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X, Y et Z

31/7/2017

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​Trop vite.
Le temps passe trop vite.
Tellement qu’on ne le voit pas passer.
Et tellement qu’un jour il finira par se rattraper.
 
- X -
 
D’ouest il souffle,
Pour l’une des rares fois cet été.
Les temps changent
Ainsi que le temps.
 
- Y -
 
Fait beau.
Chaud.
Le vent est sec.
Déjà la terre en surface s’encroûte.
 
- Z -
 
Vous avez vu le temps passer?
Oui.
Et vous savez vers où il allait?
Oui, par là.
 
- X -
 
D’où est-ce qu’il souffle?
D’ouest, vers l’est.
Donc, il est d’ouest?
D’où est le vent doux est-il et donc, d’ouest il est.
 
- Y -
 
Les nuages camouflent le bleu dans presque toute son étendue.
La chaleur en est à peine atténuée.
Ici et là, des percées de soleil.
Peut-être de la pluie à venir.
 
- Z -
 
Le temps, il est devant ou derrière nous?
Si je me fie à ce que je vois devant,
D’après moi il est derrière nous.
Et nous, derrière lui.
 
- X -
 
Il souffle d’ouest,
Et quand il souffle d’ouest, c’est du beau temps.
Il a venté du nord toute la fin de semaine et
Ce fut la plus belle fin de semaine de l’été.
 
- Y -
 
Vers treize heures trente, il s'est mis à pleuvoir.
Elles, les gouttes, sont, comme d’habitude, tombées.
Et tombées à partir d’en haut jusqu’ici en bas.
Mais même si toujours elles tombent, jamais on ne s’y habitue.  
 
 - Z -
 
Je me préparais à peinturer.
Il s’est mis à pleuvoir.
Exaspéré, j’ai regardé vers le ciel et tout coup j’ai vu passer
Le temps que poussait le vent sur une rivière de gouttes de pluie.
 
 
nadagami
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Une mautadite belle journée

30/7/2017

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Ce matin encore,
Absence de mouvement.
À l’immobilisme qui règne se greffe
Le silence intrinsèque d'une atmosphère photographique.
 
Mais cela n’empêche pas le soleil d’éclairer,
Les ombres de le fuir.
Entre les branches des arbres qui cherchent à se croiser,
Au fond, plus loin, une éolienne en arrêt.
 
Tandis que nos pas foulent une pelouse imbibée de rosée,
Une petite mouche noire se pose sur notre main gauche,
Un chant d’oiseau retentit,
Quelques feuilles d’un érable échappent à leur inertie.
 
Tout à coup, l’omniprésence de l’immobilisme est moins prenante.
Par contre, il manque les bruits
Qui normalement brisent le silence de la cour arrière
Où la fraîcheur de la nuit se cache dans les ombres.
 
 
-0- -o- -0-
 
Il est quatorze heures.
Un vent léger, sec, du nord-ouest, souffle
Entraînant avec lui de petits nuages blancs épars.
Tout près, les feuilles des faux-trembles bruissent
 
 Par vagues successives de tremblements brefs.
Après-midi de douceurs estivales
Entremêlées de rayonnements d’un soleil chaud
Mais qu’atténuent les passages en vaguelettes d’une brise décousue.
 
-0- -o- -0-
 
Cueillette de framboises et par la suite, des confitures.
Ménage de la voiture.
Peinture de la galerie avant.
Lavage du foncé et des bas.
 
On est dimanche.
Journée de congé.
Il y a le souper à préparer,
Les jardinières à arroser.
 
On chiale un peu.
On veut se faire  plaindre.
Mais dans le fond,
  Il a fait beau et s’on s’est occupé pour ne pas s’emmerder.
 
 
nadagami
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Bel oiseau gris

29/7/2017

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Début d’après-midi,
Le temps est frais.
Fait notable : pas de pluie en vue.
À quatre pattes dans le jardin, on sarcle.
 
