi, pour que zéro soit,
Se doit d’être « une fois » afin de pouvoir ne plus être,
Car lorsque « une fois » n’est plus,
Dès lors s’impose zéro.
 
C’est exactement ce qui se déroule en ce moment à l'extérieur
Alors que la neige est zéro
Et que la verdure est « il était une fois la verdure ».
Bien entendu, lorsque la verdure tendra à devenir zéro,
 
La neige tendra de son côté à devenir « il était une fois la neige ».
Donc,
Pour que « il était une fois » soit,
Zéro doit être aussi
 
Pour combler l’absence à venir de « il était une fois »
Qui comblera éventuellement l’absence de zéro
Lorsque zéro ne sera plus.
En somme, ce n’est qu’un perpétuel jeu de vice versa.
 
---
 
Québec,
Là où les deux rives se rapprochent :
« Une » qui représente une des deux rives du fleuve;
« Zéro » qui représente l’autre rive.
 
Entre les deux rives,
Le courant
Qui, selon les marées,
Remonte ou redescend.
 
Tout cela pour en arriver à quoi?
Au mouvement.
Pour être une chose et en même temps son contraire,
Il faut intégrer à cet ensemble la notion de mouvement.
 
 
Nadagami
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Avant le rasage

21/5/2020

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Devant,
Derrière,
À gauche autant qu’à droite,
Au-dessus comme en dessous,
 
Toujours s’étire une droite
Qui va au-delà
De l’imaginable
Bien que nous tenaille l’envie de l’exprimer
 
Sur la blancheur limitée de la surface rectangulaire,
Sans arrêt en mode réceptivité
Pour qu’y soient imprimées les lettres correspondantes
Aux touches enfoncées les unes à la suite des autres.
 
Pendant ce temps,
Cherche le soleil à percer
Le mince filet d’humidité en suspension au-dessus du village
Qui tend à s’évanouir
 
À mesure qu’augmente le nombre
De pots de fleurs et de plants de tomates
Sortis de la maison et déposés par la suite sur la pelouse
Longeant le mur extérieur des remises arrière.
 
De retour dans la cuisine,
Nous voilà de nouveau confronté
À la ligne non écrite à venir
Qui nous rappelle le vide,
 
Le rien,
Si profond,
Si insondablement profond
Qu’on en vient tout de même à oublier
 
Et à agir comme s’il n’existait pas,
Alors que,
Hein,
Toujours est là ce vide.
 
Taper des mots,
Être confronté à la page blanche,
Voir les mots naître,
Ignorer vers où nous entraîne la vie
 
Faite
De lignes droites
Infinies
Et qui vont dans toutes les directions.
 
Mais en dépit
De cette réalité linéaire
Invisible
Mais obligatoirement là,
 
Il nous fallait vivre,
Il nous fallait voir le monde,
Il nous fallait être confronté à la méchanceté de l’homme,
Il nous fallait subir les contrecoups de la rapacité humaine.
 
En somme, il nous fallait avoir quelque vécu
Avant de pouvoir défendre l’idée
De la francoquébécité
Ou de la canadianité québécoise.
 
Jappe le chien d’à-côté.
Ma réalité est la suivante :
Je suis irréalité.
Du moins, c’est comme ça ce matin.
 
Demain?
On verra parce que,
Hein,
Être irréalité c’est quand même quelque peu compliqué.
 
Le chien d’à-côté d’encore japper.
Le mince couvert nuageux?
Il n’est plus.
La lumière du jour,
 
Accompagnée de chaleur,
S’échoue maintenant
Sans encombre sur le sol
Et s’y accroche.
 
Ainsi va la vie.
Du moins, c’est ce qu’on croit.
En fait,
On n’a rien à dire,
 
Rien à taper, rien à écrire,
Mais sans pour autant arrêter
D’enfoncer les touches du clavier
Parce qu’on fait quoi si on arrête?
 
Le temps passe
Et je tape.
M’en vais me raser.
Taper des mots... Quelle bizarrerie de la vie!
 
 
Nadagami
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