Flottent les premières émanations du retour des mouffettes.
Va-et-vient constant des voitures et des camions dans la rue.
En face de l’ancien presbytère, on refait une toiture.
De l’autre côté de la rue, on se prépare pour la démole.
 
Coups de bêche dans le fond du sillon d’un rang.
Agenouillé, je me prépare à débarrasser la terre
Des mauvaises herbes qui ont profité de la pluie abondante
Pour transformer le jardin en tapis de pousses indésirables.
 
Venu du fond de la cour,
Le bruit étouffé des presses de la manufacture de plastique.
Un chien aboie.
Des enfants s’amusent dans les jeux d’eau.
 
Je commence par le rang du centre
Que je remonterai avec avoir bêché le fond du sillon.
C’est parti,
On arrache.
 
Des voitures arrivent et repartent de l’épicerie.
Des passants placotent à l’entrée du bureau de poste.
Résonne au loin un moteur de tondeuse à gazon.
Tout près claque une porte extérieure qui se refermait.
 
Soudain, alors que je lance une poignée de mauvaises herbes
Dans la chaudière de plastique,
Je l’entends.
Où est-ce qu’il est?
 
Oups! Ici, je n’ai pas assez bêché.
Je me reprends car la terre est trop dure, trop tapée.
Quelques coups de bêche.
Le temps se réchauffe.
 
Agenouillé, chaudière de plastique devant moi,
Je l’entends à nouveau. 
Son chant perce et surpasse tous les autres bruits.
Tandis que j’arrache les mauvaises herbes,
 
Je me laisse emporter par une cacophonie de chants d’oiseau.
C’est bien lui.
Je suis subjugué par cette effusion de chants d’oiseau différents.
Et c’est si beau sous le ciel ensoleillé et tatoué de nuages en fuite.
 
La première fois que j’ai entendu cet oiseau chanter
Mais qu’en même temps je ne voyais pas,
Je me suis tout d’abord demandé comment il se pouvait qu’autant
D’oiseaux différents puissent se tenir ensemble à un même endroit.
 
Je me suis alors approché de l’arbre d’où émanaient les chants d’oiseau
Pour découvrir que ne s’y cachait qu’un seul oiseau.
Et cet après-midi, accroupi dans le jardin, encore une fois
Je redécouvre cet imitateur hors pair de chants d’oiseau.
 
Le voilà qui reprend sa mélodie.
C’est si beau, si joyeux, si diversifié, si clair.
J’enfonce mes doigts dans la terre,
Arrache les mauvaises herbes,
 
Oublie la platitude répétitive de la tâche
Tout en écoutant ce joyeux drille égayer le temps.
Après la troisième envolée, je ne peux résister.
J’arrête de sarcler et cherche à savoir où se niche l’oiseau.
 
Soudain, j’aperçois l’imitateur, le moqueur chat,
Qui se tient sur la branche la plus haute de l’épinette
Qu’un soleil généreux éclaire et réchauffe de sa lumière salvatrice.
Bel oiseau gris, tes vocalises cet été auront été des soleils de joie.
 
 
nadagami
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Lent

28/7/2017

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​Lenteur.
Langueur.
Absence de vent.
Indolence du moment.
 
Quoi écrire?
Écrire : quoi.
Voilà, c’est écrit.
Le vent souffle son absence.
 
Pas une branche ne bouge,
Ni non plus une seule feuille.
Aucune oscillation.
En plus, aucun vol d’oiseau.
 
Rien ne bouge.
Absolument rien.
Tout est figé.
Tellement que je peine à taper.
 
Paralysie.
Arrêt.
Silence.
Rien, mais absolument rien ne bouge...
 
Sauf les voitures.
Son étouffé d’une auto qui passe devant la maison.
Demain, elles seront électriques.
Aujourd’hui, elles sont à gaz, à diesel.
 
Paraît qu’il faut dire à essence.
Mais des chars à essence
Il y en a si peu.
Dans le coin, ils sont tous à gaz.
 
Mais tout cela n’empêche pas que le ciel est gris.
Ça finira bien par se tasser.
Passe
Le temps.
 
-=-
 
Le temps
Est passé.
Le ciel était gris.
Ça a fini par se tasser.
 
Et moi aussi,
J’ai fini par me tasser.
J’étais tellement lent,
Tellement lent j’étais,
 
Lent j’étais tellement
Que  j’ai fini par croire
Que partout, vraiment partout,
Et quand je dis partout,
 
C’est partout,
Donc que partout
Rien ne bougeait.
Jusqu’à ce qu’une auto passe devant la maison.
 
 
nadagami
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vingt-sept du sept

27/7/2017

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​Vingt-sept du sept deux mille dix-sept,
Sept heures quarante-sept :
Éclatent les gouttes au contact de la toiture de tôle du solarium :
Il pleut.
 
Dans ce cas,
Vu qu’il pleut,
On fait quoi?
Du ménage!
 
Et pas n’importe lequel,
Mais bien celui de la cave!
Hein! Z’êtes sérieux?
Oui.
 
=- o0o -=
 
Il était une fois un petit garçon
Qui n’avait trouvé aucune une autre façon
Que celle de se transformer en colimaçon
Pour qu’on lui donne un autre suçon.
 
Mais il va de soi que le petit garçon
Méritait d’avoir une bonne leçon
En raison de son désir d’obtenir une rançon
Pour se comporter de la bonne façon.
 
Donc très lent on s’en doute, le petit garçon
Répondait au moyen de phrases tout en tronçons.
Excédés, ses parents, maintenant sans façons,
Décidèrent d’être face à lui froids comme des glaçons.
 
=- o0o -=
 
La pluie tombe.
Encore.
En fait, oui je sais, toujours elle tombe la pluie.
Mais là, c’est souvent.
 
Asphalte mouillé,
Tambourinage de gouttes,
Humidité envahissante,
Ciel sombre.
 
Et tandis que s’étiole la lumière du jour,
Le couvert nuageux se disloque et de réapparaître le bleu du ciel.
La pluie a finalement cessé de tomber
Sans pour autant, dans l'immédiat, remonter.
 
 
nadagami
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Soirée manches courtes

26/7/2017

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Le jour s’est levé comme il s’est couché :
Bleu.
Tôt, on ouvre les fenêtres.
L’air est frais et sec.
 
Des crêpes pour le déjeuner,
Arrosées de sirop d’érable de la région.
Vers dix heures, la table desservie, dehors
Avec toujours la même intention : faire le tour de la cour.
 
Le retour des merles d’Amérique du côté de la cour arrière
Tend à se confirmer par leur présence plus remarquée.
Quant aux moqueurs chats, on les voit moins.
La raison : il y a couvée.
 
Mais il faut en parler pour en voir un.
Ce matin, sur une branche sèche et dénudée d’un sorbier,
Un moqueur chat, ailes étirées,
Se fait chauffer la couenne au soleil.
 
o-=o=-o
 
Il fait beau.
Il fait chaud.
Beau temps
Pour laver des carreaux.
 
Faqu’on y va,
Dans le solarium.
Pour y laver
Des carreaux.
 
o-=-o
 
Soirée manches courtes.
Donc, pas besoin de petite laine.
On m’a dit que ce serait la deuxième.
Quant à moi, c’est la première soirée manches courtes de l’été.
 
Mais il importe peu que ce soit la première,
Quant à moi et je n’en démords pas c’est la première,
Ou que ce soit la deuxième,
Ceux qui prétendent que c’est la deuxième se trompent,
 
Eee... Ah oui! Peu importe que ce soit la première ou la deuxième,
Bien que je sois convaincu que c’est la première,
Ce soir, dehors, on est bien en manches courtes.
Quoi? Ce serait la deuxième.
 
Mais non, c’est la première.
Quoi? Tu prétends que c’est la deuxième...
Et que je perds la quoi? La mémoire que tu dis.
C’est gentil.
 
Par contre, c’est un peu vrai.
Avec l’âge, on perd un peu la mémoire et aussi,
On est un peu plus frileux.
Et pour cette raison, pour moi c’est la première.
 
 
nadagami
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du matin au soir

25/7/2017

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Quelques mots,
Quelques phrases.
Je tape sans conviction.
J’efface avec délectation.
 
Fait beau.
Par contre ce matin, c’était mal parti.
Puis vers dix heures,
La mer céleste a repoussé l’écume nuageuse.
 
Tout est passé au bleu.
La chaleur a déferlé.
L’air est devenu sec.
Et les camions-citernes de surgir dans le village.
 
Parce que de temps en temps il faut vider les fosses,
Les fosses à purin.
Faut pas oublier qu’ici c’est la campagne.
Avec le temps, on s’habitue à l'épandage.
 
0 (o) 0
 
C’est le temps des framboises.
Et des fèves.
Et des courgettes.
Et des oignons.
 
0 (o) 0
 
Belle soirée, vous ne trouvez pas?
Oui madame, belle soirée.
L’été est enfin arrivé.
Vous croyez?
 
Elle a ri.
Il me semblait aussi que c’était juste pour rigoler.
L’été est arrivé?
Peut-être bien mais, pour combien de temps?
 
Ce soir, on a tout de même eu droit à une très belle fin de journée.
Le ciel était sans nuages.
Le soleil même si couchant est resté jusqu’à la toute fin chaud.
Mais une fois disparu sous la ligne d’horizon,
 
L’air s’est immédiatement rafraîchi.
Dans les hauts, c’est toujours comme ça.
Le soir, tous les soirs, dehors, ça prend une petite laine.
Les soirées en manches courtes, ici, il y en a au moins une par été.
 
 
nadagami
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finalement, ce le fut.

24/7/2017

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​Possible impossible.
Pas possible, impossible.
Pas impossible, possible.
Impossible possible.
 
- o 0 o -
 
Journée ménage.
Journée lavage.
Journée nettoyage.
Journée pliage.
 
Dehors, c’est gris.
Le vent souffle du sud.
Je n’y arriverai pas,
C’est impossible.
 
Le temps passe trop vite.
Le vent souffle trop fort.
Les nuages sont trop gris.
Il y a trop de trop aujourd’hui.
 
Je n’y arriverai pas.
Devant, l’impossible.
Je dois me dépêcher.
Le temps file.
 
- o 0 o -
 
S’asseoir pour taper des mots.
T’as vu là-bas?
Non. Cé qu’y’a?
Bin, là-bas, regarde.
 
Non! J’ai beau chercher, je ne vois pas.
Bin voyons, c’est impossible.
O.K.! Oui! Oui! Je vois.
Je te l’avais dit.
 
Quoi?
Qu’il était pratiquement impossible que ce soit impossible,
Impossible que ce ne soit pas possible,
Mais nul doute possible que ce ne soit pas impossible.
 
- o 0 o –
 
Pas possible.
Quoi?
Droit devant.
Quoi?
 
Le colibri.
Oui, je le vois.
Ne bouge pas.
O.K.
 
Devant,
À moins d’une longueur de bras,
Un colibri qui fait du surplace face au calibrachoa suspendu et
Que j’arrose tout en tentant de ne pas bouger.
 
L’eau coule de l’arrosoir.
Le colibri monte, descend, avance, recule.
J’entends distinctement le vrombissement de ses ailes.
Il hésite, se tient à une distance d’environ dix centimètres des fleurs.
 
L’eau coule toujours dans le pot de fleurs.
Le plumage de l’oiseau est d’un beau vert fluo d’apparence métallique.
Finalement, le colibri s’éloigne et
S’en va plonger son bec dans les capucines qui sont plus près du sol.
 
nadagami
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Fait trop beau!

23/7/2017

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​Bleu ciel sans nuages.
Feuillages verts plaqués d’ombre et de lumière du matin.
La variabilité du détail des feuilles crée la profondeur.
Au loin ne restent que des étendues de verts ombrés et éclairés.
 
Pas chaud mais beau.
En fait, très beau.
 Absence de vent.
Je chausse mes bottes, enfile un polar et m’en vais dans la cour.
 
L’herbe fraîchement tondue mouille les bottes.
La clarté est directe, omniprésente.
Mais sous la frappe de cette luminosité si puissamment totale,
On s’étonne qu’un seul brin d’herbe
 
Parvienne à faire obstacle
En transformant la lumière concentrée sur lui en ombre.
Contraste étonnant contenu dans une force
Qui peut tout brûler mais qu’un rien repousse.
 
Dans ce cas, que sommes-nous?
Au-dessus de la montagne, l’astre s’élève et
Dissimule dans la bleuité que crée son rayonnement l’immensité infinie.
La Terre est une bille dopée à l’invisibilité.
 
Dans ce cas, où sommes-nous?
J’ai l’impression de flotter dans un monde parallèle.
C’est peut-être le soleil, ou le grand air, ou le bleu du ciel.
Ou tout simplement l’air des montagnes.
 
Toujours est-il que même si pas très chaud,
Fait trop beau pour rester en dedans.
Et tellement il fait beau
Qu’on dirait qu’il fait chaud.
 
--- o ---
 
Nous nous sommes éloignés du clavier.
Nous avons continué à nous demander ce que nous sommes.
On n’a pas trouvé de réponse.
Tant mieux car on ferait quoi dans le cas contraire?
 
--- o ---
 
Chaque jour, trente-six lignes à écrire.
Aujourd’hui, cé tof!
Il fait si beau.
Trop beau pour être assis devant un écran d’ordi.
 
 
nadagami
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Journée sans pluie

22/7/2017

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La chaleur a profité de la nuit pour se vider d’une part d’elle-même.
Tôt ce matin, treize dehors.
Chiche de sa présence, le bleu du ciel se laisse désirer.
Sous lui, les nuages glissent vers l’est bien que dans la cour
 
Les feuilles des arbres sont manifestement atteintes de paralysie.
Sont-ce les nuages qui vont vers l’est ou
Est-ce le sol qui se déplace vers l’ouest?
Tout autour, il y a tant d’immobilité qu’on se demande
 
Si ce n'est pas en réalité le sol qui se meut plutôt que les nuages.
La lumière du soleil sursaute au passage des nuages.
Son intensité va et vient.
Et moi, je viens et vais.
 
C’est la vie.
Les journées passent.
Le temps passe.
Les étoiles de la nuit dernière ont laissé la place à celle du jour.
 
Et nous sommes là à regarder ce qu’on ne voit plus,
À oublier ce qui nous tient en vie.
De plus en plus, des plantes envahissent
Sans qu’on ne les voit nous envahir.
 
Comme elles sont belles la première fois qu’on les voit.
Comme elles poussent et s’étendent rapidement.
Roseau commun, impatiente glanduleuse, berce du Caucase :
Plantes envahissantes qui laissent si peu de place à la diversité.
 
La flore se pare de monotonie.
La diversité fout le camp.
Tout deviendra pareil si on refuse d’intervenir.
Et moi qui se nourris, telle ma langue, de différences.
 
- 0 o 0 –
 
Après un réveil dans les nuages, le ciel bleu s’est enfin trouvé beau et
A ressenti de nouveau le plaisir d’être admiré, désiré, remercié.
Aucune limite à l’ostentation cet après-midi :
Il, sans île nuageuse, est bleu.
 
Et nous, en-dessous,
On a tondu.
Belle journée un tantinet fraîche mais on s’en fout :
Aujourd’hui, il n’a pas plu.
 
 
nadagami
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